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El Decrecimiento n°2, 32 pages en couleurs (édité par La DécroissanceKairos et Moins!) envoi sur demande dans les pays hispanophones :
eldecrecimiento(at)gmail.com


portrait de Roegen Nicholas Georgescu-Roegen

 

« La décroissance propose la relocalisation de la puissance et la sortie du productivisme, l’avènement de sociétés sobres, sevrées de la consommation de masse et capables de fabriquer elles-mêmes leurs outils. »

Agnès Sinaï, enseignante à Sciences Po Paris, Agence Française de Développement, 8 janvier 2019.

« Je suis assez adepte de la décroissance. Je me contente de choses qui n’intéressent personne, de vieux livres, de vieux meubles, de trucs recyclés. »

Stephane Bern, « Monsieur Patrimoine » du gouvernement français, L'Écho républicain, 22 décembre 2018.

« J'ai appliqué la théorie de la décroissance à mon existence personnelle ! Nous n'avons pas à courir après une surconsommation frénétique qui conduit la planète à sa perte. »

Frédéric Beigbeder, Le Figaro, 21 décembre 2018.

« Le pire serait une décroissance austéritaire, celle prônée par le journal La Décroissance »

Le Monde, 13 décembre 2018

 

« Nous devons nous soucier de notre planète avec amour. C’est la seule chose qui peut la sauver. Et la décroissance telle que la prône l’économiste Serge Latouche. C’est en quelque sorte mon obsession… »

Bill Deraime, Vosges matin, 28 novembre 2018

« Accepter la totalité du message des scientifiques sur le climat signifierait abandonner le principe fondamental de la modernité, c'est-à-dire l'idée d'un progrès. Cela signifie renoncer à l'idée selon laquelle le futur est toujours une version améliorée du présent, ce qu'il ne sera plus à l'avenir. Il faudrait au contraire se résigner à un changement de vie radical. »

Clive Hamilton, philosophe australien, « En réalité, nous sommes tous climatosceptiques », Le Monde, 21 novembre 2018.

« La notion de “décroissance soutenable” ou “conviviale” a été lancée en 2002 en France. Au départ, il ne s’agissait ni d’un concept, ni d’un programme, mais d’un slogan provocateur, d’un “mot-obus”, lancé contre une évidence, un dogme, celui de la croissance économique. »

Yves-Marie Abraham, professeur et chercheur aux Hautes Études Commerciales (Canada), Le Délit, 23 octobre 2018.

« La France devient une société de déconsommation. Les études montrent que les Français mettent de moins en moins de produits dans leur panier. Ils privilégient la qualité. »

Les Échos, 13 septembre 2018.

« Pour tout habitant de la “maison commune”, des décisions concrètes doivent aussi s’imposer : s’interroger sur son mode de vie, choisir la sobriété, accepter un nouveau paradigme, celui de la décroissance. »

« La décroissance, seule réponse contre la hausse mondiale des températures ? », Vatican news, 9 octobre 2018.

Lire « Les pays les plus riches doivent passer d’un impératif de croissance à celui de décroissance et bâtir des communautés florissantes, basées sur le principe de suffisance. Notre vision est celle d’un bien-vivre pour tous, qui ne peut cependant être réalisée que par le partage. Notre responsabilité commune est de préserver la Création pour que les prochaines générations puissent vivre en paix et en harmonie avec la nature. » appel de19 organisations catholiques de développement. Ici en anglais.

« Décroissance. Pourquoi l'idée avance en Europe. »

L'Humanité, entretien avec le député européen Philippe Lamberts (Verts-ALE), 2 octobre 2018.

 

« Vous aurez beau habiller votre croissance de tous les adjectifs du monde – verte, durable, soutenable… – à qui ferez-vous croire que l’on va produire plus et polluer moins ? (...) Les fous, c’est vous – les fous qui prônez une croissance infinie dans un monde fini, les fous qui menez l’humanité à son suicide. »

François Ruffin, Assemblée nationale, 26 septembre 2018

 

«  De toute façon c'est clair : sans décroissance on va dans le mur. On y est condamné, alors autant le faire bien. »

Benoît Delépine, La Dépêche, 26 septembre 2018

« Nos systèmes économiques sont fondés sur un choix énergétique – et idéologique – majeur : celui d’une accélération continue et sans limites. Cette accélération, sous le nom abusif de “progrès”, y est présentée comme une fatalité. »

Paul Virilio, (1932-10 sept. 2018) La Décroissance n°39, mai 2007.

« La mondialisation, seule la modération de nos besoins et la sobriété consentie peuvent nous en libérer. La décroissance soutenable, c’est opter pour la préférence aux filières courtes. »

Pierre Rabhi, L'Alsace, 18 septembre 2018.

« L’approche du solutionnisme technologique ne constitue-telle pas en réalité une fuite en avant et au final une stratégie de l’autruche ? (...) Des ingénieurs français estiment à l’inverse que le futur de l’humanité passe par les Low-Techs et la sobriété, et non par les High-Techs. »

Jean-Gabriel Marie, Techniques de l'ingénieur, 11 septembre 2018.

« Fondamentalement, l'écologie et le capitalisme sont antinomiques. Le premier est synonyme de décroissance, et l'autre de croissance. Ces ministres de l'Écologie sont des alibis grotesques. »

Thierry Ardisson, Le Point, 8 septembre 2018.

« Il n’empêche, comme prévu, ça sent la sortie pour Nicolas Ber... Hulot. […] Dur, en effet, pour un Brice de Nice de devenir ministre, même si ce qui définit un immature comme lui est de n’être soulagé que quand tout le monde le regarde. Et, pour cela, c’est vrai que la place est bonne. Comme nous l’avions, sans être de grands devins, envisagé, l’expérience tourne court. »

La Décroissance n° 150, juin 2018.

Le vrai scandale Hulot

Analyse de Vincent Cheynet, rédacteur en chef de La Décroissance, pour le journal des objecteurs de croissance belges Kairos.

« Un problème bien plus profond qui travaille la démocratie de marché occidentale : l'Etat y est tout entier dévolu à favoriser la croissance, et la société dans son ensemble attend de ses dirigeants qu'ils prennent les mesures nécessaires à l'élévation de cet indicateur. Celui-ci est placé hors du jeu démocratique, en surplomb de toutes les grandes formations politiques. Ainsi, les adversaires politiques de M. Macron, qui fustigent aujourd'hui son double discours sur le climat et l'environnement, lui feront bientôt, et avec la même vigueur, le procès inverse, celui de la croissance molle.

Rappelons que, sous sa forme actuelle, la croissance implique l'intensification des flux de matière et d'énergie, qui sont les moteurs du réchauffement. Tous les grands médias sont, d'ailleurs, également frappés par cette forme de dissonance cognitive : on déplore un jour le réchauffement galopant, pour saluer le lendemain les bonnes ventes d'Airbus. »

Stéphane Foucard, Le Monde, 1er septembre 2018.

« Le concept de décroissance - pourtant dû à un grand économiste mathématicien, Nicholas Georgescu-Roegen - n’a toujours pas droit de cité dans les manuels d’économie, et très rares sont les travaux de recherche entrepris pour en comprendre les mécanismes et la mise en œuvre. »

Jean-Joseph Boillot, économiste, Libération, 8 août 2018.

« Consommons, polluons, dépensons moins. La décroissance énergétique est la seule solution si nous voulons continuer à vivre dans de bonnes conditions climatiques. »

Antoine Balzeau, paléoanthropologue, Les Echos, 9 juillet 2018.

« un beau jour, en catastrophe et quand l'irrécupérable sera accompli, MM. Massé et Jérôme Monod planifieront la décroissance ; et le “birth control” irréparable succèdera enfin aux allocations familiales.

Mais l'un et l'autre auront en commun d'être obligatoires et de contrôler les individus jusque dans l'orgasme. Car si l'on veut le bien du peuple, il faut le rendre heureux ; et la science lui dira quand et comment il doit tirer son coup. Après la quantité, M. Mansholt se chargera d'organiser la qualité de la vie : demain comme hier vous n'y couperez pas. L'organisation de la défense de l'environnement, de la qualité (laquelle ?) de la vie et du freinage de l'expansion peut être l'occasion d'un renforcement du système scientifique et technocratique à base de vérités, de règlements et d'ordinateurs. »

Bernard Charbonneau, « Mansholt ou Mansholt ? La Gueule fermée (puis ouverte) », La Gueule ouverte n°3, février 1973

« On ne comprend pas la nécessité absolue de la décroissance. »

Nancy Huston, écrivain, Radio Canada, 4 mai 2018

« La Décroissance contre la “Méga machine Macron” »

« “On va continuer à se battre pour défendre nos valeurs et nos convictions” insiste Lionel Chambrot. En ce jour de 1er mai et dans un contexte social animé, la réunion mensuelle des Amis de la Décroissance de Nancy avait un goût particulier. »
L'Est républicain, 4 mai 2018

« Pas de transition énergétique sans décroissance »

« Pour de nombreux politiciens, de Justin Trudeau à Emmanuel Macron, la transition vers des énergies plus vertes se fera sans diminution du niveau de vie. Faux ! Répond Sarah Cacoub. Dans son mémoire de maîtrise à HEC, Montréal, celle qui est désormais devenue consultante, conclut que la physique nous imposera de décroître. »
Agence Science-Presse (Canada), 27 avril 2018

« La première manière de moins jeter, c’est d’acheter robuste, c’est-à-dire souvent français, voire européen. […] Une autre façon, c’est de consommer un peu moins ».

Edouard Philippe, Premier ministre, « Recycler et réparer : Edouard Philippe se la joue décroissant », Libération, 23 avril 2018.

« Pour le pape François, le libéralisme, la compétitivité et la “loi du plus fort” sont les causes de l'exclusion. Il prône l'écologie et la décroissance. »

Le Point, 9 avril 2018.

 
« J'ai commencé une série de portraits au fusain sur journal marouflé sur toile. C'est le journal de La Décroissance que j'adore au point de vue graphique et aussi ambiance ‘Rentre-dedans”. »

Hélène Py, artiste

« Tous les mois, Pierre Druilhe (qui lança Ferraille dans les années 90) publie (avec au scénario un certain Domi, alias Vincent Cheynet) deux pages de BD dans La Décroissance, le mensuel de la joie de vivre (meilleur journal en vente libre après Fluide). Les deux malfaisants s'en donnent à coeur joie avec la société de consommation et se payent les têtes (à claques) des prophètes du green washing. Voici donc enfin réuni en un seul volume tout ce qu'il faut savoir sur l'éco-tartufferie triomphante. »

Fluide glacial, n° 500, janvier 2018.

Bonne année 2018
avec « La décroissance » !

Pour bien démarrer 2018, année que La Décroissance vous souhaite la meilleure, nous vous offrons en exclusivité mondiale le nouveau tube d’Adonis –  qui tient tous les mois la chronique de Nicolas Bertrand dans notre journal –, La décroissance.

« Suite à la demande d'une revue écologiste de Lyon le mot décroissance est apparu en 2002. Un mot provocateur pour lutter contre le terme de développement durable. »

Le Journal du centre, 6 décembre 2017. Lire l'interview de Serge Latouche en ouverture du numéro 145 de La Décroissance, en kiosque en France et dans 10 pays.

« Nous mettons en péril notre avenir en refusant de modérer notre consommation matérielle intense (…) [de] réévaluer le rôle d’une économie fondée sur la croissance »

Manifeste signé par 15 364 scientifiques de 184 pays, publié dans BioScience, revue de l'Institut américain des sciences biologiques (AIBS), traduit par Le Monde.

« Jacques Ellul, pionnier de la décroissance »

Patrick Chastenet, Le Point, 25 septembre 2017 (ici)

« Avec Total, EDF et Nicolas Hulot, l’écologie a enfin une chance d’être compatible avec la croissance »

Jean-Marc Sylvestre, Atlantico, 21 septembre 2017 (ici)

« Si cette vision de la croissance est juste [celle des économistes Stefano Bartolini et Luigi Bonatti], alors toute politique dont le but ultime est l'augmentation du produit intérieur brut est vouée à détruire l'environnement. »

Le Monde, 17 septembre 2017 (ici)

« Aux États-Unis plus de 20% de la population aurait déjà modifié son mode de vie au travers de divers mouvements de décroissance et plus de 10 millions d’européens en auraient fait autant. »

Arte, 16 septembre 2017 (ici)

« Alors, décroissance ? Résolument oui ! Mais pour qui ? Et pour quoi ? Faisons décroître les richesses obscènes et les gaspillages des riches. Chez nous aussi. »

Nicolas Pluet, L'Humanité, 17 août 2017

« Les extrémistes qui s’ignorent se trouvent plutôt du côté de la pensée dominante - de la religion dominante - basée sur la croyance que l’innovation technologique et un retour de la croissance résoudront les problèmes actuels. »

Yves Cochet, ancien ministre, Libération, 23 août 2017

« La sacro-sainte croissance érigée en dogme absolu par nos sociétés capitalistes est une course sans fin où l'objectif est de produire, vendre et consommer davantage que l'année précédente. »

« La décroissance, qu'est-ce que c'est ? », une vidéo de francetveducation à voir ici

« La décroissance n’est pas le déclinisme. La décroissance involontaire peut devenir volontaire. Elle peut justement devenir inventive, créatrice. »

Olivier Abel, La Croix, 8 août 2017

« La décroissance, ce n’est pas la caricature de l’inverse de la croissance. Mais une volonté de décroître en termes de consommation d’énergie, de matières premières et de production de déchets. »

Philippe Bihouix, Libération, 1er août 2017.

« Je pourrais terminer en vous citant La Décroissance, par exemple. J’adore ce journal. Son dossier pour déradicaliser les fanatiques de l’innovation, parle du choix, et c’est courageux, de continuer la presse papier, parce que le net pollue, nous disent-ils, beaucoup plus et nous met dans les mains des multinationales du numérique. »

Natacha Polony, dernière revue de presse sur Europe 1, 7 juillet 2017.

« La Décroissance. Tout se passe comme si les scénarios les plus loufoques envisagés par ce journal devenaient réalité : l’ex-présentateur de l’émission “Ushuaïa” (TF1) promu ministre d’État ; un partisan du technolibéralisme qui accède à l’Élysée et ambitionne d’ubériser la politique. »

Le Monde diplomatique, juillet 2017

« En premier, je compte défendre l’idée de RESPECTER LES LIMITES DE LA NATURE, car nous n'avons qu'une Terre. Le mythe de l'illimité est destructeur et surtout, anti-naturel. »

Lionel Chambrot, candidat des objecteurs de croissance dans la 2e circonscription de Meurthe-et-Moselle, ici-c-nancy, 8 juin 2017

« Être écologiste aujourd’hui c'est se préoccuper d’avoir une vraie croissance. [...] Je ne crois pas à la décroissance. »

Emmanuel Macron, 9 février 2017.

 

« Il faudrait libérer l’homme de la nécessité asservissante de produire et de consommer toujours davantage. Le progressisme est en porte-à-faux avec les grands impératifs de notre temps que sont la décélération, la déconnexion et la décroissance »

Alain Finkielkraut, RCJ, 30 avril 2017.

« On devrait pouvoir tendre vers la décroissance. Ce sont d’ailleurs pour moi les héros des temps modernes les décroissants »

Michel Onfray, émission Polonium, 26 avril 2017.

« À l’heure où il est devenu nécessaire de repenser notre époque et où la décroissance apparaît comme la seule solution [les auteurs présentés dans Aux origines de la décroissance] avaient déjà perçu que le progrès est un mythe, que le développement incontrôlé mène à une impasse. Ils étaient visionnaires ! »

Pierre Thiesset, Le Berry républicain, 26 mars 2017 (voir ici)

« Il y a là-dedans [le livre Aux origines de la décroissance] une initiation à tous les penseurs qui permettent de comprendre comment la dignité humaine, la possibilité d’une vie décente, sont détruites par tous les dogmes qui aujourd’hui transforment le capitalisme en machine à profits »

Natacha Polony, Orwell.TV, 16 mars 2017 (voir ici)


l'Humanité, 16 mars 2017.


Le Figaro, 17 mars 2017

« Cet ouvrage [Aux origines de la décroissance] en forme de spicilège [recueil] propose cinquante noms pour cartographier la décroissance. L’enjeu est de parvenir à dénouer les fausses évidences du progrès technique et de ses ressorts destructeurs pour les rapports sociaux et l’environnement. »

« Aux origines de la décroissance, un recueil de portraits absolument passionnant et très pédagogique, publié conjointement par les éditions Le Pas de côté, L'échappée et Ecosociété, retrace, à travers cinquante penseurs, la filiation d'une pensée qui a creusé son sillon au XIXème et XXème siècle. »

Les objecteurs de croissance précurseurs du combat contre le Revenu universel

Revue L'Écologiste, par Vincent Cheynet, juin 2016 (lire ici).

« Tout mon livre devait être lu comme un soutien à la révolution culturelle accomplie par Podemos et aux combats des partisans de la décroissance ! »

Jean-Claude Michéa, Libération, 6 février 2017.

Michel Sapin, ministre de l'Économie et des Finances, France inter, 31 janvier 2017.

« La quête de 2, 2 et demi, 3 % de croissance, ça n’a plus de sens aujourd’hui. Ça n’a plus de sens. » « Et ça n’arrivera plus ? » « Je ne sais pas si ça arrivera. Mais si ça arrivera dans des conditions qui sont par ailleurs ni forcément créatrices d’emplois, ni forcément très respectueuses de la planète et de l’environnement. » [sic]

 

« Il vaut mieux lire le nouveau numéro de La Décroissance. Alors le journal passe au crible – c’est assez intéressant – les discours de Benoît Hamon et Yannick Jadot ; les deux candidats “écolos”. Pour Vincent Cheynet le mélange de revenu universel, de légalisation du cannabis et de transition à la fois verte et technologique n’aboutira, dit-il, qu’à zombifier des masses devenues surnuméraires devant des écrans, camées au shit, et recevant la becquée grâce à un revenu inconditionnel. Et puis il faut lire aussi dans ce numéro... »
Natacha Polony, Europe 1, 1er février 2017.

« Pour ma part, je défends une position qui va à l’encontre des valeurs capitalistes. Je suis pour la décroissance par la lutte contre le gaspillage et la recherche d’un mieux-vivre. »

Sabine Glauser, élue député en Suisse (24 heures, 22 janvier 2017)

« La France sur le chemin de la déconsommation »

Les Français « mangent mieux, et ils achètent donc des produits plus chers. C'est le bio, les produits locaux issus des PME. Les circuits de distribution dits alternatifs, comme les petites épiceries ou les marchés de plein air, progressent aussi. (...) On gaspille donc moins, on privilégie la qualité. Les spécialistes appellent cela l'“éconologie”, fille naturelle de l'économie et de l'écologie. »
Les Echos,
12 janvier 2017. (lire ici)

« Dans notre société où les inégalités économiques et sociales se creusent, on voit bien ce que provoque cette injonction à consommer : de la frustration et de la colère. (...) Sincèrement, je pense que nous n’aurons pas d’avenir sans décroissance ».

Célia Monseigne, maire PS de Saint-André-de-Cubzac en Gironde (Sud-Ouest, 27 décembre 2016).

« Rassemblant des textes de collaborateurs du journal La Décroissance et de figures intellectuelles françaises et étrangères, voici un recueil engagé qui ambitionne de défendre une écologie radicale face à l'idéologie destructrice de la croissance à tout prix. Des textes courts et percutants servis par une belle présentation sobre et élégante. »

« Coup de coeur » de la Bibliothèque municipale de Lyon.

« Je ne crois plus dans le mythe de la croissance ! »

Benoît Hamon, Politis, 14 décembre 2016.

« Ce débat entre croissance et décroissance est stupide. »

Benoît Hamon, Les Echos, 18 décembre 2016.

« La décroissance appelle à repenser les rapports sociaux, réévaluer les besoins, pour que nos sociétés ne soient plus structurées autour de l’impératif de croissance infinie. »

Pierre Thiesset, éditeur et journaliste à La Décroissance, Ouest France, 1 novembre 2016

« L'Observatoire société et consommation les [utopies] a soumises à un échantillon représentatif de Français, mais aussi d'Allemands, d'Italiens et d'Espagnols. (...) chaque répondant a été invité à donner une note de 0 à 10 exprimant son degré d'adhésion aux scénarios proposés et, finalement, à désigner l'utopie la plus proche de sa société idéale. C'est la décroissance qui arrive en tête. »

Philippe Moati, Le Monde, 20 octobre 2016

 

« Mais en termes de réflexion politique, peut-être vaut-il mieux ouvrir La Décroissance qui s’interroge : Devenons-nous des fauves ? Ludivine Bénard se lance dans une critique du concept de société liquide, très à la mode chez les libéraux et tous ceux qui font l’éloge de la mobilité. »

Natacha Polony, Europe 1, 5 octobre 2016

La décroissance à « Mille et une vies rêvées » sur France 2 avec Frédéric Édouin le 30 septembre 2016 (cliquez ici pour voir l'émission)

Jacques Testart, « La décroissance plutôt que le transhumanisme », Acteurs de l'économie, 19 septembre 2016

« Il existe deux façons principales de penser l'avenir à moyen terme. (…) celle du transhumanisme. D'un autre côté, la certitude que les limites de la planète sont presque atteintes, d'où l'obligation d'en économiser les ressources, mais aussi la conviction que le développement compétitif n'est pas viable ni humainement désirable, et qu'il faut lui opposer la sobriété volontaire, le partage et la convivialité. Venues de groupes en marge du système sous le nom de décroissance économique, ces idées gagnent progressivement en crédibilité »

« Côté décroissance, 39% [des sondés] estiment qu'un “changement radical dans l'organisation de l'économie et de la société, revenant à produire moins et à consommer moins” serait la meilleure manière de répondre au défi environnemental. »

ObSoCo pour la SNCF, fin 2015, sondage auprès de 12 074 personnes en France, Espagne, Allemagne, Etats-Unis, Japon, et Turquie. AFP, 20 juin 2016

« Je suis pour la décroissance : il faut croître dans certaines choses, comme la Recherche, mais décroître ailleurs, sur la consommation par exemple. »

Vikash Dhorasoo, footballeur international, Reporterre, 15 juin 2016

Natacha Polony, site Le Comptoir, 6 mai 2016

« [J'accorde à la décroissance] la place centrale, avec la nécessité de correctement définir le terme parce qu’apparemment, ce n’est toujours pas clair dans l’esprit des gens : la décroissance, ce n’est pas la récession. (...) La décroissance est une façon de nous émanciper, c’est le stade ultime de l’émancipation : ça nous permet de ne plus dépendre de grands groupes qui confisquent l’espace public, la nature, au profit d’intérêts privés. La décroissance est l’enjeu crucial de la société de demain. »

« Déjà, arrêter de se poser la question [“que faire ?”], et savoir réfréner Pensouillard [le hamster], quand il s’agite. C’est ce que le Dr Serge Marquis a baptisé “la décroissance personnelle”, et que les Grecs nommaient Tempérance, ou sôphrosune. (...) Dans ce petit livre, la pensée négative est ainsi théorisée une nouvelle fois, mais avec un humour inédit. »

Docteur Serge Marquis, auteur du best seller Pensouillard le hamster, petit traité de décroissance personnelle (2011, Canada), publié en France sous le titre On est foutu, on pense trop ! , comment se libérer de Pensouillard le hamster, éditions Point, 2015, Actualitté, 22 avril 2016

Hartmut Rosa, sociologue, M le magazine du Monde, 1er avril 2016

« A terme nous serons contraints à la décroissance. La question est de savoir si nous souhaitons la subir en raison d’un désastre (catastrophe écologique ou nucléaire) ou si nous voulons en être les acteurs. Il s’agit d’aller vers une société post-croissance surtout, avec un équilibre qui ne repose pas sur un besoin d’accélération permanent. Le souci est que nous continuons d’accélérer dans une société qui ne produit plus de croissance. Nous devons passer d’une stabilisation dynamique à une stabilisation d’adaptation… et tout reste à mettre en œuvre encore ! »

« Il faut donc retrouver le sens des limites pour préserver la survie de l'humanité. Le projet de la décroissance vise à sortir d'une société phagocytée par le fétichisme de la croissance. »

Serge Latouche, Le Point, 5 mars 2016.

Jean Louis Basdevant, Denis Clerc, Benjamin Dessus, Bernard Laponche, Denez Lhostis, Hervé Le Treut, Simon Laplace Georges Mercadal, Michel Mousel, Jacques Testart, « Une prise de conscience collective », Politis, 27 janvier 2016

« On assiste en parallèle à la diffusion d’une pensée de la “décroissance”, encore politiquement très marginale et généralement mal ressentie par une classe politique, restée majoritairement productiviste. Elle s’appuie sur la prise de conscience des limites physiques de la planète mais aussi sur le constat que la croissance des vingt dernières années n’a apporté aucune solution ni à la question de l’emploi ni à celle des inégalités. La question “dans quel monde voulons-nous vivre ?” vient alors naturellement se substituer à celle des possibilités physiques d’une croissance qui n’apparaît plus comme aussi souhaitable. »

« L’idée d’une croissance matérielle infinie dans un monde fini est bien l’utopie la plus folle qu’un esprit humain ait jamais conçue »

Jean-Claude Michéa, « Nous entrons dans la période des catastrophes », La Repubblica et Le Nouvel observateur, 26 décembre 2015.

Le Contre-sommet du 14 novembre ayant été annulé suite aux évènements du 13 novembre 2015, quelques heures auparavant (voir le communiqué ici), nous avons filmé le spectacle qui devait y être présenté en deux parties, le matin et l’après-midi : A VOIR ICI. Un spectacle tout public.

« Hélico » et « Oh mon bateau ! », de Nicolas et Maud Bertrand, le grand spectacle de la Contre-cop21 filmé

 

« COP21 : l’urgence de la
décroissance »

Fabrice Flipo, philosophe et chroniqueur à La Décroissance, Le Monde, 9 décembre 2015.


Denis Sieffert,
rédacteur en chef de l'hebdomadaire Politis, 2 décembre 2015.

« Je ne sais pas si le mot “décroissance” est le bon, mais c’est évidemment dans cette direction qu’il faut aller. Moins de gaz à effet de serre, c’est forcément moins d’énergie consommée. (...) On imagine le basculement économique que cela signifie. »

« On comprend qu’il risque d’y avoir un léger malentendu sur la notion d’écologie quand on lit les éditos de l’Opinion ou du Figaro. (...) dans le Figaro, Gaëtan de Capèle prévient “la ligne rouge à ne pas franchir serait de s’aventurer sur le chemin mortifère de la décroissance où voudraient nous entrainer les voyous qui se sont déchainés place de la République, mais aussi une partie de la majorité”. [sic] (...) Donc, les écolos sont des voyous, la décroissance, voilà l’ennemie et c’est par le marché qu’on s’en sortira. »

Natacha Polony, revue de presse d'Europe 1, 30 novembre 2015.


François Jarrige, historien et chroniqueur de La Décroissance, le 14 novembre 2015 pour l'hebdomadaire Réforme.

« Notre Contre-sommet a pour objet certes de dénoncer l’enfumage que représente cette 21ème COP mais aussi de faire se rencontrer les objecteurs de croissance venus des six coins de l’hexagone. Bien que les attentats aient conduit à une annulation officielle que l’on comprend bien, bien que les médias et certains politiques entonnent déjà le refrain démagogique de l’appel à “l’union sacrée” et de la guerre contre la terreur, le débat a eu lieu et devra se poursuivre. Les urgences politico-médiatiques et l’actualité ne doivent pas nous détourner de penser les impasses de notre modèle thermo-industriel, l’unanimisme factice des temps de crise et de deuil ne doit pas nous empêcher de rester réalistes et critiques à l’égard des politiques des États et des entreprises géantes. »

« La Décroissance, qui se dit 1er journal d'écologie politique, se moque à sa une de ce choix que nous faisons (...) "Plutôt mort que piéton" et le journal lance son Contre-sommet pour la mi novembre : "Quand les divers responsables de la ruine de la planète, écrit le journal, viennent donner des leçons de morale écologique à la population, c’est la cause de l’écologie qu’ils discréditent..." Le journal pointe d'ailleurs la responsabilité de la science et de la technique dans la surconsommation et dénonce la tyrannie de la finance et du marché. "La croissance verte n'est pas la solution" nous dit La Décroissance, mais la continuation du problème. (...) Sauver le monde par la technique au service de la croissance, finalement qu'elle soit verte ou transhumaniste, c'est la même philosophie. »

Natacha Polony, revue de presse d'Europe 1, 3 novembre 2015

 

« 34 % des jeunes estiment qu'il faut changer totalement notre mode de vie et prôner la décroissance »

Sondage d'Odoxa pour les Presses universitaires de France (PUF), rendu public le 29 septembre 2015, « Près de 3 jeunes sur 4 ne croient pas au succès de la COP21 » (Le Point, AFP).

« Le mot “décroissance” fait très peur. On croit qu'on va chuter, régresser. Mais, de toute façon, les Européens - et les Français en premier - régressent déjà. Notre niveau de vie baisse. A partir de là, soit on le subit totalement et on continue de fantasmer un monde qui ne sera plus le nôtre, soit on le prend de façon positive et on décide de changer de style de vie et de s'orienter vers des choses plus intéressantes. Il faut tout refaire en plus petit, même si c'est très exigeant. »

Dominique Bourg, professeur à l'université de Lausanne, Francetvinfo, 10 septembre 2015..

« Il est pour moi, comme pour beaucoup d'autres, évident qu'affirmer être de gauche ou prôner une quelconque écologie politique sans être antiproductiviste n'est qu'une mystification (...). Tout autant continuer à soutenir une politique de pure diversion sociétale et culturelle, dont le seul but est d'abolir tout repère social et politique »

Thierry Noël, candidat pour la décroissance aux élections législatives partielles de 3e circonscription de l'Aveyron, La Dépêche, 3 septembre 2015

« Déserteurs du Capital, militantes d’une simplicité volontaire... (...) Ces parcours (une cinquantaine) relatés initialement dans le journal La Décroissance redonnent goût à la politique. »

Le Monde diplomatique, Christophe Goby, Août 2015

« C’est un mouvement de fond : des dizaines de milliers de Français ont choisi de vivre à contrecourant. Ils pratiquent un anticonformisme qui consiste à refuser le mode de vie matérialiste occidental axé sur la consommation, la réussite sociale, la possession de biens. »

La Montagne en Creuse, 25 mars 2015, à propros du livre
Vivre la simplicité volontaire, histoire et témoignages, par La décroissance. Coordonné par Cédric Biagini et Pierre Thiesset paru aux Éditions L’échappée et Le Pas de côté, 2014 Commander ici

« Notamment dans l'écologie, on a enterré cette veine conflictuelle qui existait dans les années septante au bénéfice d'une visée consensuelle, comme s'il s'agissait toujours de dépasser les clivages qu'il peut y avoir entre le pédégé d'une grande entreprise et le dernier de ses employés, alors que pour moi la politique c'est exactement le contraire »

Mirko Locatelli, rédacteur du journal d'objecteurs de croissance suisse Moins!, Radio télévision Suisse, 4 août 2015.

« L'économie circulaire va faire pschitt de la même manière que le développement durable. »

Philippe Bihouix, ingénieur centralien et auteur de L’Âge des low tech (éditions Le Seuil, 2014), Radio télévision Suisse, 6 août 2015.

« La décroissance c'est le seul moyen qu'on ait trouvé en tous cas pour contrecarrer un autre slogan mystificateur lancé par une bande de criminels en cols blancs – qui s'apelle le World Business Council for Sustainable Development – et qui est le développement durable. »

Serge Latouche, objecteur de croissance et professeur émérite d'économie à l'Université d'Orsay, Radio télévision Suisse, 5 août 2015.

« La Décroissance (...) formidable magazine, revient dans son numéro d’été sur ceux qu’ils appellent les “écotartufes” avec mention spéciale justement pour Laurent Fabius et sa COP21 mais il faut surtout lire dans ce numéro double, un spécial Contre-sommet mondial sur le climat, des textes comme celui du philosophe Jean-Claude Michéa : “Décroissance ou barbarie” ».


La revue de presse de Natacha Polony, Europe 1, 7 juillet 2015

Suisse : « Jérôme Christen, qui bénéficiait du soutien du PBD, des Vert’libéraux et du PDC vaudois, l’a en effet emporté avec seulement 7 voix d’avance (1197 contre 1190, 34,18% contre 33,98%) sur le candidat indépendant Yvan Luccarini. (...) Yvan Luccarini, qui met en avant les idées de décroissance, échoue donc de peu au poteau. »

24 heures, 5 juillet 2015

Suisse : « Le PS et les Verts de Vevey se rangent derrière le candidat de la décroissance »

24 heures, 16 juin 2015

« On ne peut pas créer de sociétés véritablement durables sans tourner le dos à la démesure et réduire notre consommation et notre niveau de vie. »

Yvan Luccarini, candidat aux élections municipales de Vevey en Suisse, 24 heures, 27 mai 2015.

« L'emploi du mot “décroissance” par le pape a fait beaucoup parler. (...) Le pape ne l'envisage pas sous l'angle du seul chiffre : “Moins est plus”, dit-il. C'est-à-dire qu'avoir moins, c'est peut-être grandir plus... »

Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, La Vie, 25 juin 2015.

« Le pape ne prône pas
la décroissance »

Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente du parti « Les Républicains » de Nicolas Sarkozy, L'Est républicain, 23 juin 2015.

« L'heure est venue d’accepter une certaine décroissance dans quelques parties du monde. »

Pape François, Lettre encyclique Laudato si’

« Maud Fontenoy est la seule personne qui donne de la crédibilité à l'écologie, à la protection de l'environnement, et qui a compris que la défense de l'environnement c'était concilier la nécessité de la croissance pour donner la l'emploi [sic] aux gens et même temps protection de l'environnement [re-sic]. Y'a pas beaucoup de gens qui l'ont compris et qui ont le courage d'assumer ce choix. »

Nicolas Sarkozy, 4 juin 2015

Signez, relayez et faites signer, la pétition "Débarquons Maud Fontenoy des écoles" pour protéger nos enfants

« La décroissance nous conduirait tout droit à la guerre civile »

Michel Rocard, 84 ans, La Tribune, 29-5-2015

« Les objections diagnostiquent et dénoncent aussitôt les prophètes de malheur comme le symptôme d’une société sur le déclin, qui ne croit plus au progrès. Ces stratégies de l’aveuglement sont absurdes. La démocratie sera la première victime de l’altération des conditions universelles d’existence que nous sommes en train de programmer. Les catastrophes écologiques (...) ébranleront les équilibres géopolitiques et seront sources de conflits. (...) Lorsque l’effondrement de l’espèce apparaîtra comme une possibilité envisageable, l’urgence n’aura que faire de nos processus, lents et complexes, de délibération. Pris de panique, l’Occident transgressera ses valeurs de liberté et de justice. Pour s’être heurtées aux limites physiques, les sociétés seront livrées à la violence des hommes. Nul ne peut contester a priori le risque que les démocraties cèdent sous de telles menaces. Le stade ultime sera l’autodestruction de l’existence humaine, soit physiquement, soit par l’altération biologique. Le processus de convergence des nouvelles technologies donnera à l’indi­vidu un pouvoir monstrueux capable de faire naître des sous-espèces. C’est l’unité du genre humain qui sera atteinte. Il ne s’agit guère de l’avenir, il s’agit du présent. (...) L’idéologie du progrès a mal tourné. (...) Les enjeux, tant pour la gouvernance internationale et nationale que pour l’avenir macroéconomique, sont de nous libérer du culte de la compétitivité, de la croissance qui nous ronge et de la civilisation de la pauvreté dans le gaspillage. (...) si nous n’agissons pas promptement, c’est à la barbarie que nous sommes certains de nous exposer. Pour cette raison, répondre à la crise écologique est un devoir moral absolu. Les ennemis de la démocratie sont ceux qui remettent à plus tard les réponses aux enjeux et défis de l’écologie. »

Michel Rocard (avec Dominique Bourg et Floran Augagneur) « Le genre humain, menacé », Le Monde, 2-4-2011.

« Yves-Marie Abraham, le Français de HEC qui défend la décroissance au Québec »

La Tribune, 27 mai 2015.

Pablo Servigne, ingénieur agronome et docteur en biologie, co-auteur de Comment tout peut s'effondrer, éditions du Seuil, 2015. La Vie, 20 mai 2015

« La croissance économique est devenue non seulement toxique, mais également impossible : nous avons atteint de nombreuses limites physiques de notre planète, et la technologie ne pourra plus les repousser indéfiniment. La deuxième est que nous ne pouvons physiquement pas découpler la croissance économique de l'extraction de minerais et de la consommation d'énergies fossiles. (...) L'économie verte a paradoxalement besoin de croissance et de pétrole pour se développer. (...) Nous n'avons pas d'autre choix que d'affronter “la grande descente énergétique” le plus lucidement, consciemment et pacifiquement possible. (...) nous n'y échapperons pas. »

Gilbert Favreau, président du conseil départemental des Deux-Sèvres

Tous Charlie

Dans La Nouvelle République du 21 mai 2015, on lit que le président du conseil départemental des Deux-Sèvres, Gilbert Favreau, a fait annuler un débat intitulé « L'urgence de ralentir », programmé le 23 avril à Parthenay. Motif du politicien : « “J'avais donné des instructions, après des remarques autour de moi, pour que cette conférence-là sur la décroissance soit retirée du programme”, la décroissance s'avérant, selon lui, contradictoire avec son programme électoral appuyé sur la croissance et le développement économique », rapporte le quotidien régional. Victime de la censure, le dessinateur de bédé Philippe Squarzoni, auteur de Saison brune (éd. Delcourt, 2012), dit sa surprise : « Si, au motif qu'on est contre la décroissance, on décide qu'il ne faut pas de débat sur la décroissance, je ne suis pas sûr que ce soit la bonne position. À mon sens, les élus ont plutôt intérêt à assister personnellement à ce genre de rendez-vous pour y exposer leurs points de vue et débattre avec les gens dans la salle. » Nous sommes tous Charlie, comme diraient les politiques épris de liberté d'expression.

« Il [Alain Juppé] déclare rejeter “la décroissance (voulue par les) écologistes intégristes” »

L'Usine Nouvelle, 30 avril 2015

« Faut-il faire de la décroissance ? Je pense que dans les pays pauvres, il faut de la croissance et qu'ailleurs, là où l'on gaspille, il est nécessaire d'envisager une forme de décroissance. »

Alain Juppé, AFP, 4 décembre 2009

« Aussi paradoxal que cela puisse paraître, il est donc un fait que les “richesses” créées par l’économie dite de croissance n’ont représenté pour les pauvres que des sources nouvelles de précarisation et de misère. »*

Décès de Majid Rahnema, 1924-14 avril 2015, diplomate iranien et précurseur de la décroissance (*La Décroissance n°23, septembre 2004).

« Décroissance ne signifie pas “croissance négative”, récession, mais rupture avec un système social, économique et idéologique voué à l'augmentation permanente de la production et la consommation. »

Olivier Rey, chercheur au CNRS et professeur à la Sorbonne, auteur de Une question de taille (éditions Stock, 2014) Philosophie magazine, avril 2015. Lire sur ce sujet : « Quand Christophe Barbier, rédacteur en chef de L’Express, raconte n’importe quoi sur un livre sur la décroissance... »

« Le nouveau clip de Stromae ou l'avènement de la décroissance numérique ». Francetvinfo, 1-4-2015

« Le journal [La Décroissance] a bénéficié d’une promotion involontaire de la journaliste Pascale Clark : “Vous l’avez probablement remarqué, on vous présente sinon comme des arriérés, parfois comme des sectaires, voire des fous. (...) Peut-être que vous dégagez ça, non ?” (France Inter, 9 février 2015). »

Le Monde diplomatique, avril 2015.

« Le développement durable envoie un faux signal, celui que la croissance infinie dans notre monde fini est possible. »

Éric Pineault, économiste et professeur à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), La Presse (Canada), « La croissance, un modèle qui arrive à ses limites », 30 janvier 2015.


Journal télévisé de 20 heures le mercredi 28 janvier 2015

« Il [le livre Croissance zéro de Patrick Arthus] ne s’agit en rien de l’un de ces plaidoyers utopiques et irresponsables pour la décroissance, qui voient dans une misère croissante la clé du bonheur des peuples, dans un mode de vie étriqué et médiocre, la voie vers la félicité. »

Laurent Joffrin, directeur de publication de Libération, 23 janvier 2015.

« Moi j'aimerais bien qu'on amorce une décroissance à tous les niveaux. Qu'on consomme moins. Qu'on se libère des biens matériels. Et qu'on en revienne aux besoins fondamentaux de l'homme : manger et avoir chaud. La logique économique d'aujourd'hui, c'est de fabriquer des besoins. »

Bouli Lanners, comédien, scénariste, metteur en scène et réalisateur belge, Le Soir, 5 janvier 2015.

« La récession qui s'annonce n'est pas une forme de décroissance. Car la décroissance voulue par certains est une notion solidaire et équitable. »

Bernard Maris (France Inter, 14 octobre 2008) assassiné le 7 janvier 2015.

« Le drame français, le drame politique, le drame culturel, le drame de chacun de nous, l’origine de la désespérance, c’est que nous avons compris qu'il faut que nous décroissions pour que les autres croissent. »

Jean d’Ormesson, France 2, 28 décembre 2014.

 

La Décroissance présente : Super Soral SS

Après sa superproduction « Colibri le décroissant », La Décroissance présente « Super Soral SS, Les Avengers de la croissance », son nouveau bleuqueubeusterre pour démarrer sur les chapeaux de roues l'année 2015. Retrouvez-y vos héros et super-héros favoris : Captain A, Consoman, Super décroissant, Super Soral SS, les Femen volantes, Stef le décroissant, Nicolas Bertrand, Luc Férire, Jeanne d'Arc, Philippe Pétain, Yvan l'escargot ; une distribution exceptionnelle réunie dans un film aux effets spéciaux jamais vus !
Casseurs de pub - La Décroissance vous souhaite d'ores et déjà une super année 2015 et vous présente ses super vœux !

La décroissance vue par Le Monde, 18 décembre 2014


« La décroissance, je ne sais pas ce que c’est »

Laurent Fabius, Libération, 5 décembre 2014.


Vivre la simplicité volontaire Histoire et témoignages Coordonné par Cédric Biagini et Pierre, Thiesset Préface de Vincent Cheynet et Bruno Clémentin Co-édition avec Le pas de côté, 20 euros.

 

« La simplicité volontaire cela veut dire essayer de pratiquer au quotidien la décroissance, c’est-à-dire refuser l’accumulation infinie, refuser le slogan sarkozyste “travailler plus pour gagner plus” qui est un triomphe de l’idéologie capitaliste, ça veut dire faire un pas de côté. »

Catherine Thumann, journaliste, à l'occasion de la sortie du livre Vivre la simplicité volontaire, Histoire et témoignages, par La Décroissance (co-édition l'échappée avec Le pas de côté) sur Radio Galère le 18 novembre 2014. Ecouter ici.

« La croissance sert de justification dans le présent à la suppression de la liberté au nom d'une plus grande liberté future. Elle est motif, argument à tous les sacrifices. Sacrifier la liberté à la croissance : avec plus ou moins de rigueur, tous les États tiennent ce langage. C'est-à-dire sacrifier aujourd'hui à un lendemain toujours reporté. »

15 novembre 2014, décès de Serge Moscovici (in De la nature pour penser l'écologie, éditions. Métailié, 2002).


Luc Semal, maître de conférences au Muséum national d’histoire naturelle, Le Monde, 5 novembre 2014.

« Depuis les années 1970, la conviction qu’il existe des limites à la croissance est l’un des traits caractéristiques de la pensée écologiste dans le champ politique. C’est une idée profondément subversive, qui suggère de réviser de fond en comble notre imaginaire politique, aujourd’hui phagocyté par l’espoir d’une croissance salvatrice. Les autres grandes familles idéologiques ont certes reconnu la crise écologique et développé des discours sur l’environnement, mais elles peinent à reconnaître que la croissance peut ou doive un jour s’arrêter. Elles maintiennent leur conviction que le progrès technique permettra de toujours repousser la finitude des ressources et de l’espace. »


« Alors on suggérera à Xavier Beulin la lecture du magazine La Décroissance, un magazine d’affreux “khmers verts” qui interroge le philosophe Olivier Rey sur la notion de mesure, et sur ce moment où ce qui était un progrès se retourne pour virer au cauchemar. La mesure une notion chère au cœur de la pensée d’Aristote... »

Natacha Polony, Europe 1, 30 octobre 2014.

« La lutte contre le réchauffement de la planète doit passer par l'innovation plutôt que par la décroissance. »

Arnold Schwarzenegger, Le Figaro,
9 octobre 2014.

« Moi je suis pour la décroissance. »

Natacha Polony, Le Figaro.fr, 9 octobre 2014.


Julien Aubert, député UMP, Assemblée nationale, lundi 06 octobre 2014.

« Nous voulions préciser les termes de “transition énergétique” car derrière cette expression, c’est en réalité une autre économie que vous voulez : vous défendez un modèle anticapitaliste fondé sur les stratégies altermondialistes, un modèle dit de “sobriété énergétique”, en fait un modèle de décroissance. (...) C’est un terme qui renvoie aussi aux théories de la décroissance et à l’idée que, de toute façon, nous sommes dans un monde aux ressources finies. (...) J’ai beaucoup de respect pour ceux qui luttent dans le mouvement altermondialiste, pour les gens qui pensent nécessaire d’aller vers une stratégie de la décroissance : peut-être ont-ils raison. »

« On est dans un nouveau paradigme économique. On est dans un nouveau monde. C’est un monde de croissance faible ou de croissance zéro. C’est un monde auquel il va falloir s’accommoder, qui a de nouvelles règles. (...) Il est clair qu’il va falloir accompagner l’augmentation du chômage lié à la décroissance. »

Marc Fiorentino, économiste, France culture, 2 octobre 2014.

« Alors si vous voulez vous désintoxiquer à la consommation, vous lisez le magazine La Décroissance. A côté d’un article justement sur le pic de pétrole, et d’un entretien avec le philosophe Dany-Robert Dufour sur la Gauche, le libéralisme et le progressisme qui décrypte les véritables clivages aujourd’hui, on peut lire un entretien avec une sociologue argentine qui s’interroge sur le nouveau pouvoir de prescription des économistes et la façon dont ils font accepter le dogme de la consommation et de la croissance. Eh oui il nous manque toujours un objet inutile. »

Natacha Polony, Europe 1, 30 septembre 2014

 

« Je le redis, mourir riches et puissants en pleine croissance ou durer dans le bon sens décroissant ? Vaste débat. Moi j'ai ma réponse. »

Périco Légasse, journaliste et critique gastronomique, Le Figaro, 14-7-2014.


Jean-Luc Ginder, Les Echos, 15 septembre 2014

« La croissance de la France est égale à zéro depuis sept ans et on constate une décroissance continue des gains de productivité depuis une quinzaine d’années. (...) Il existe une règle de base en économie qui explique qu’on ne sait pas gérer démocratiquement à moyen et court terme un pays sans croissance. (...) La fin d’année 2014 sera dramatique pour la France, car de la crise sociale brûlante qui s’échafaude en ce moment naîtra une crise institutionnelle qui pousse à lancer un véritable cri d’alarme. La situation est extrêmement grave. Le risque réel d’implosion fin 2014 du système économique français est sérieux. L’implosion annoncée pourrait entraîner un conflit sociétal humain source de violences physiques dans les zones urbaines où résident les Français aux ressources faibles et les classes moyennes inférieures. Le danger est réel. Le danger est imminent. Les indicateurs sont dans le rouge. L’alarme s’est déclenchée. »

Denis Sieffert, rédacteur en chef de Politis, éditorial du 4 septembre 2014.

« Il faudrait en vérité que beaucoup de choses changent. Bien plus encore que n’ose l’espérer Manuel Valls. En renonçant par exemple à la religion de la croissance. Le récent rapport du très libéral Conseil d’analyse économique nous le dit : il n’y aura peut-être plus jamais de croissance. Du coup, c’est le discours officiel qui est ringardisé. Et c’est peut-être un autre rapport à la consommation (la “sobriété” ou la « décroissance » ?) (...) qu’il faudrait replacer au cœur du débat public. »

John Burnside, romancier et poète écossais, auteur de l'Eté des noyés (éditions Métailié, 8-2014), Marianne, 24 août 2014.

« On ne peut pas échapper au désastre écologique par le capitalisme industriel. J'en appelle à André Gorz : “La décroissance est donc un impératif de survie. Mais elle suppose une autre économie, un autre style de vie, une autre civilisation, d'autres rapports sociaux. En leur absence, l'effondrement ne pourrait être évité qu'à force de restrictions, rationnements, allocations autoritaires de ressources caractéristiques d'une économie de guerre...” »

« On devra trouver autre part que dans l'attente d'une croissance effrénée une réplique à la montée des inégalités, à la fracture croissante entre villes et campagnes, à l'exclusion des moins qualifiés, bref au malaise social qui couve. »

Yves Morvan, professeur émérite des universités, ex président du Conseil économique et social régional de Bretagne, « Ne plus compter sur la croissance », Sud-Ouest, 19 août 2014.

Emily Loizeau, chanteuse et compositrice, France inter, 17 août 2014.

« Le gros mot d'aujourd'hui qui est une forme de “décroissance”. Je crois à ça vraiment fondamentalement. Je crois que on ne peut pas l'éviter et je crois que c'est être moderne en fait que d'essayer de réfléchir à ça et de réfléchir comme ça. Je pense que ce n'est pas du tout être passéiste mais bien au contraire se placer dans son temps. »

France inter, 14 août 2014 :

« La décroissance, un concept selon lequel l’excès de croissance est néfaste pour l’environnement, et plus globalement, l’humanité, peut-elle être une option ? »

Thomas Coutrot, économiste et statisticien, chef du département « conditions de travail et santé » à la DARES au Ministère du Travail et de l'Emploi :

« La croissance infinie dans un monde fini est une absurdité. Il faut que nous organisions nos économies autrement »

« La croissance est une infamie. Les publicitaires ont créé la confusion entre croissance et activité. Et vive le journal La Décroissance, dont le dernier numéro passe une belle avoinée au philosophe de la croissance, Luc Ferry ! »

Bernard Maris, économiste, membre du conseil général de la Banque de France, Charlie Hebdo, 2-7-2014

« Le journal La Décroissance vous a prévu pour cet été le cahier de vacances le plus fabuleux qui soit : un portrait des penseurs qui depuis le XIXe siècle ont développé une critique de la civilisation industrielle, de Tolstoï à Jean Giono... »

Natacha Polony, mardi 8 juillet 2014, Europe 1

Un numéro exceptionnel de La Décroissance en kiosque le 11 juillet 2014

Le numéro double de La Décroissance de juillet-août « Géants d'hier, néant d'aujourd'hui » est en kiosque le vendredi 11 juillet 2014. Un numéro exceptionnel avec les contributions de Serge Latouche, Stéphane Lhomme, Alain Accardo, Dominique Bourg, Jean-Claude Michéa, Jacqueline Kelen, Aurélien Bernier, Michael Löwy, Bernard Legros, Jean-Pierre Gicquel, Bertrand Méheust, François Brune, Alain Gras, Bruno Clémentin, Vincent Cheynet, Alexis Escudero, Raoul Anvélaut, Mathieu Colloghan, ‎Jacques Allaire, Édouard Schalchli, Patrick Marcolini, Daniel Cérézuelle, François Jarrige, Patrick Chastenet, Patrick Vassort, Frédéric Rognon, Renaud Garcia, Françoise Gollain, Charles Jacquier, Thierry Paquot, Laurent Fournier, Philippe Gruca, Pierre Thiesset, Pierre Druilhe, Jean-Luc Coudray, Fabrice Flipo, Oskar Slingerland, Thierry Brulavoine, Professeur Foldingue, Andy Singer, Nardo, Jean-Luc Debry, Roland Gori, Adonis alias Lionel Girard alias Nicolas Bertrand, Stéphane Torossian.

COLIBRI LE DECROISSANT EN
AVANT-PREMIERE MONDIALE !


« Retrouvez tous vos héros préférés : Stef le décroissant, Nicolas Bertrand, Pierre Skiphi, Michel-Ed Lepaclerc, Denis Chersoux, Yvan l’escargot et tous les animaux de la forêt dans le nouveau dessin animé du journal La Décroissance ! Une superproduction tout en couleurs qui réjouira petits et grands. En exclusivité mondiale le jeudi 26 juin 2014 sur internet seulement. Le blockbuster de l’été ? Colibri le décroissant assurément ! »

 

« Le soit disant “développement durable” est une illusion car il fait aussi appel de façon toujours croissante aux métaux et minéraux non renouvelables y compris aux terres rares. (...) Tant que notre système économique demandera une croissance infinie aucune réforme ne sera possible. »

 

Serge Haroche, prix Nobel de physique, France info, 13 avril 2014.

« Le graal de tous les hommes politiques c’est la croissance, la croissance, la croissance. Mais la croissance obéit à une loi terrible qui est la loi exponentielle. Une croissance de 3% par an, qui serait le rêve de nos dirigeants, si elle est soutenue pendant 25 ans, elle produit un doublement de nos dépenses économiques. Et la terre est finie, nos ressources sont finies. »

Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie : « En marge de la crise : émergence d'une frugalité choisie" » avril 2014.

« Le choix d’une moindre consommation
et du “consommer mieux” se diffuse. N’est-on pas au début d’une nouvelle phase, celle de la frugalité, née à la fois de la mise en place
d’une norme sociale écologique et d’un ralentissement durable du pouvoir d’achat ? Si la crise conduit au report d’achats de biens durables, les questions relatives au bien-être, au bonheur et à la mise en place d’une slow economy émergent. Cela se traduit, pour une partie croissante de consommateurs, par le choix d’une frugalité volontaire. Après le bien-être matériel, l’argent, la réussite sociale et la sécurité physique, d’autres préoccupations prennent ainsi de l’importance : le temps libre, la réalisation de soi et plus généralement le sens de la vie. »

Nasa : « Les changements technologiques augmentent l’efficacité des ressources, mais aussi la surconsommation »

« Pour éviter ce scénario noir [un effondrement de notre civilisation], encore faudrait-il modifier radicalement nos habitudes pour mettre fin à la fois à la surconsommation, et réorienter nos politiques afin de rendre la répartition des richesses plus équitable. En somme, un programme décroissant et anti-capitaliste que l'on ne s'attendait pas à voir issu de la Nasa. » Le Nouvel observateur, 19-3-2014.


Thomas Legrand, chroniqueur à France inter, 13 mars 2014.

« C’est l’union sacrée (...) de l’extrême gauche à l’extrême droite c’est la croissance. On ne diverge que sur les moyens de la stimuler (...) Seuls les écologistes questionnent la nature de la croissance mais ils ont abandonné le discours qui conteste sa nécessité. Ils préfèrent parler d’une autre croissance ou d’une croissance soutenable plutôt que de la remettre en cause de façon trop explicite. (...) [Les objecteurs de croissance] opposent à leur tour un principe de réalité lui aussi imparable. ( ...) En réalité, quoi que l’on pense de leurs thèses, ce sont eux les vrais révolutionnaires. Ils le sont beaucoup plus que ceux qui se présentent comme radicaux à gauche de la gauche ou à la droite de la droite. »


Michel Blay, Président du Comité pour l’histoire du CNRS, journal du CNRS, 31 janvier 2014

« La course permanente à l’innovation qui implique de relever de multiples défis technologiques, de la biologie de synthèse aux nanotechnologies (on peut rajouter autre chose…), conduit inévitablement à l’épuisement des ressources et à la pollution. Parallèlement, nous sommes confrontés à la solitude au travail dans l’oubli du sens des métiers et dans l’automatisation normalisée des gestes. Nous nous épuisons également. (...) L’innovation, devenue ces derniers temps “innovation permanente”, c’est donc toujours, dans un cas comme dans l’autre, du plus à consommer et à produire. »


« Le problème de l'idéologie de Progrès, qui est née au milieu du XIXème siècle, c'est qu'elle enfermait l'avenir, qu'elle bloquait toutes les alternatives. »

L'historien François Jarrige, chroniqueur à La Décroissance, était présent le 28 février 2014 sur la plateau de l'émission Ce soir ou jamais sur France 2. François Jarrige vient de publier Technocritiques. Du refus des machines à la contestation des technosciences aux éditions La Découverte.

 

Marie Duru-Bellat, professeure de sociologie à Sciences Po-Paris, Observatoire des inégalités, 27 février 2014.

« En premier lieu, il faut prendre à bras le corps la question de la décroissance, même s’il s’agit d’une notion taboue politiquement, difficile à promouvoir. Pourtant, chacun sait aujourd’hui qu’elle est incontournable - dans un monde fini, on ne peut compter sur l’accroissement de la taille du gâteau - et qu’elle n’a de sens que couplée avec une redistribution des richesses. Le défi est alors de convaincre à la fois les Etats et les personnes, ce qui exige des institutions, des régulations et des mobilisations se situant à des niveaux différents. »

« Là encore je vous conseille de poursuivre la réflexion dans le journal La Décroissance. Un article sur un livre Les Couleurs de l’inceste écrit par le psychanaliste Jean-Pierre Lebrun explique en quoi les sociétés libérales, fondées sur la croissance, sont des sociétés qui, selon lui, opèrent symboliquement la levée de l’interdit de l’inceste par une idéologie qui est celle du refus des limites. »

Natacha Polony, Europe 1, 5 février 2014.

« La croissance ne relève ni du mythe ni de la volonté d'hommes politiques ou de chefs d'entreprise. Elle est, dans son immense majorité, le produit d'un apport énergétique. »

Vincent Cheynet, rédacteur en chef de La Décroissance, Le Berry républicain, 7 janvier 2014.

 

« L'activiste et comédien Alessandro Di Giuseppe multiplie les happening dans les rues au nom de la décroissance. Ce pape de cette église déjantée est en train de boucler sa liste de candidats pour les municipales à Lille. »

Métronews, 11 décembre 2013

« Progrès, que ton nom soit sanctifié »


Par Pierre Thiesset, éditeur et journaliste, à lire dans le numéro de décembre de La Décroissance (105) :« Le 23 novembre 2013, dans le temple du Cnit (Centre des nouvelles industries et technologies), le Parti socialiste réunit quelques dizaines de dévots pour réactiver la foi dans le Progrès face aux idéologies du déclin. Voici une petite sélection des lieux communs déversés par ces perroquets interchangeables, idolâtres de la Croissance, de l'Innovation, de la Recherche, de la Compétitivité, de la Science et de la Technique. Un seul mot d'ordre : mobilisation générale pour le PIB. Une rhétorique qui se prétend à la pointe de la modernité, mais que Bernard Charbonneau démontait déjà dans son livre Le Changement »


Voir les événements antérieurs

 

 

 


 

 

« Si nous voulons éviter cette sorte de carnage que nous recontrerons si nous atteignons les niveaux d’émission prévus par la science, la réduction du carbone doit être conduite soigneusement vers ce que Anderson et Bows décrivent comme une “ immédiate et radicale décroissance aux Etats-Unis, en Europe et autres nations bien-portantes.” »

NewStatesman, 29-10-2013. Kevin Anderson est le responsable du Tyndall Center, en Grande-Bretagne, un des principaux centres de recherche sur le climat.

« Le modèle actuel est insoutenable. C’est pourquoi il nous faut bien réfléchir autrement. Je plaide pour une décroissance sélective qui repose sur le fait de s’interroger sur nos véritables besoins. Promouvoir une forme de “tempérance solidaire” peut devenir un moyen pour un projet de société passionnant, pour mieux vivre ensemble. »

Cécile Renouard, économiste, auteur de Éthique et entreprise, pourquoi les chrétiens ne peuvent pas se taire, (éditions de l’Atelier, 2013) , La Croix, 21 novembre 2013.

« Il faut vite abandonner le dogme de la croissance »

Pierre Rabhi, France Info, 14 octobre 2013.

« Nous pensons que notre manière actuelle de vivre est normale, bien qu’elle soit en fait une aberration dans l’histoire humaine. »

Joseph Tainter, auteur de L’Effondrement des sociétés complexes, (éditions Le Retour aux sources, 2013), La Décroissance n°103, octobre 2013. En kiosque

 

« Dans bien des cas (notamment celui des transports) même la croissance zéro est insuffisante, il faut envisager une diminution. Si cela vous effraye, dites-vous que les courbes ascendantes de production d’autos seront remplacées par celle d’eau et d’air purs... »

Bernard Charbonneau, 1990, Le Changement, aux éditions le pas de côté, octobre 2013.

« Notre modèle de prospérité actuel, basé sur la croissance, n’est pas viable à long terme. »

Niko Paech, professeur d'économie à Oldenburg, Arte, reportage de 52 minutes « Moins c'est mieux », 1er octobre 2013 (voir ici)


 

« Plus de productivisme, ou de consumérisme, ne peut pas guérir les maux du productivisme. (...) Le progrès technique a engendré non pas une économie mais au contraire une augmentation des consommations. »

Jacques Blamont, astrophysicien et père du programme aérospatial français, à lire dans La Décroissance d'octobre 2013.

Libération, le journal qui hait La Décroissance


« C’est donc, dès maintenant, non pas seulement une “croissance zéro” comme l’avait proposé le Club de Rome, mais une décroissance de la consommation des plus riches qui est nécessaire. »
Albert Jacquard (23-12-1925-11-9-2013), Mon utopie, éds Stock 2006.

« [Les principales organisations environnementales] ont fait plus de dégâts que les négationnistes climatiques de droite. Si on a perdu tellement de temps, c’est bien à cause d’elles (…) le niveau de réduction des émissions dont nous avons besoin dans les pays développés est incompatible avec la croissance économique. (...) Nous avons globalisé un modèle économique insoutenable d’hyperconsommation. Il se répand dans le monde avec succès, et il nous tue. (…) Les groupes environnementalistes n’ont pas été les spectateurs de ce phénomène, ils en ont été les partenaires. Ils voulaient en faire partie. »

Noami Klein, Earth Island Journal traduit par Reporterre.net

« Mais au fait, pourquoi croître ? Et comment le faire au sein d’un monde fini ? Le “toujours plus” est-il seulement possible ad vitam aeternam quand nous naviguons sur un esquif qui a ses limites ? À force de puiser dans les soutes de la terre, nous allons évidemment en épuiser les réserves. Un enfant le comprendrait. (...) La croissance, déesse moderne, est marchande d’illusions. (...) Si chacun n’a dans l’idée que de voir croître le niveau de sa propre abondance, d’épaissir le matelas de son confort et de sa consommation, il n’y a pas de raison que cette course sans fin et sans frein s’arrête autrement que dans une catastrophe. »

Bruno Frappat, journaliste, La Croix, 13 septembre 2013

« Aujourd'hui, l'Etoile (la croissance) s'est éteinte. L'étymologie nous aide à décrire l'état qui en résulte : c'est un "dés-astre". Les avocats de la décroissance, pour qui j'ai de l'affection, ne prennent pas assez la mesure du dilemme où nous sommes. On ne prive pas un drogué de sa drogue du jour au lendemain. On ne renonce pas à sa foi sans souffrance. »

Jean-Pierre Dupuy, philosophe, professeur à l'université de Stanford (Californie), « La "Croissance" sans fin », Le Monde, 8 septembre 2013.

« Les gens qui possèdent les journaux sont des capitalistes. (...) J’attends que l’on qualifie tous les éditorialistes, rédacteurs en chef et chroniqueurs de “journalistes engagés” parce que jour après jour, ils répandent une vision du monde dans laquelle la croissance est absolument indispensable. (...) La question écologique oblige, si on la prend au sérieux, à remettre en cause le système en place. »

Hervé Kempf, journaliste, Libération, 5 septembre 2013.

Mastre

« Je parle beaucoup à mes enfants de la sobriété et de la décroissance. C’est nécessaire en tout point. »

Françoise Martres, présidente du Syndicat de la magistrature, Libération, 4 septembre 2013.


Jeff Rubin, ex directeur des marchés mondiaux de la banque d’investissement CIBC, auteur de La Fin de la croissance (éd. Hurtubise, 2012). La Décroissance n°102, septembre 2013.

« Le coût à trois chiffres du baril de pétrole change la limite de vitesse de la croissance économique. Cela est vrai aussi bien pour les soi-disant BRICs – comme la Chine, qui était autrefois habituée à une croissance de 10 % mais qui ne connaîtra bientôt qu’une croissance à un rythme moitié moindre – que pour l’Europe ou l’Amérique du Nord. Où que vous regardiez, la croissance économique d’aujourd’hui est une fraction de ce qu’elle était avant la dernière récession et avant que le baril ne passe les 100 dollars. »

Dominique BourgDominique Bourg, philosophe, ex « pape » français du développement durable.

Dominique Bourg : « - Pourquoi ai-je cru au développement durable ? Parce que j’avais envie d’y croire (...) j’ai fini, et bien d’autres avec moi, par changer d’avis.

Revue Moins! (n°6, juillet 2013 - Suisse) : - Faut-il éviter d’employer publiquement le mot “décroissance” (...) ?

- Je n’ai pas de doute sur le fait qu’il faille l’employer... »


La Fabrique de l’homme pervers, de Dominique Barbier, psychiatre, psychanalyste et psychothérapeute spécialisé dans l’aide aux victimes, éditions Odile Jacob, 2013.

« Vivre dans le mythe de la croissance va, bien entendu, détruire la planète. Ce mythe de l’exponentielle croissance qui va tout résoudre est une résurgence de croyance du XIXe siècle dans le progrès économique qui devait fonder, en parallèle, le progrès de l’humanité. Ne faudrait-il pas plutôt travailler moins pour vivre mieux, consommer moins et réfléchir plus ? Cette décroissance aurait au moins le mérite de sauvegarder notre écosystème. »

 

« Il nous faut penser une société, une économie, en décroissance, en récession. François Hollande et Jean-Marc Ayrault sont des gens de bonne volonté. Je les connais, je les ai côtoyés pendant des années à l’Assemblée, mais ils ont des toiles d’araignée dans la tête... »

Yves Cochet, eurodéputé Europe Ecologie - les Verts, Marianne, 15-6-2013.


Florian Gulli, La Revue du projet n°23, 1-2013.

« On peut évidemment contester la pertinence du mot “décroissance” (...). Mais la querelle de mots ne doit pas faire oublier l’idée centrale : il faut sortir de l’imaginaire de la production illimitée. (...) On peut souligner aussi – second axe critique – les conséquences psychologiques et culturelles de l’augmentation illimitée de la production. Le capitalisme contemporain n’est plus un système strictement économique. Du fait de sa logique expansionniste, il s’est emparé de presque toutes les dimensions de l’existence humaine. Il est un “fait social total”, une nouvelle “culture”, une “nouvelle civilisation”. »


Chems Eddine Chitour, professeur de thermodynamique à l'Ecole Polytechnique d'Alger, L'Expression (Algérie), 18-4-2013.

« Le mode de vie actuel dans les pays développés n'est pas soutenable. On ne peut pas continuer à 8 tep/hab/an pendant que des Somaliens sont à 200 kg! Toutes les guerres du monde ne pourront pas faire augmenter les réserves de pétrole qui sont un invariant. Les accaparer en ruinant des pays, en apportant le malheur à des peuples, en rayant de la carte des civilisations, ne peut amener qu'un sursis. L'alternative est dans la sobriété, le changement de rythme, la décroissance qui suggère un changement de valeur : ne pas stigmatiser la lenteur, ne pas s'éblouir de la nouveauté, ne pas faire dans le mimétisme ravageur de l'Occident... »

« Quand je suis arrivé aux responsabilités de la France, les prévisions de la Commission européenne, de tous les instituts, pour l’année 2013, c’était 1,2 %. Moi-même, j’ai considéré que cette proposition n’était pas réaliste. »

François Hollande, président de république française, France 2, 28 mars 2013.

A droite extrait de La Décroissance de mars 2012

« La “décroissance” doit devenir la vérité de tout socialisme moderne. Ce concept invite, en effet, à remettre radicalement en question la logique d’un monde fondé, disait Marx, sur la seule nécessité de “produire pour produire” et donc de transgresser sans cesse “toutes les limites morales et naturelles”. »

Jean-Claude Michéa, L'Humanité, 15 mars 2013


Caroline Castets du Nouvel Economiste (19 mars 2013) au sujet d'Olivier Berruyer, auteur de Les faits sont tétus

 

« Mauvaise nouvelle : le Père Noël n’existe pas. Et puisqu’on en est aux vérités qui fâchent : la croissance ne repartira pas. (...) “ (...) après l’explosion de la croissance qui a caractérisé les Trente Glorieuses et l’explosion de la dette qui a caractérisé les trente années suivantes, il devient impératif d’inventer autre chose car désormais nous ne pouvons plus miser sur aucun de ces ressorts.” Reste à penser un autre modèle économique ; sans croissance ni dette. Autrement dit, à renoncer au “confort du toujours plus”. Chiche ? »



« J'essaye de dire aux politiques : on est en récession optez pour la décroissance, si vous décidez de la piloter cela se passera mieux. »

François Paul-Pont, économiste, professeur à l'Institut Supérieur de l'Enseignement Privé de Polynésie, Les Nouvelles de Tahiti, 22 mars 2013. Téléchargez gratuitement le livre Et si on devenait raisonnables de François Paul-Pont sur cette page internet : http://issuu.com/francoispaulpont/docs/fpp1


Harald Welzer, sociologue auteur de Les Guerres du climat, Libération, 21-3-2013

« Je pense qu’il existe des moyens très efficaces d’inverser les choses : extraire moins de ressources, consommer moins d’énergie, consommer moins tout court. (...) Si nous voulons éviter un stress ingérable à l’avenir, en tant que consommateurs, nous devons changer nos modes de vie, renoncer aux idéaux du rêve américain et convaincre les hommes politiques que nous aspirons à autre chose que ce que le modèle consumériste du XXe siècle a forgé dans l’inconscient collectif de la plupart des sociétés. Des modes de vie soutenables, la décroissance… sont des pistes très enthousiasmantes. A nous de les explorer. »

Jean-Claude Guillebaud,
Sud Ouest,

10-3-2013

« Dominique Bourg [...] enseigne à l'université de Lausanne. Il fut longtemps le conseiller politique de Nicolas Hulot (...). Or, dans le numéro de février du mensuel (...) “La Décroissance”, il sonne le tocsin. Il n'hésite pas à parler d'effondrement. “Aujourd'hui, souligne-t-il, nous faisons face à une dégradation continue de la biosphère, un appauvrissement continu des ressources. L'ensemble des écosystèmes s'affaiblit. […] Nous n'avons jamais connu une période aussi difficile dans l'Histoire.” Un peu plus loin, il ajoute : “Tous nos modes de vie, toute la société reposent sur des flux de matières et d'énergie sans cesse croissants. Or ces ressources sont en voie d'épuisement, et notre consommation d'énergie perturbe le système biosphère. Sans décroissance de ces flux de matières et d'énergie, on ne s'en sortira pas.” »

Libération, le journal qui hait La Décroissance

Des précédents ici : Casseurs de pub, la revue qu’a détestée Libération !

vetillard

« Tout écologiste qui ne remet pas en cause la croissance et le progrès technologique et social, n'a finalement que peu de divergences de vue avec le plus libéral des économistes. (...) La pratique de l'écologie, respectueuse des ressources, de la biodiversité, des équilibres systémiques et biologiques, impose la remise en cause de la croissance. »

Alban Vétillard, ingénieur centralien, metamag.fr, 12-2-1013, auteur de Croissance et Ecologie, concilier l'homme avec la société de demain, éditions Sang de la Terre, 2013.

voeux 2013

« Cela nous force à reconnaître que le produit réel du processus économique (ou même, sous cet angle, celui de tout processus vivant) n'est pas le flux matériel de déchets, mais le flux immatériel toujours mystérieux de la joie de vivre. »

Nicholas Georgescu-Roegen (1906-1994) in La décroissance. Entropie - Écologie - Économie, éditions Le Sang de la terre, 1979. L'IEESDS vous souhaite de bonnes fêtes.

Citations de Jacques Attali. Lire :« Jacques Attali, un homme dangereux », « Rions un peu avec Jacques Attali et son “adéqroissance” »

11-12-2012 : « Tout (...) le discours sur la croissance zéro et la décroissance est un discours réactionnaire qui condamne les pauvres à la misère. » (France 3).

15-12-2009 : « L’idée, qui devient de plus en plus à la mode, selon laquelle il faudrait souhaiter et organiser une décroissance de l’économie, pour lutter contre les destructions qu’elle engendre, peut sembler a priori totalement stupide (...) et pourtant, l’idée fait sens : si on l’entend comme un désir de mettre un terme aux errements de notre modèle de production, aux folies et aux fatigues de la vitesse, du rendement, du gaspillage, de l’accumulation et du remplacement irréfléchi de gadgets par d’autres gadgets ; et surtout comme la volonté de remettre en cause la définition marchande du mieux-être. »

24-10-2007 : « Opposer écologie et croissance est une bêtise intellectuelle profonde. En réalité on ne peut pas améliorer l’environnement sans croissance. Ce n’est pas la croissance qui pollue, c’est la production »

1973 : « Il est un mythe savamment entretenu par les économistes libéraux, selon lequel la croissance réduit l'inégalité. Cet argument permettant de reporter à "plus tard" toute revendication redistributive est une escroquerie intellectuelle sans fondement. »

Etc.

« Il va falloir s’habituer à vivre sans croissance »

Roger Montereau, co-auteur du rapport annuel sur l’état de la France du Conseil économique, social et environnemental remis le 12 décembre 2012 (BFM business, 12-12-2012).

« Le PIB [Produit intérieur brut], qui est un indicateur de flux, est une arme de destruction de la planète. »

Chantal Jouanno, sénatrice UDI de Paris , Europe 1-LCP (Assemblée nationale), 7-12-2012.


Michael Kumhof,
co-responsable de la modélisation au sein du Fonds monétaire international (FMI), sur le site Oil Man (lemonde.fr) du journaliste Matthieu Auzanneau

« Au FMI, dans notre dernière étude, nous avons seulement simulé ce qu'il pourrait se passer lorsque le déclin s'amorcera, quelle que soit la date du pic [prévu avant 2030]. (...) Supposons qu'à partir d'un certain point dans le futur, la production mondiale de pétrole déclinera de 2 % par an chaque année durant un certain nombre d'années. (...) Selon notre modèle, le taux de croissance économique serait réduit chaque année de presque 1 % aux Etats-Unis et dans la zone Euro. 1 % par an, c'est en soi énorme. Au bout de 20 ans, cela voudrait dire que le PIB serait d'environ 20 % inférieur à la tendance antérieure. »

« Je suis également antilibérale et favorable à la décroissance. »

Natacha Polony, journaliste, Ragemag, 12 novembre 2012.

« On ne va tout de même pas tomber dans la décroissance ! »

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, Le Point, 29 novembre 2012.

« A chacune de ses apparitions publiques, il [François Hollande] scande “Croissance ! Croissance ! Croissance !” au grand dam de la chancelière allemande mais aussi d’une petite revue qui monte et qui s’appelle [La] Décroissance. »

L’émission Yourope d’Arte diffuse un reportage, le 24 novembre 2012, sur le journal La Décroissance. Vous pouvez le voir ici.


« Ce qui s’impose à nous c’est une régression globale de la consommation matérielle. »

André Gorz, journaliste et co-fondateur du Nouvel Observateur, entretien rediffusé sur France Inter les 20 et 21 novembre 2012 à l'émission Là-bas si j'y suis (écouter ici).

Dominique Bourg

« Il nous faut maintenant choisir entre la décroissance ou le clash. »
Dominique Bourg, professeur de l'université de Lausanne, Les Echos, 6-11-2012.

Starck
Philippe Starck
, designer, France inter, 1-10-2012.

« On a devant nous une évidence qui va s’appeler la décroissance. Comment traiter la décroissance ? C’est là la vraie question. »

« Les années qui me restent sont essentiellement dédiées à des vraies actions qui peuvent, qui espèrent, servir à quelque chose. (...) Quelle va être notre dignité de nouveaux pauvres ? (...) Quelle va être la forme de l’obligation de la décroissance, mais une décroissance positive, puisse qu’une décroissance négative est le contraire de notre DNA (ADN) ? »

Depardon

« Pour remonter le moral des Français, il faudrait leur dire d’arrêter de regarder la voiture du voisin ou le salaire du président, qu’ils ont de la chance de vivre sur ce territoire qu’ils amochent, et qu’ils devraient songer, je ne dis pas à faire leur pain et cultiver leurs légumes, mais à s’adapter à la décroissance... »

Raymond Depardon, photographe, Télérama, 29-8-2012.

« Tout le monde est pour la croissance ; je ne connais personne qui soit contre. »

Ivan Levaï, 75 ans, en charge des revues de presse du week-end sur France Inter, 20-5-2012.

« En France, La Décroissance dérange ! » Thierry Fischer, RTSR, 6-9-2012

LECTEUR, LECTRICE, LA DECROISSANCE A BESOIN DE VOUS

L’Agence France presse écrit le 23 septembre : « la crise de la presse écrite, caractérisée par une chute de la diffusion de la quasi-totalité des titres, aggrave encore la situation de Presstalis [distributeur de presse]. Son chiffre d’affaires et ses recettes baissent proportionnellement au recul des ventes de journaux, une chute estimée à 8% pour les huit premiers mois de l’année. » (lire la suite)


Cornelius Castoriadis, philosophe et psychanalyste français d'origine grecque (1922-1997), à réécouter à l'émission de Daniel Mermet du lundi 10 septembre 2012.

« On est rentré dans une époque d’illimitation dans tous les domaines (...) c’est un des très grands thèmes, il faut apprendre à s’autolimiter, individuellement et collectivement, et la société capitaliste maintenant est une société qui, à mes yeux, court à l’abîme de tous les points de vue, parce que c’est une société qui ne sait pas s’autolimiter. Une société vraiment libre, une société autonome, doit savoir s’autolimiter. L’imaginaire de [notre] époque est très loin de cela. Et c’est cet imaginaire de l’expansion illimité, de l’accumulation (...) c’est cela qu’il faut détruire. Tout dépend de ça. »


Mathieu Glayre et Yvan Luccarini
, rédacteurs de « Moins! - journal romand d’écologie politique »

« Les gens voient que quelque chose ne fonctionne pas. Mais ce sont toujours les mêmes solutions qui sont avancées : la production, la croissance économique. Nous voulons proposer avec “Moins!” des pistes de solutions alternatives. »

Yvan Luccarini, rédacteur de la nouvelle revue suisse « Moins ! » (24 heures, 7-9-12). Site de la revue ici.

« Nous devons inventer, avec tous nos partenaires, un cadre et des institutions pour que la croissance mondiale soit plus forte et durable, humainement et écologiquement, pour que la mondialisation devienne enfin solidaire. »

Pierre Moscovici, ministre de l'économie et des finances (et Nicole Bricq, ministre du commerce extérieur), Le Monde, quotidien des affairistes Bergé, Niel, Pigasse (BNP), 28 août 2012.

«La croissance sert de justification dans le présent à la suppression de la liberté au nom d'une plus grande liberté future. Elle est motif, argument à tous les sacrifices. Sacrifier la liberté à la croissance : avec plus ou moins de rigueur, tous les États tiennent ce langage. C'est-à-dire sacrifier aujourd'hui à un lendemain toujours reporté. »

Serge Moscovici, père de Pierre Moscovici, in De la nature pour penser l'écologie, éd. Métailié, 2002.


Bernard Legros, auteur de L'enseignement face à l'urgence écologique, éd. Aden, 2009 (Le Républicain Lorrain, 26-8-2012)

« Nous [les objecteurs de croissance] portons l’écologie politique qu’ils [Les Verts] ont abandonnée, au profit d’une sorte de capitalisme vert. On a vu leur attitude sur le nucléaire en France. On peut la voir aussi quand ils disent que les voitures propres existent, alors que les études montrant que les hybrides ont des impacts écologiques plus importants que les autres commencent à sortir. Finalement, ils ne remettent pas en cause ce modèle qui épuise les ressources naturelles à une vitesse folle. Ils utilisent à la place des concepts comme le développement durable inventé à Rio en 1992 et qui est une escroquerie intellectuelle. »

« La décroissance est un mouvement qui dit : “Un instant, ça suffit”. Les glaciers fondent. Nous émettons plus de CO2 et de méthane dans l’atmosphère que jamais. Nous consommons chaque année plus de ressources que ce que nous pouvons renouveler, et quant au pétrole, il n’y en aura bientôt plus. Vincent Cheynet [du journal La Décroissance] et ses amis citent volontiers Nicolas Sarkozy, l’ancien président, qui dit : “La clé pour la croissance et le développement, c’est l’appétit d’énergies”. Il dit : nous devons tout faire pour que ça continue comme avant. Eux, disent : Si l’on continue comme avant, il n’y aura bientôt plus rien. »

Trois pages de l'hebdomadaire Der Spiegel sont consacrées à la décroissance en France dans son édition du 11 août 2012.

HedgesChris Hedges, grand reporter aux Etats-Unis (New York Times, Harper’s, The New York Review...), prix Pulitzer, L'empire de l'illusion, éditions Lux, 2012

« Notre mode de vie est dépassé. Nous ne pourrons plus jamais nous vautrer dans la consommation à outrance et nos enfants n’atteindront pas notre mode de vie. Notre avenir est sombre et c’est une réalité. (...) Allons-nous écouter ceux qui, lucides et rationnels, nous enjoignent d’adopter un mode de vie simple et humble, ou suivre les démagogues (...) ? (...) L’idéologie capitaliste de la croissance illimitée a échoué. (...) Les innombrables conséquences de cette idéologie se conjuguent pour nous mener à notre perte. »

Pierre Gomdaogo Nakoulima, Professeur titulaire à l’Université de Ouagadougou et directeur du Centre d’étude pour la promotion, l’aménagement et la protection de l’environnement (CEPAPE), (lire la suite)

« Dans ce que je dis, il ne faut pas croire que la préoccupation environnementale c’est nous (les pays du Sud) qui devons faire les plus grands efforts, c’est aux pays du Nord de réduire leur niveau de vie. Les auteurs qu’on appelle objecteurs de croissance nous disent qu’il faut que le Nord accepte de réduire son niveau de vie pour que les pays du Sud espèrent voir la leur s’élever. Ces objecteurs disent que la croissance qui est le maître-mot de l’économie est une aberration, parce que nous ne pouvons pas avoir une croissance illimitée dans un monde aux ressources limitées. Il faut donc aller vers une décroissance, mais la décroissance ce ne sont pas les pays du Sud. La décroissance, ce sont aux pays du Nord qui sont les grands gaspilleurs d’accepter de réduire leur niveau de vie. »

Dennis Meadows, Libération, 16-6-2012

« Notre vision à court terme est en train de se fracasser contre la réalité physique des limites de la planète. (...) La croissance économique va fatalement s’arrêter, elle s’est déjà arrêtée d’ailleurs »

Extraits : - « Comme environnementaliste, je trouve stupide l’idée même que des dizaines de milliers de personnes sautent dans l’avion pour rejoindre la capitale brésilienne, histoire de discuter de soutenabilité. » - « Tant qu’on ne cherche pas à résoudre l’inéquation entre la recherche perpétuelle de croissance économique et la limitation des ressources naturelles, je ne vois pas à quoi ça sert [les conférences internationales sur le climat] ». - « Avons-nous un moyen de maintenir le mode vie des pays riches ? Non. Dans à peine trente ans, la plupart de nos actes quotidiens feront partie de la mémoire collective, on se dira : “Je me souviens, avant, il suffisait de sauter dans une voiture pour se rendre où on voulait”... » - « Les problèmes écologiques ne proviennent pas des humains en tant que tels, mais de leur mode de vie. » - « Comme je trouve qu’il est indécent d’avoir plus, je choisis de vouloir moins. »

« L'appel d'Heidelberg est en réalité le résultat d'une campagne habilement orchestrée par un cabinet de lobbying parisien lié de près aux industriels de l'amiante et du tabac... »

Stéphane Foucart, Le Monde, 16,6-2012. Signé par de nombreuses personnalités scientifiques, l'« appel d'Heidelberg » lancé le 1er juin 1992 à la veille de l'ouverture du Sommet de la Terre à Rio dénonçait le péril d'une « idéologie irrationnelle qui s'oppose au développement scientifique et industriel ». Lire l'article.

« Nous avons voulu l’ignorer mais la réalité est en train de nous rattraper. Préparer l’avenir suppose désormais d’oser affronter un des impensés majeurs de la modernité : l’idée même de limite. Le défi semblera insensé à ceux qui vivent depuis toujours, souvent par habitude plus que par réelle conviction, dans le culte de la croissance. »

Jérôme Anciberro, rédacteur en chef de Témoignage chrétien, 6-6-2012. Lire la suite.

« La consommation à l'occidentale, telle que nous la pratiquons encore, est déjà morte, et avec elle les hypothèses de croissance issues d'un passé révolu. Les craquements de la communauté internationale ne sont pas seulement financiers ou monétaires ; ils sont le signal d'un bouleversement du système de fond en comble. »

Philippe Dessertine, économiste, Sud Ouest, 2-6-2012. Lire la suite

« Les lois de la physique sont plus fortes que les lois de l'économie »

Kjell Aleklett, président de l'Association pour l'étude du pic de pétrole (ASPO), professeur de physique à l'université d'Uppsala en Suède, en ouverture de la conférence de l'association à Vienne (Autriche), 30 mai 2012.

Surréaliste mais finalement assez cohérent : un des grands grands calomniateurs de l'écologie remet des « Trophées du Développement Durable »

Lire notre « bêtisier du développement durable »

Luc Ferry « parrain » des « Trophées du Développement Durable » !

« Le mythe selon lequel le DD aurait été inventé par des écologistes sincères qui auraient vu leur projet dévoyé par de méchantes firmes transnationales soucieuses de “greenwashing” et des responsables politiques sans scrupule ne résiste pas à l’examen des faits. (...) Le DD a été lancé littéralement comme une nouvelle marque de lessive et “mis en scène” à la conférence de Rio en juin 1992, par un (...) milliardaire du pétrole canadien (...). L’opération séduction a réussi au-delà de toute espérance, presque tout le monde est tombé dans le panneau, y compris les intellectuels critiques d’Attac ou les écologistes. » Serge Latouche, économiste et objecteur de croissance, Politis, 29-3-2012.

« La croissance mondiale va s'arrêter »

Dennis Meadows, Le Monde, 28-5-2012

Jean-Claude Guillebaud, journaliste, écrivain, Sud Ouest, 22-4-2012.

« C'est à son propos [la croissance] que nos candidats sont le plus embarrassés. Aucun n'ose dire à voix haute ce qu'on murmure un peu partout : la croissance ne reviendra plus en Europe. Avec ou sans l'austérité, nous sommes condamnés à une croissance minimale, voire nulle. La vraie question devient celle-ci : cette croissance envolée, au fond, était-elle si souhaitable ? D'un point de vue arithmétique, sans doute. Mais pour le reste ? Écologiquement, humainement, qui oserait prétendre que la fuite en avant consumériste, productiviste et gaspilleuse correspond encore à un dessein historique raisonnable ? Est-ce le monde que nous voulons construire ? Les vrais réalistes ne seraient-ils pas ceux qui proposent de changer la règle d'un jeu devenu perdant : vivre autrement, imaginer une autre société, promouvoir d'autres rapports humains. Juste derrière l'horizon électoral, ces questions fondamentales nous attendent de pied ferme. Tant mieux ! »

Vous êtes ici

Pierre René Bauquis, Yves Cochet, Jean-Marc Jancovici, Jean Laherrère, Yves Mathieu, Le Monde, 22-3-2012

« Force est de constater que le fonctionnement de notre société dépend aujourd'hui d'une croissance économique soutenue qui va de pair avec une consommation toujours plus importante d'énergie et de ressources. L'urgence apparaît donc d'anticiper une inexorable descente énergétique. (...) Si cette transition n'est pas anticipée, elle sera subie de manière chaotique et provoquera des conséquences économiques désastreuses, à l'image de la crise des subprimes. Les fondements de la démocratie et la paix pourraient donc être menacés. »

Signer la pétition liée : http://tribune-pic-petrolier.org/

Christian Arnsperger, économiste à l'université de Louvain, Belgique. Libération, 19-3-2012, lire.

« L’urgence écologique d’une décroissance concertée et équitable s’imposait lentement à certaines consciences. Comme par enchantement, à ce moment précis, les excès de l’obligation de croissance inscrits dans notre système monétaire et financier ont donné lieu à un cataclysme économique d’une ampleur telle que la seule réponse - véritablement désespérée - qui ait la faveur des gouvernants est… une décroissance non concertée et injuste, maquillée sous le vocable de l’austérité. »

Pourquoi l'essence augmente en une image

Shéma publié en 2002 par Casseurs de pub


Edouard de Rothschild et Bruno Ledoux, affairistes propriétaires du quotidien Libération

Comment démolir le portrait d'un objecteur de croissance candidat à la Présidentielle

Par Gwenael De Boodt

Il s’agit de la critique d’un article paru dans Libération du 27 Février 2012 dans la rubrique « Portrait » sous la plume de Laure Noualhat. Sujet de ce « portrait », Clément Wittmann, candidat du Parti des Objecteurs de Croissance à la Présidentielle, en plus d’être traité de manière discriminatoire en regard des candidats « élus » des médias, fait l’objet d’insultes à peine masquées. (Lire la suite)

« Sortir de la société de croissance c'est sortir d'une société unidimensionnelle, de l'homo économicus... »

Serge Latouche, professeur émérite d'économie, sur Radio Vatican (7-3-2012)

« La dette publique n'est pas un problème dont on a sous-estimé la gravité. Elle est le pilier sur lequel est fondé la croissance dans la phase actuelle de l'histoire. Elle est indispensable pour continuer à faire croître la production des marchandises. C'est un choix consciemment poursuivi à l’unisson tant par les gouvernements de gauche que de droite, et ce dans tous les pays industrialisés. »

Lire le Manifeste du « Mouvement pour la décroissance heureuse » en Italie

L'I.E.E.S.D.S. vous souhaite une très bonne année 2012 avec Christopher Murray



Wolfgang Schaeuble, ministre allemand des Finances, a lancé, le 14 décembre 2011, un appel aux pays occidentaux à limiter leur croissance économique dans une tribune dans l'hebdomadaire Die Zeit.

 

«Nous devrions (...) nous engager à limiter la croissance économique dans nos propres pays occidentaux (...) [l'Homme] a besoin de limites, qu'il ne veut en général pas reconnaître ».

«Tout autant que nous devons nous engager pour vaincre la faim dans le monde entier, nous devrions par ailleurs nous engager à limiter la croissance économique dans nos propres pays occidentaux (...) Le fait que nos taux de croissance ne rivalisent plus avec ceux des pays en développement comme la Chine, l'Inde, ou le Brésil, ne signifie pas que notre politique économique est un échec mais que nous avons déjà atteint un niveau de richesse certain pour une grande partie de la population, et que d'autres doivent encore atteindre cela. Nous devrions l'accepter (...) Les économies occidentales ont atteint un certain degré de saturation; dans cette situation, nos buts et nos devoirs résident avant tout dans le fait de contrôler les inégalités et les tensions qui en découlent. (...) [l'Homme] a besoin de limites, qu'il ne veut en général pas reconnaître ».


Václav Havel, ancien président de la République tchèque (1936-2011) Discours au Sénat du 3 mars 1999.

« Il n’est vraiment pas indispensable de vénérer des veaux d’or, de courber l’échine à chaque pas devant leurs maîtres, de tout subordonner au diktat de la publicité et des médias, de se laisser piéger par toutes les innovations imaginables et possibles des biens de consommation, innovations qui ont pour seul effet durable le pillage des ressources naturelles, et la pollution atmosphérique. Il n’y a aucune raison de voir le sens de toute action humaine dans la croissance continue du produit intérieur brut »

« La décroissance aurait évité le pire »

par Alain Gras, anthropologue et sociologue, chroniqueur à La Décroissance, dans Le Monde du 1 décembre 2011.

« Les chrétiens doivent s'engager pour l'objection de croissance »

C'est la conclusion du colloque qui s'est déroulé du 18 au 20 novembre 2011 à Lyon intitulé « Objection de croissance et christianisme, quelles convergences, quelles divergences ? ». Lire le communiqué.

Bruckner

Les objecteurs de croissance répondent au système médiatique (et accessoirement à Pascal Bruckner)

« Bruckner pourfend les “décroissants” » AFP 4-10-2011
Ainsi, une des rares occasions ou la décroissance a été évoquée dans les médias aura été pour donner la parole à un de ses pires détracteurs ; Pascal Bruckner. Le philosophe se déclarait lui-même épuisé par la tournée médiatique suite à la promotion exceptionnelle dont a bénéficié son ouvrage Le Fanatisme de l’apocalypse (France 2, 22 octobre 2011). Ceux qui pensent que la croissance économique infinie est impossible observent dans les grands médias, sans pouvoir répondre, le flot de calomnies à leur égard du philosophe du régime. Les objecteurs de croissance répondent à travers le nouveau numéro de La Décroissance intitulé : « Apocalypse now ? » En kiosque le jeudi 3 novembre 2011. 2 euros 20.

Bruno Clémentin, président de l'IEESDS, invité aux Assises chrétiennes de l'écologie les 11 et 12 novembre 2011

Les Assises chrétiennes de l'écologie se dérouleront du 11 au 13 novembre 2011 à Saint-Etienne. Bruno Clémentin y animera 3 ateliers intitulés « Du développement durable à la décroissance » :
- vendredi 11 novembre de 16 h à 17 h 15
- samedi 12 novembre de 12 h 15 à 13 h 30
- samedi 12 novembre de 14 h à 15 h 15

 

« Il n’y a pas un parti à ma connaissance qui ne revendique le mot “croissance” comme si celle-ci pouvait être durable dans un monde aux ressources limitées, accumulées depuis des millions d’années, et dont plus de la moitié a été dilapidée par les humains en moins de deux siècles. »

Dominique Jacques Roth, psychologue clinicien et psychanalyste, auteur de Economie et psychanalyse, Le progrès en question, éd. L'Harmatan, 2011, nous livre ici un texte éclairant.

 

« Dès que certains courants anticapitalistes réapparaissent, comme ceux des partisans de la décroissance (...) aussitôt ils sont la cible d’attaques extraordinaires parce qu’il défendent l’impensable. Comment pourrait-on ne pas accompagner éternellement la fuite en avant puisque c’est notre destin c’est la voie du progrès ? »

Jean-Claude Michéa, philosophe, auteur de Le Complexe d'Orphée, éditions Climats. - Voir notre rubrique «insultes »

« Le problème n’est pas de dire si on est pour ou contre la décroissance, mais de l’accompagner, car elle est salutaire… »

Jean-Pierre Rive, président de la commission Église et société de la Fédération protestante de France, La Croix, 30-9-2011. Lire dans le quotidien La Croix la suite ici.

 

Kempf

Hervé Kempf du Monde : « La sience a honte (...) affligeante nouvelle que voilà : l’honorable Institut de France (...) a accepté d’abriter une fondation créée par un scientifique retraité qui a multiplié mensonges, manipulations de graphes et fausses citations - injuriant de surcroît ses collègues climatologues, désignés naguère comme constituant une “mafia”. (...) Claude Allègre garde plateau ouvert dans les médias et la confiance inaltérée de ses amis. » (suite).

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« Croissance économique : une obsession absurde »

par Éric Verhaeghe, ancien Président de l'APEC (l'Association pour l'emploi des cadres), auteur de Jusqu'ici tout va bien (éditions Jacob-Duvernet, 2011), sur le site néolibéral Atlantico.

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Incroyable : une émission intelligente et intelligible, sans caricature et sans dénigrement, sur un grand média, au sujet de la décroissance !

« Ça vous dérange ? », émission de France Inter animée par Philippe Bertrand, le mercredi 17 août 2001. « Décroissance ou démission ? Comment sauver l'économie ? » avec Alain Gras et Jean-Louis Laville. (ici)

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« La croissance infinie se heurte à la limite énergétique (...). Nous sommes au moment dans l'histoire humaine où le paradigme de la croissance infinie se heurte à quelque chose qui est plus puissant que l'argent. »

Michael Ruppert, ancien policier scientifique puis journaliste étatsunien 

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« Fondamentalement, l'ancien monde d'une croissance forte soutenue par des bas prix de l'énergie est désormais mort. Néanmoins, la nostalgie du passé aveugle encore nos dirigeants... »

« Dernières vacances avant la récession » par Yves Cochet, Le Monde, 13 juillet 2007

« Les partisans de la décroissance économique sont toujours plus nombreux » Télévision Suisse romande, 6 juin 2011

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« Aucune croissance cumulée continue n'est soutenable. Si nous continuons désespérément à nous concentrer sur la croissance, nous allons nous retrouver à court de tout, y compris d'argent. »

Jeremy Grantham, affairiste étatsunien. Lire sur le site du journaliste spécialiste du pic du pétrole Matthieu Auzzaneau, Oil man.

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« Personne ne pense qu'on puisse avoir une croissance infinie dans un monde fini. C’est une banalité et donc aujourd’hui on intègre la variable écologique, environnementale et c’est un progrès de la science économique. Alors après il faut pas se servir de cette variable pour remettre en cause la croissance ! »

Olivier Pastré, économiste français, co-auteur avec Jean-Marc Sylvestre de On nous ment (éd. Fayard), professeur à l’Université Paris VIII, membre du Cercle des économistes. Olivier Pastré présente « L'économie en questions » sur France Culture tous les samedi matin. Emission « Sévice public » d’Isabelle Giordano, 10-5-2011. Lire aussi notre rubrique « Sottises-Insultes »

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« Décroître comporte également son lot de promesses. Vivre avec moins de pression. Rendre le bonheur plus accessible. On devrait y songer dès à présent, plutôt que de gérer les catastrophes quand elles arrivent. » Par Michel Jeanneret, éditorialiste du journal Suisse L'illustré, « Décroitre ou mourir », 26-4-2011.

On va tout repeindre en vert

par La Parisienne...

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« Les enjeux, tant pour la gouvernance internationale et nationale que pour l'avenir macroéconomique, sont de nous libérer du culte de la compétitivité, de la croissance qui nous ronge et de la civilisation de la pauvreté dans le gaspillage. (...) Pour cette raison, répondre à la crise écologique est un devoir moral absolu. Les ennemis de la démocratie sont ceux qui remettent à plus tard les réponses aux enjeux et défis de l'écologie. » Le Monde, 2 avril 2011.

Extrait d'une tribune « Le genre humain, menacé » cosignée dans Le Monde par Michel Rocard, Dominique Bourg et Floran Augagneur. Lire ici.

Jouanno Les objecteurs de croissance désignés comme « terroristes » par le chef de l'Etat : « Qu'on arrête avec ce terrorisme qui consiste à dire que tout développement, que toute croissance ou que toute création de richesse est en soi un mal. » Nicolas Sarkozy, 5-4-2011
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Jean-Claude Guillebaud : « La décroissance met en avant, à juste titre, l’idée de limite. Elle s’impose et s’imposera de plus en plus à nous. La planète elle-même nous rappelle qu’il existe des “limites” à la croissance et qu’il est fou de les ignorer. Je pense quant à moi que les réflexions sur la décroissance sont aujourd’hui les plus réalistes, les plus conscientes du réel. » (La Décroissance, avril 2011)

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Yves-Marie Abraham, professeur à HEC Montréal : « Les “objecteurs de croissance” se contentent de le rappeler et de soutenir que nous pourrions vivre mieux en optant, collectivement et démocratiquement, pour la sobriété et le partage dans l'utilisation de nos ressources. Quoi de plus sage et de plus raisonnable ? » (lapresseaffaires, 4-4-2011)

« Une croissance infinie dans un monde fini étant impossible, la décroissance s'imposera de toute façon tôt ou tard. Mieux vaut, par conséquent, la choisir que la subir. Mais interrompre cette course à la croissance doit aussi nous permettre de vivre mieux. Une telle course en effet n'est pas seulement épuisante pour la biosphère. Elle est épuisante également pour nous-mêmes, forcés pour exister de produire sans relâche toujours plus de marchandises désirables. Elle est épuisante pour nos sociétés, dont la cohésion souffre sans cesse davantage de cette guerre économique de tous contre tous que suppose la croissance, et des écarts qui se creusent entre “gagnants” et “perdants”. L'option de la “décroissance soutenable” est incontestablement radicale. Elle s'attaque en effet à la “racine” du problème auquel nous faisons face. Est-elle irréaliste? L'histoire et l'ethnologie nous enseignent que seul le monde occidental moderne a fait de la poursuite d'une croissance économique continue l'un de ses principes fondateurs. Les graves problèmes que commence à poser la production d'énergie dans nos sociétés montrent assez que c'est cette quête de croissance infinie qui est irréaliste. » Lire l'intégralité de l'entretien sur le site lapresse des affaires.

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« Il faut très vite décroître, ceux qui sont au sommet en tous cas. Pour nous, les occidentaux, il s’agit d’avoir très vite une décroissance de 1 à 3%. Evidemment on ne peut demander cela aux peuples du Bengladesh, mais de notre côté, une croissance de 3% serait insoutenable. » Albert Jacquard, Alternatives Paloises (21-2-2011)

 

Un 52 minutes intelligent et drôle sur la décroissance du réalisateur Marc Chinal

 

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Le pic pétrolier a été passé en 2006 selon l'Agence Internationale de l'Energie. Une décroissance de 3 % de l'extraction par an est à prévoir.

Lire l'article sur le site « Oil Man » du journaliste spécialiste du pic de pétrole Matthieu Auzanneau.

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« Décroître c'est grandir ! »Denis Delbecq, Le Monde, 16-11-2010

« C'est bien de la décroissance que viendra une partie de la solution. Parce qu'on sait aujourd'hui diviser par deux, quatre, huit parfois, la dépense d'énergie – et les émissions de gaz à effet de serre – pour un même service rendu. Mais pour y parvenir, il faut de l'audace. (...) Choisie, la décroissance est une garantie d'empêcher un brutal retour en arrière, tout en luttant contre les inégalités. Une manière de faire grandir notre civilisation. Une décroissance subie, c'est tout l'inverse. » lire l'article intégralement sur le site du Monde.

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Quand la nouvelle ministre de l'écologie maquillait les résultats scientifiques contre la décroissance

Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) est une femme brillante. Polytechnicienne, elle est à 33 ans députée UMP de l'Essonne, et conseillère écologie de l'UMP. Elle livre au quotidien Le Monde, dans son édition du 23 janvier 2007, une curieuse analyse scientifique pour réfuter la décroissance... lire la suite de l'article de Nicolas Ridoux.

« Dans un monde fini, l’injonction à l’expansion infinie exprime une passion mortifère. Ceux qui portent la notion de décroissance ont accompli une œuvre salutaire. »

L'économiste Geneviève Azam vient de publier Le temps du monde fini, aux éditions Les Liens qui Libèrent. Lire son interview sur le site de l'hebdomadaire Politis.

« La croissance est un concept attaché à un monde en voie de dépérissement, et sa poursuite obsessionnelle nous prépare des lendemains qui déchantent. »

L'économiste Jean Gadrey publie Adieu à la croissance, aux éditions les Petits matin. Lire l'introduction sur le site du mensuel Alternatives économiques.

« Au niveau mondial, le Produit intérieur brut va décroître chaque année pendant une décennie. Cette récession de l’économie mondiale pourrait facilement atteindre 20 à 30 % au total sur toute cette période. »

Robert Hirsch, ancien responsable de la recherche sur les carburants synthétiques du groupe Exxon, ex-haut cadre de la RAND corporation et ancien patron du programme de fusion nucléaire américain. Lire l'interview exclusive sur le site « Oil Man » du journaliste spécialiste du pic de pétrole Matthieu Azanneau.

Philippe Dessertine, professeur de finance, sur le site Trends.be :« La décroissance est une fatalité ! »

« [Les pays occidentaux] ont cru qu'ils allaient trouver leur bonheur dans une surconsommation. Mon message est très clair : on ne sortira de la crise que quand on aura accepté de renier cette approche. (...) Il faut faire accepter aux classes moyennes l'idée que ce sont elles qui prendront en charge l'effort d'économies demandé. Pour y parvenir, il faut leur donner le sentiment qu'elles ne seront pas seules à payer la facture. Autrement dit que le monde financier, considéré comme le principal facteur de création de crise, soit sanctionné. (...) Il va falloir faire avec la décroissance. Nous n'avons plus les moyens de vivre comme nous l'avons fait par le passé. J'ajoute que, comme l'Europe, les Etats-Unis vont devoir accepter la responsabilité qui est la leur. » Philippe Dessertine, Trends.be, 17-8-2010. Lire la suite de l'entretien sur Trends

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Yves Cochet dans Le Monde : « Le mythe de l'indestructible croissance américaine s'effondrera et, avec lui, la majeure partie du système financier international. (...) Nous n'aimons pas la vérité. Mais les faits n'ont que faire de notre déni. »

écrit le député des Verts dans Le Monde du 16 août en invitant notamment son parti a rejoindre les thèses de la décroissance. Lire la suite sur le site du Monde.

pape

Le pape apôtre du « capitalisme charitable et écologique »mais pas de la décroissance

« Ce qui frappe, c’est la prédominance de la doxa économique sur la doxa évangélique. » Dans son édition d'août 2010, Le Monde Diplomatique publie un décryptage de l'encyclique « Caritas in veritate » par Serge Latouche, professeur émérite d'économie à l'université d'Orsay et objecteur de croissance. En kiosque, 4,90 euros.

Dominique Bourg

Dominique Bourg : « Arrêtons la farce du développement durable ! (...) la décroissance n’est pas un choix idéologique, mais une nécessité. »

Evénement : lors d'un entretien ce 14 juin à la revue Acteurs Publics, Dominique Bourg, le « pape » du développement durable en France, mentor de Nicolas Hulot, président du Conseil sociétal d'EDF et pro-nucléaire, se retourne et prône la décroissance. Une décroissance qui ne serait « pas un choix idéologique » (sic) A suivre...

attali

«Le Monde, 8-6-10: N'est-il pas temps de pas- ser à la décroissance dans les pays riches ?
Jacques Attali : Je n'ai pas changé de perspective...

... la décroissance, elle ne ferait qu'aggraver le poids de la dette sans régler en rien le problème de l'environnement. (...) Si le temps nous en était laissé, je pourrais vous démontrer la cohérence point par point de mes livres et de mon action. »
15-12-2009 : « L’idée, qui devient de plus en plus à la mode, selon laquelle il faudrait souhaiter et organiser une décroissance de l’économie, pour lutter contre les destructions qu’elle engendre, peut sembler a priori totalement stupide (...) et pourtant, l’idée fait sens : si on l’entend comme un désir de mettre un terme aux errements de notre modèle de production, aux folies et aux fatigues de la vitesse, du rendement, du gaspillage, de l’accumulation et du remplacement irréfléchi de gadgets par d’autres gadgets ; et surtout comme la volonté de remettre en cause la définition marchande du mieux-être. »
24-10-2007 : « Opposer écologie et croissance est une bêtise intellectuelle profonde. En réalité on ne peut pas améliorer l’environnement sans croissance. Ce n’est pas la croissance qui pollue, c’est la production »
1973 : « Il est un mythe savamment entretenu par les économistes libéraux, selon lequel la croissance réduit l'inégalité. Cet argument permettant de reporter à "plus tard" toute revendication redistributive est une escroquerie intellectuelle sans fondement. »
Etc.
Citations de Jacques Attali. Lire : « Rions un peu avec Jacques Attali et son “adéqroissance” », « Croissance : Attali contre Attali » par Hervé Kempf.

YAB

Ouverture du site “Zéro sur dix pour Yab” pour dénoncer l'imposture de Yann Arthus-Bertrand

« Signez “Zéro sur dix pour Yab”, la pétition (à relayer) pour envoyer Yann Arthus-Bertrand au tribunal à l'occasion sa campagne 10-10 » Lire ici

Jouanno

« L'enjeu, c'est la révision de l'ensemble de notre modèle de croissance, qui ne prend pas en compte la finitude des ressources. »
Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'écologie, Le Monde, 19 mai 2010

Avion

Yves Cochet à l'AFP : « Au vu des raréfactions des matières premières, il est très probable que le transport aérien touche à sa fin dans une quinzaine d’années. »

A l'occasion de la crise aérienne, l'Agence France presse a réalisé un entretien du député Yves Cochet (20-4-2010). A lire en intégralité sur le site d'Yves Cochet. Lire aussi : « Washington envisage un déclin de la production de pétrole mondiale à partir de 2011 » (23-3-2010) sur le site Oil Man du journaliste Matthieu Azanneau.

Hulot et Sarko

Grenelle : la déroute des associations compromises dans un "Munich de l'écologie"

« L'organisation d'un Grenelle de l'environnement par le gouvernement Fillon n'est ni sérieuse ni crédible. Elle n'est pas sérieuse de la part d'un Président qui vomissait il y a quelques jours encore Mai 68 et ses accords de Grenelle. (...) Ce projet d'accords de Grenelle de l'environnement constitue une tentative d'OPA sur le monde de l'écologie. Il s’agit d’une offensive pour vider l'écologie de son discours social, politique et philosophique. Il vise à réduire l'écologie politique à une logique d'accompagnement du programme économique néolibéral de ce gouvernement. Cette initiative est aussi la preuve que l'opération du pacte écologique de Nicolas Hulot, qui conseillait déjà l'ancien Président Chirac en matière d'écologie, a été téléguidée par les sociétés sponsors de sa Fondation proches de l'UMP et du nouveau Président de la république. » Dès 2007 les « Contre-Grenelle » organisés par La Décroissance, en compagnie d'autres associations antiproductivistes, annonçaient la manœuvre élyséenne.

semaine du dd

Semaine du développement durable : consultez notre intarissable Bêtisier du DD

« Le développement, donc la nécessité de le freiner, devrait être le delenda est carthago à chaque instant rappelé, faute duquel les diverses critiques ou actions du mouvement écologique manquent d’un fondement. S’il veut désigner un adversaire, le nucléaire n’en indique qu’un aspect, tandis que le développement les englobe tous. (…) En choisissant le train contre l’auto sans mettre en cause le développement, on en arrive à soutenir le TGV, donc un pas de plus vers la destruction de la Bourgogne. Tandis que si l’on pose la vraie question : pourquoi Paris-Lyon en deux heures au lieu de quatre ? La réponse devient très claire. (…) Les innombrables menaces qui mobilisent les écologistes et risquent de les disperser ne sont que les multiples effets d’une seule cause : la religion, donc la pratique aveugle du développement (ou croissance) technique et économique. (…) C’est sur ce point que les vrais défenseurs de la nature et de l’homme se distingueront des zélateurs officiels de “l’environnement” et de “la qualité de vie”. »
Bernard Charbonneau, Le Feu vert, ré-édition Parangon 2009.

La Décroissance 68

La décroissance, vite !

Sur la chaîne nationale de radio France Inter, ce matin 31 mars 2010, on parle enfin de la presse écologiste à la revue de presse de Bruno Duvic. L’occasion de citer La Décroissance, jamais référencée ? « Puisqu'on parle d'écologie ce matin... L'une des nombreuses revues écolos qui fleurissent en ce moment, NéoPlanète (c'est un magazine gratuit)... » Hé oui, tout ce que trouve à dire France inter sur la presse écologiste, c’est parler d’une plaquette publicitaire de consumérisme vert ! Suit un échange débilitant entre un mammouth (Claude Allègre) et deux ânes (Yannick Jadot et Nicolas Demorand). Le sujet de la décroissance est évoqué mais jamais sérieusement. Pourtant, on peut lire dans Le Monde (surnommé le QVM ; quotidien vespéral des marchés) daté de ce jour « La conclusion de l’économiste Juan Martinez-Allier : "La décroissance va devenir le courant majeur de l’économie." A Barcelone, les colonnes du dogme [de la croissance] ont été ébranlées. » Alors lisez plutôt La Décroissance, ce matin en kiosque. http://www.ladecroissance.net

« Qu'est ce que la décroissance ? » L'économiste Serge Latouche s'entretient avec la rédaction de Siné Hebdo en décembre 2009.

Cécile Duflot

« La décroissance n’est qu’un mot. »
Cécile Duflot, Le Monde, 5-12-2009.

« Lorsqu'en septembre 2001, AREVA naît du rapprochement de plusieurs entités, le Directoire - sous l'impulsion de sa présidente, Anne Lauvergeon - fait du développement durable la clé de voûte de sa stratégie industrielle. » Site d'Areva

Nos rubriques « Insultes – sottises » et « Bêtisier du développement durable » sont régulièrement mises à jour.

Monde Diplomatique

L'article d'Eric Dupin pour Le Monde diplomatique sur le mouvement de la décroissance disponible en ligne

Que cela ne vous empêche pas d'acheter, de soutenir ou de vous abonner au Monde diplomatique.

Cahiers 3

« Mal français : le malthusianisme : les 35 heures mais aussi la décroissance. Cette idéologie ne produit de durable que la pauvreté. » Nicolas Sarkozy, 6 janvier 2010. L’I.E.E.S.D.S. offre au Président (et à tous les internautes) ses cahiers La décroissance contre Malthus

Téléchargez ici Les Cahiers de l’IEESDS n°3 (encartés dans le mensuel La Décroissance n°61). Sommaire : Page 1 : un débat miné, par Vincent Cheynet, Page 5 : Vous avez raison mais..., par Christophe Rousseau, Page 6 : La maladie infantile de l’écologie, par Bruno Clémentin, Page 8 : De l’humanisme à l’humanicide, par Paul Ariès, Page 13 : Et la femme dans tout ça ?, par Marie Wilhem. Page 11 : Vivrons-nous si vieux ?, par Marie-Rose Ragot - Hors dossier : Page 14 : La honte prométhéenne, retour sur Gunthers Anders par Paul Ariès. Page 16 : Humour, avec Nadia Djabali. Vous pouvez aussi les commander ici.

L’I.E.E.S.D.S. vous souhaite une très bonne année 2010 pleine d’humour avec Lutte ouvrière


Les vidéos complètes de cette intervention : ici. Le dossier complet de Lutte ouvrière ici.

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« La crise et la dégradation de notre planète reposent sur une forme de folie humaine basée sur la démesure généralisée. Faut-il faire de la décroissance ? Je pense que dans les pays pauvres, il faut de la croissance et qu'ailleurs, là où l'on gaspille, il est nécessaire d'envisager une forme de décroissance. » Alain Juppé, AFP, 4-12-2009

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Yves Cochet : « Copenhague est d'abord l'échec de cette pensée productiviste »

« Il n'y a pas d'accord de Copenhague, seulement une déclaration politique indigente de quelques dizaines de chefs d'Etat et de gouvernement, sans objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, sans force juridique, sans solidité financière. » Lire la suite sur le site Actu-environnement

NKM, Sarko et Hulot

Une nouvelle émission grand public de Daniel Mermet contre le développement durable

« Petite excursion dans l'imposturable ! Ecologie : la fabrique de l’hypocrisie. “La décroissance, non ! Le développement durable, oui !” Voilà la position que va défendre Nicolas Sarkozy à Copenhague. C’est que ce refrain s’est forgé, formé, prôné de “Salons” en “Rencontres”, en “Forum du Développement durable”. » François Ruffin, journaliste à l'émission « Là-bas si j’y suis » sur France Inter, réalise un reportage contre l'imposture du développement durable et de la croissance verte. Avec Sophie Divry, journaliste à La Décroissance. Ecouter l’émission sur le site Là-bas.org

« Quand j'entends nos écologistes parfois dire qu'ils vont faire campagne sur le thème de la décroissance, est-ce qu'ils savent qu'il y a du chômage? Est-ce qu'ils savent qu'il y a de la misère dans le monde? Est-ce qu'ils savent qu'il y a près d'un milliard de gens qui ne mangent pas à leur faim et que la décroissance ça veut dire plus de misère pour tous ces gens-là ? » Nicolas Sarkozy, samedi 28 novembre 2009

Sophie de Menthon, présidente de la Société de management des entreprises (SDME), colonel de réserve dans la Gendarmerie nationale, membre du comité éthique du Medef, chevalier de la Légion d'honneur, « très fière » d’avoir délocalisé ses centres d’appel, s'exprimait à l'émission, Paris-Berlin, Arte, le débat, le 19 novembre 2009.

Sophie de Menthon prouve que, contrairement à la croissance, sottise et mépris social peuvent être sans limites


Voir aussi notre rubrique « insultes - sottises »

Kempf

Hervé Kempf, du Monde, répond au Monde

Suite aux insultes et amalgames du quotidien Le Monde face aux objecteurs de croissance, Hervé Kempf répond aux insinuations de son quotidien, sans le citer, dans l'édition du 21 novembre 2009 : « Quand on veut tuer son chien, on l'accuse de la rage. Pour tenter de se débarrasser des écologistes, on les taxe de fascisme larvé. » Lire la suite

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Le Monde et ses pratiques staliniennes contre la décroissance

Le 15 novembre 2009, sous la plume de Sylvia Zappi, le quotidien Le Monde publie une page sur le mouvement des objecteurs de croissance. Objectif : jeter le soupçon sur la décroissance. Une pratique et des méthodes coutumières pour le quotidien de combat de l'écologie et du socialisme de marché. Lire ici

Mermet

Deux nouvelles émissions grand public contre l'écologie de marché

Daniel Mermet, l'animateur de l'émission « Là-bas si j’y suis », vient de consacrer deux émissions à l'écologie de marché avec le Comité rédactionnel de La Décroissance. Ecouter l’émission sur le site Là-bas.org

Teddy

Non, feu Teddy Goldsmith n’est pas notre pape

« Non, contrairement à ce qu'écrit la version française de la revue The Ecologist, Teddy Goldsmith n'était pas « le grand-père des écologistes », en tous cas pas de tous, et certainement pas le nôtre. » Texte extrait de La Décroissance n°63, octobre 2009 (en kiosque le 30 septembre), reproduit avec leur aimable autorisation. Lire ici

La Nef

L'IEESDS publie le premier texte parlant de décroissance

Histoire. Avec l'aimable autorisation des éditions Tallandier, L’IEESDS diffuse un article d’André Amar publié en 1973. C’est, à notre connaissance, le premier texte où figure le mot décroissance employé dans le sens que nous lui donnons aujourd’hui (La traduction du livre de Nicholas Georgescu-Roegen Demain la décroissance. Entropie, écologie, économie date de 1979). Cet article a été publié voici 36 ans dans un numéro de la revue La Nef* (n°52) intitulé « les objecteurs de croissance » aux côtés de ceux d’autres personnalités comme Jacques Attali, Jean-Pierre Chevènement, René Dumont, Michel Rocard…. Lire ici
* Attention, cette revue La Nef n’existe plus mais le titre a été repris depuis par d’autres éditeurs.

Jouanno

Chantal Jouanno pense que l'idéologie sarkozyenne nous affranchira des lois de la biophysique

La secrétaire d'Etat à l'écologie de Nicolas Sarkozy vient de publier une tribune ubuesque dans Le Monde du 7 septembre 2009 (ici). Par un jeu réthorique commun Chantal Jouanno commence par renvoyer ses contractiteurs à l'extrémisme et à l'idéologie. Puis, la secrétaire d'Etat se déclare pour une écologie reposant sur deux fondements ; le premier : « une croissance qui épargne les ressources de notre planète » (sic). Le second : « moins connu : c'est une croissance qui augmente nos ressources naturelles. » (re-sic). Les fondements de sa conception de l'écologie sont effectivement « moins connus » des lois de la biophysique. Et la décroissance ? « L'écologie radicale prônée par certains partis glorifie la décroissance absolue et le refus de la technologie. » C'est une caricature doublée d'une contre-vérité : hormis les Verts (où les tenants de cette thèse sont très minoritaires), aucun parti représentatif ne s'est encore prononcé pour la décroissance, et les objecteurs de croissance ne sont bien évidemment pas pour une « décroissance absolue ». C'est d'autant plus étonnant que la secrétaire d'Etat en appelait au théoricien de l'écologie la plus radicale et controversé, Arne Naess, dans l'édition du Monde du 6 juin 2009. Bref, tout cela n'est pas très sérieux et comme le titre Chantal Jouanno : « Ne laissons pas les idéologues de tout poil monopoliser l'écologie »...

Barosso

Barroso : « Je suis pour la croissance verte, pas pour la décroissance »

Le 4 septembre à l'antenne de la radio RTL., M. José-Manuel Barroso, le très néo-libéral président de la Commission européenne, se déclare contre la décroissance. C'est insuffisant mais c'est déjà un très bon point pour les partisans des thèses de la décroissance.

Parisot

Que cache la décroissance aux Universités d'été du Medef ?

Cette année 2009, au cours des « universités d’été » des différents partis politiques et syndicats, c’est le Medef qui consacrera le plus d’espace, et de très loin, au thème de la décroissance. Le député des Verts Yves Cochet et le paysan-philosophe Pierre Rabhi s’y exprimeront le jeudi 3 septembre. Voilà qui a de quoi surprendre et devrait interroger les autres syndicats et partis politiques qui semblent tétanisés par cet enjeu de société fondamental. Surtout, nous pouvons nous demander en quoi les intérêts des adhérents de ce syndicat patronal de grandes entreprises sont compatibles avec les perspectives des objecteurs de croissance. A moins que Laurence Parisot ne prépare un autre type de décroissance : celle du serrage de ceinture pour les plus pauvres. (voir le programme des Universités d’été du Medef).

Chevènement

Décroissance : une réponse de Jean-Pierre Chevènement (1973) à Jean-Pierre Chevènement (2009)

« Je dis à Cécile [Duflot], je ne crois pas qu'avec la décroissance, on puisse réduire les inégalités. » déclare Jean-Pierre Chevènement, le président du Mouvement républicain et citoyen, le samedi 29 août, aux Universités d'été du Parti socialiste à La Rochelle. Laissons répondre un autre Jean-Pierre Chevènement, celui de 1973, qui écrivait dans un numéro de la revue Les Cahiers de la Nef intitulée « Objecteurs de Croissance : « La croissance est partout le produit d’un système de pouvoirs (…) L’homme unidimensionnel prêt à payer toujours plus cher pour être conditionné de mieux en mieux à une exploitation de plus en plus poussée est le produit de trente ans de cette croissance-là. »

Sarko

Non M. le Président, l'ancien président de la commission européenne ne préconisait pas la croissance zéro, mais la décroissance

Le 17 juillet 2009 au Havre, Nicolas Sarkozy affirme : « Le développement durable, c’est l’inversion de cette logique folle, qui nous met finalement devant un choix perdant-perdant : décroissance d’un côté, pillage des ressources de l’autre. C’était un peu le raisonnement d’hier, mais d’ailleurs… C’était le Club de Rome. Y’a un monsieur qui s’appelait Sicco Mansholt qui dans les années soixante-dix/quatre-vingt avait théorisé cette notion de croissance zéro. Y faut sortir de ce choix qui n’en ait pas un. Je refuse la décroissance, mais je refuse également le pillage des ressources. » Rappelons au Président de la république ce que disait vraiment l'ancien Président de la Commission européenne Sicco Mansholt : « Pour nous, dans le monde industrialisé, diminuer le niveau matériel de notre consommation devient une nécessité. Ce qui ne signifie pas une croissance zéro, mais une croissance négative. La croissance n’est qu’un objectif politique immédiat servant les intérêts des minorités dominantes. ».

Marianne

Intarissable Bêtisier du développement durable

« C’est la réalité d’aujourd’hui la préoccupation du développement durable ; marier développement durable et excellence industrielle par exemple. Faire en sorte qu’on puisse être dans une croissance qui est forte pour créer des emplois mais une croissance respectueuse de la nature. » Pierre Moscovici, député socialiste du Doubs, 12-8-2009, le « sept dix » de France Inter. Le Bêtisier du développement durable est régulièrement mis à jour par l’IEESDS (ici).

Cahiers 3

Sortie des Cahiers de l'IEESDS n°3 « La décroissance contre Malthus »

Les Cahiers de l’IEESDS n°3 sont encartés dans le mensuel La Décroissance n°61 diponible en kiosque. Sommaire
Page 1 : un débat miné, par Vincent Cheynet, Page 5 : Vous avez raison mais..., par Christophe Rousseau, Page 6 : La maladie infantile de l’écologie, par Bruno Clémentin, Page 8 : De l’humanisme à l’humanicide, par Paul Ariès, Page 13 : Et la femme dans tout ça ?, par Marie Wilhem. Page 11 : Vivrons-nous si vieux ?, par Marie-Rose Ragot - Hors dossier : Page 14 : La honte prométhéenne, retour sur Gunthers Anders par Paul Ariès. Page 16 : Humour, avec Nadia Djabali. Vous pouvez les commander ici.

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Les listes Cohn-Bendit ont-elles été poussées par l’UMP contre les listes du centre et de gauche ?

L’affaire « Home », le film de Yann Arthus-Bertrand interroge. Le 23 juin, le quotidien Le Monde révélait qu'un des ministres d’Etat du gouvernement, Jean-Louis Borloo, avait envoyé une lettre aux préfets de région, à la veille du début de la campagne officielle pour les élections européennes, leur prescrivant de diffuser le film produit par l'ami du Président de la république François Pinault (ici). Lire la suite

Mermet

Enfin ! Une émission grand public qui dénonce l'écologie de marché

Des dizaines de marques de luxe et de grandes franchises qui s’assemblent pour former le mot « Home », l’avertissement de François Pinault à l'attention des journalistes est clair : on ne critique pas sous peine de perdre autant d’annonceurs. L’omerta sur la critique de l’écologie de marché fonctionne à plein. « Là-bas si j’y suis », de Daniel Mermet, fait enfin exception. Ecouter l’émission.

Val

Philippe Val, Radio France et la décroissance

Dans le texte de Philippe Val ci-dessous, nous avons remplacé le mot « croissance » par sa définition : « augmentation du produit national brut » :
« Depuis les années soixante-dix, tout un mouvement, notamment écologiste, conteste l’[augmentation du produit national brut]. [Augmentation du produit national brut] zéro, halte à l’[augmentation du produit national brut], vive la décroissance… Or, l’[augmentation du produit national brut], ce n’est pas seulement de la dépense d’énergie, de la pollution, du gâchis, de la consommation débile et des périphériques superposés. C’est aussi du temps, de la liberté, du confort... » Lire la suite

FNB

Yann Arthus-Bertrand, Nicolas Hulot, ces hélicologistes financés par les multinationales qui aggravent la crise écologique

Suite à la déferlante médiatique du film « Home », avant la sortie du film de Nicolas Hulot et avant de revenir une nouvelle fois de manière plus appronfondie sur ce sujet, l’IESSDS, vous conseille cet entretien avec l'universitaire suisse Romain Felli paru le 15 juin 2009 sur le site swissinfo : « Home » dans le trend de « l'écologie par en haut »
A lire aussi : Nicolas Hulot : le télé évangéliste de l’écologie - L’environnement sans le social, par Nadia Djabali (16 juin 2009), sur le site Basta!

Larousse

Dans le Larousse, la décroissance entre à contresens

Le mot décroissance fait son entrée dans l'édition 2010 du Petit Larousse illustré, malheureusement, les rédacteurs de ce dictionnaire font un contresens en définissant la décroissance comme une « politique préconisant un ralentissement du taux de croissance dans une perspective de développement durable ». Nous proposons au célèbre dictionnaire cette définition : « La décroissance est une politique préconisant la décroissance économique des pays riches, surtout, la décroissance vise à une sortie de l'économisme (envahissement de toutes les dimensions sociales et humaines par l'écononomie). « L'arrêt de la croissance économique est la condition nécessaire et préalable pour toute protection efficace de l'environnement. » Édouard Pestel, Rapport du Club de Rome, Halte à la croissance ?, éditions Fayard, 1972. La décroissance soutenable s'oppose aux tenants du développement durable qui affirment pouvoir conjuguer la croissance économique et la protection de l'environnement.

DCB2

Pour Daniel Cohn-Bendit, les objecteurs de croissance : « c'est des cinglés »

« C'est des cinglés. (...) La décroissance c’est un gros mot. Les gens, y vivent la décroissance aujourd’hui. (...) J’ai pas envie d'en parler… Moi, je dis, ce débat là personne le comprend. Donc, il est terminé pour moi. » Daniel Cohn-Bendit, Global Mag, Arte, vendredi 6 juin 2009. A lire et à écouter sur ce sujet, « Le vrai visage de Cohn-Bendit » de Sophie Divry. Voir aussi l'interview de la réalisatrice du reportage Anna Salzberg.

F1

Un circuit de Formule 1 au nom du développement durable

Le Conseil Général de Yvelines invoque le développement durable pour construire une circuit de formule 1 dans son département : « Le projet Yvelines F1 constitue un projet majeur pour le développement économique et social du département. (...) Les qualités exceptionnelles du circuit HQE [Haute Qualité Environnementale] durable de Wilmotte et Bowen, les perspectives d'emploi, les débouchés économiques et touristiques, le respect de l'environnement et la prise en compte des enjeux de développement durable pour le département, donnent toute sa force à ce projet. (...) Outre l'amélioration de la sécurité lors des courses et le maintien du “spectacle”, la Fédération Internationale de l'Automobile travaille actuellement à rendre les voitures de F1 plus écologique. » Lire l'article d'Hervé Kempf dans Le Monde

Europe

Fin de l'appel « pour des listes décroissance aux européennes de 2009 »

Europe-décroissance « Pour des listes décroissance aux européennes de 2009 » nous informe : « En décembre dernier, nous avons lancé l'appel Europe-Décroissance, un appel à la constitution de listes Décroissance aux prochaines élections européennes. Aujourd'hui, vous avez été plus de 1 700 à avoir signé cet appel. » Lire la suite

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Les enfants ou les avions ? Nous avons choisi les enfants mais pas le lynchage

Le député Yves Cochet, dont nous saluons si souvent les prises de positions et les propositions pour la décroissance, n'a pas que des bonnes idées ! « Selon lui, nous dit Libération (6-4-2009), un enfant européen à “un coût écologique comparable à 620 trajets Paris-New York” ». Yves Cochet propose donc des mesures qui, en bon français, visent à la « non-vie » du troisième enfant. Nous proposons plutôt la suppression des 620 trajets Paris-New-York. Et l'apprentissage aux enfants de ne pas prendre plus que leur part écologique. Chacun ses choix, le nôtre est celui d'une vie meilleure pour tous, pas qu'un petit nombre puisse continuer à bouffer comme quatre en se baladant en avion et en hélicoptère ici et là. Lire l'article de Libération

L'I.E.E.S.D.S soutient le Contre-Grenelle 2

Pour dire “Non au capitalisme vert” parce que la solution n’est pas la monnaie carbone ni les pseudo-remèdes technoscientistes comme les puits de carbone, la voiture électrique et le tout-nucléaire. Parce que la troisième voie écolo-libérale est tout aussi dangereuse que la troisième voie socialo-libérale et le sarkozysme réunis. Parce que nous ne pouvons accepter que ceux qui ont bousillé la planète en s’enrichissant fassent aujourd’hui des profits en adaptant la Terre et les humains aux besoins du productivisme. Nous serons aussi à Lyon le 2 mai pour construire ensemble des alternatives politiques et pour dire qu’il est possible de vivre beaucoup mieux avec beaucoup moins.
Lire la suite

M6 France 2

L'insondable bêtise des journalistes de la télévision

Suite à la sottise de récents reportages diffusés sur France 2 et M6 traitant de la décroissance, l’I.E.E.S.D.S. publie deux communiqués publiés après ces émissions consternantes. « Régis Mardon (M6) aussi bête que Sophie Romillat et David Geoffrion (France 2). Un exploit ! » Lire la suite

Lemarchand

François Lemarchand 1er prix du développement durable

L'entreprise Nature & Découvertes du bien nommé François Lemarchand vient de recevoir le « Prix du développement durable », décerné le 19 mars 2009, par le « Great Place to Work® Institute, Inc. », « société de conseil en management située aux Etats Unis avec des bureaux affiliés dans le monde entier ». Une occasion de revenir sur le business décidément juteux du développement durable. Lire la suite

El Païs

Un objecteur de croissance français s'exprime dans un grand quotidien (en Espagne...)

Les grands quotidiens français sont trop occupés a dénigrer les thèses antiproducvistes ; c'est donc dans le journal espagnol El Paìs que Nicolas Ridoux, l'auteur de La décroissance pour tous (qui vient d'être traduit en espagnol) trouve une tribune pour parler de décroissance. « La filosofía del 'decrecimiento' reivindica que debemos trabajar menos para vivir mejor. Propone una crítica constructiva y pluridisciplinar que ponga en cuestión la búsqueda obsesiva del "cada vez más" ». Lire la suite

DCB

Pour sortir de la crise aux Antilles (et ailleurs), des citoyens d'outre-mer s'engagent pour la décroissance

Neuf intellectuels antillais, Ernest Breleur, Patrick Chamoiseau, Serge Domi, Gérard Delver, Edouard Glissant, Guillaume Pigeard de Gurbert, Olivier Portecop, Olivier Pulvar, Jean-Claude William ont publié un « Manifeste pour les “produits” de haute nécessité », largement relayé dans la presse. « On ne peut vaincre ni dépasser le prosaïque en demeurant dans la caverne du prosaïque, il faut ouvrir en poétique, en décroissance et en sobriété. Rien de ces institutions si arrogantes et puissantes aujourd’hui (banques, firmes transnationales, grandes surfaces, entrepreneurs de santé, téléphonie mobile...) ne sauraient ni ne pourraient y résister. »
Lire le manifeste

DCB

Daniel Cohn-Bendit explique la décroissance à la télévision

« Si vous voulez aujourd’hui vous atta…. une décroissance de l’énergie du pétrole etc. il faut une croissance des énergies renouvelables ! Donc c’est pas c’est pas zéro zéro hein ?! Si vous voulez aujourd’hui par exemple que on consomme moins d’énergie dans l’habitat y faut concevoir des maisons y’a des exemples c’qu’on appelle les maisons passives où vous avez besoin au aucun besoin d’énergie. Si vous vous décidez que dans les 30… les 20 années à venir vous réduisez de 80% l’énergie nécessaire dans l’habitat vous créez un programme une croissance une croissance heu de travail parce qu’y faut le faire inimaginable parce que y’a une réforme une transformation absolument nécessaire donc ça veut pas dire la décroissance qu’on va vers plus et plus de chômage c’est le contraire ! » Daniel Cohn-Bendit, France 3, « Ce soir ou jamais », 28 janvier 2009. Lire : « La décroissance survivra-t-elle à Cohn-Bendit ? »

Meadows

Le Japan Prize récompense un contempteur du modèle de la croissance économique

Pour sa « contribution vers un monde soutenable », trente six ans après la publication des « Limites à la croissance* », plus connu sous l'appellation du « Rapport [du] Club de Rome », Dennis L. Meadows se voit récompensé par une distinction internationale aussi prestigieuse que le Prix Nobel, le Japan Prize. « Employant un système de simulation nouveau, son texte démontre que si certains facteurs physiques limitatifs de la Terre, comme les ressources naturelles, l'environnement, les terrains, ne sont pas pris en compte, l'espèce humaine va vite se retrouver dans une situation critique », a expliqué le 15 janvier le jury du Japan Prize. Source AFP.
* - The Limits to growth, 2002, que l'on trouve enchassé dans une traduction française dont le titre est « Halte à la croissance ? » - Beyond the Limits, 1992- The limits to growth - the 30 year update, 2002.

Obama

Bêtisier du développement durable

Barack Obama va-t-il sauver le monde ? La correspondante du quotidien économique Le Monde, Corine Lesnes, nous rassure dans l'édition du 17 décembre 2008 : « Ceux qui avaient des doutes sur l'engagement de Barack Obama en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique auront été rassurés. En présentant, lundi 15 décembre à Chicago, sa "green team", son équipe chargée de l'énergie et de l'environnement, le président élu a été très clair sur ses priorités : “Il n'y a pas de contradiction entre la croissance économique et des pratiques écologiques robustes, a-t-il dit. Nous allons créer des millions d'emplois, avec un plan de relance qui verra les Américains construire des parcs d'éoliennes, des panneaux solaires et des voitures propres.” » Lire la suite

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Leur récession n’est pas notre décroissance…

Les chiens de garde de la croissance économique (Jean-Paul Fitoussi, Nicolas Demorand, Pierre-Antoine Delhommais, etc..) s’emploient actuellement à faire passer les partisans de la décroissance pour des adeptes de la récession. Exceptionnellement, nous reproduisons ici, avec l’aimable autorisation de l’auteur, l’article de Paul Ariès intitulé « Leur récession n’est pas notre décroissance… » paru dans le numéro d’octobre du mensuel La Décroissance. « Ne prenons pas les vessies pour des lanternes : la crise économique qui nous pend au nez ne constitue pas le quart du commencement d’une décroissance équitable et solidaire. Au pays de la croissance, la récession n’augure rien de bon. Remettons les mots à leur juste place. » Lire la suite

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Enième insulte du Monde...

Au quotidien Le Monde, les chroniqueurs Jean-Paul Fitoussi, Eric Le Boucher et Pierre-Antoine Delhommais font un tour de garde pour éviter toute remise en cause de la croissance économique. Ces économistes s’emploient, peu honnêtement, à faire passer les objecteurs de croissance pour des partisans de la récession. Dernières sottises en date, celles du chroniqueur Pierre-Antoine Delhommais dans l’édition du 23 novembre 2008 : « Décroissance, justement. Le rêve de quelques-uns est donc en train de devenir réalité... » Lire la suite

Cochet 2

La décroissance entre à l'Assemblée Nationale

Les 9 et 14 octobre 2008, Yves Cochet, député des Verts de Paris, a prononcé à l’Assemblée Nationale deux interventions qui feront date pour la décroissance.
Voir l'intervention en vidéo.
Lire sur le site d'Yves Cochet.

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Le « Mondial de l'automobile » contre le monde des humains

L’automobile en France, c’est comme la croissance : tout est bon pour éviter de la remettre en cause. Comme la croissance, industriels et médias dominants à leur service s’évertuent à la maquiller en « verte », « propre » ou « durable » pour mieux nous faire oublier une cruelle réalité : épiphénomène spatial et temporel, la civilisation de l’automobile est insoutenable. Nicholas Georgescu-Roegen affirmait : « Chaque fois que nous produisons une voiture, nous le faisons au prix d'une baisse du nombre de vies à venir ». Quelques rappels à l’heure de la grand messe de l'automobile :

L'impossible « voiture propre »

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Les Verts signent pour la décroissance

Jusqu’à présent réticent à se prononcer pour la décroissance, les Verts prennent parti pour la décroissance dans une tribune publiée le 20 août 2008 dans le quotidien Les Echos intitulée « Pour une décroissance solidaire ». Elle est signée par les principales personnalités de ce parti (Noël Mamère, député-maire, Yves Cochet, député, Denis Baupin maire-adjoint de Paris, Marie Blandin, sénatrice, Jean Dessesard, sénateur, Mireille Ferri, vice-présidente de la région Ile-de-France, Marie-Anne Isler-Béguin, députée européenne, Alain Lipietz, député européen). Lire la tribune.

cahiers de l'IEESDS

Sortie du nouveau numéro des Cahiers de l'IEESDS

Au Sommaire : Babbitt ou les néo-barbares, par Alain Accardo, Déconstruire, disent-ils, l’économie, par Jean-Paul Sorg, Petit manuel de décodage de la Nouvelle droite, par Bruno Clémentin, Comment l’extrême droite revoit et corrige la décroissance, par Paul Ariès, De la nature humaine, par Vincent Cheynet. Tirés à 40 000 exemplaires, encartés dans La Décroissance n°49 (mai 2008), les Cahiers de l'IEESDS sont disponibles contre 2 timbres au tarif normal par courrier à l'I.E.E.S.D.S.

randd

Première conférence scientifique internationale sur la « décroissance économique pour l'équité sociale et la soutenabilité écologique »

Elle s'est déroulée en langue anglaise à Paris les 18 et 19 avril 2008 et a ouvert les bases d'une coopération scientifique internationale sur ce thème. La rencontre a été un grand succès avec 140 chercheurs, 30 pays industrialisés et du sud. Des instituts renommés dans les disciplines tant économiques, sociales qu'environnementales étaient représentés. Lire la suite. Compte-rendu d'Yves Cochet, mathématicien, ancien Ministre de l'Environnement, Député de la 11e circonscription de Paris. Lire.

Borloo

Jean-Louis Borloo : « L'écologie, c'est aussi la croissance. » Valeurs Actuelles, 4-4-2008

A l’occasion de la grande mascarade verte de la Semaine du développement durable unissant grands médias, politiques, économistes et les plus gros pollueurs de la planète, l’IEESDS vous invite à compléter le décidément l’intarissable « bêtisier du développement durable ». Nous contacter. Lire aussi la tribune de Jean-Louis Roumégas et Anne Souyris, porte-parole des Verts, « La semaine de l’écoblanchiment » dans le journal d'Edouard de Rothschild du lundi 7 avril.

attali

Jacques Attali, un homme dangereux

A l’occasion de la remise au Président de la république du rapport de la « Commission de libération de la croissance française » présidée par Jacques Attali, nous vous invitons à lire la critique de son livre « Une brève histoire d’avenir » par Vincent Cheynet, rédacteur en chef du mensuel La Décroissance. (Voir aussi le site de la « Commission de libération de la décroissance française » et la réponse d’Hervé Kempf, journaliste au Monde, à Jacques Attali.).

Gorz

La décroissance au cœur du dernier texte d'André Gorz

Le 17 septembre 2007, juste avant de se donner la mort avec son épouse, le philosophe André Gorz avait transmis un article à la revue EcoRev'. La décroissance est au cœur du dernier texte de cette figure de vie intellectuelle française : « La décroissance est donc un impératif de survie. Mais elle suppose une autre économie, un autre style de vie, une autre civilisation, d'autres rapports sociaux. En leur absence, l'effondrement ne pourrait être évité qu'à force de restrictions, rationnements, allocations autoritaires de ressources caractéristiques d'une économie de guerre. La sortie du capitalisme aura donc lieu d'une façon ou d'une autre, civilisée ou barbare. »

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Yves Cochet dans Le Monde : « Le pic du pétrole est atteint »

« Si nous voulons conserver les valeurs cardinales de notre civilisation que sont la paix, la solidarité et la démocratie, nous n'avons pas d'autre choix que celui de la décroissance rapide de l'empreinte écologique des sociétés industrielles, en particulier la décroissance de notre consommation d'énergies fossiles. (...) La seule politique susceptible d'éviter cette catastrophe est celle de la sobriété, c'est-à-dire la décroissance franche et régulière de la consommation de pétrole dans les pays de l'OCDE. Cette politique n'est pas une adaptation légère due à un souci technique passager, c'est un changement de civilisation dû à la fin du monde tel que nous le connaissons. » Lire l'article du Monde du 27 novembre 2007.

Ecouter la conférence d'Yves Cochet député Verts de Paris et ancien ministre :

Paul Ariès

Le Grenelle de l'environnement est un
« Munich de l'écologie »

Par Paul Ariès, politologue. « Nicolas Sarkozy parle de « révolution verte ». Le patronat français, Medef et CGPME, se déclare grandement satisfait. Les syndicats par la voix de François Chérèque saluent un processus positif. Corine Lepage (Modem et Cap 21) est aux anges. Le parti socialiste applaudit les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy. L'Union européenne se dit comblée par la voix de son Président.... » Lire la suite

vous êtes passés ici:
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Le pic du pétrole mondial a été franchi en 2006

C'est la conclusion des chercheurs allemands de l'Energy Watch Group qui vient de publier ce lundi 22 octobre un rapport dans lequel il prévoit une division par deux de la l'extraction mondiale entre 2006 et 2030, de 80 à 40 millions de barils par jour.
http://www.energywatchgroup.org/Oil-report
Vous pouvez suivre le déroulement de la crise pétrolière mondiale sur le site d'Emmanuel Broto.
http://www.terredebrut.org/
Les conclusions du « Grenelle de l’environnement » sont non seulement aveugles sur l’ampleur des bouleversements qui s’annoncent mais surtout elles présentent tous les risques d’amplifier la catastrophe en présentant la crise écologique comme une opportunité de relancer la croissance économique.

Kempf

Hervé Kempf, journaliste au Monde, répond à Jacques Attali

« Opposer écologie et croissance est une bêtise intellectuelle profonde. En réalité on ne peut pas améliorer l'environnement sans croissance. Ce n'est pas la croissance qui pollue, c'est la production. Si on veut changer la nature de la production il faut évidemment croître. Croître autrement, pour transformer la production. » Jacques Attali, Europe 1, 24 octobre 2007. Les adeptes de la croissance sont prompt à l'insulte. Hervé Kempf, journaliste au Monde, leur répond dans un éditorial du Monde le 24 octobre 2007 (texte reproduit avec l'aimable autorisation de son auteur). Lire

Barbier

Christophe Barbier, directeur de la rédaction de L'Express, prouve que contrairement à la croissance, la bêtise peut être sans limites

« Ensuite, enfin on a parlé de croissance durable !, enfin on en a fini avec le mythe de la décroissance — soyons plus pauvres pour être plus propres — c'est la défaite des partisans de la lampe à l'huile et de la vie dans les grottes. - Et de la marine à voile... ... et la marine à voile, oui. C'est la défaite de certains écologistes qui a fait la victoire d'une certaine écologie, l'écologie de croissance. Au passage, on a vu surgir des idées idiotes, du genre rouler 10km/h moins vite sur les routes... » Christophe Barbier, directeur de la rédaction de L'Express, 24 octobre 2007. Voir la vidéo

Gorz

Décès d'un « père de la décroissance »

Philosophe et militant pour la décroissance, André Gorz a été retrouvé mort avec son épouse le 24 septembre. En 1977, dans son ouvrage Écologie et liberté (éditions Galilée), André Gorz affirmait déjà : « Un seul économiste, Nicholas Georgescu-Roegen, a eu le bon sens de constater que, même stabilisée, la consommation de ressources limitées finira inévitablement par les épuiser... Lire plus

attali

Ouverture du site « Libération de la décroissance française »

« Pourquoi la France compte moins de 10 % d'obèses alors qu'aux Etats-Unis le Mississipi franchit la barre des 30 % d'obèses dans sa population ? Pour comprendre et combler ce retard français, Jacques Attali, président de la commission pour la « libération de la croissance française », a engagé le neuropsychiatre Boris Cyrulnik. Lire plus

cge

L'IEESDS s'associe à l'organisation du « Contre-Grenelle de l'environnement »

« L'organisation d'un Grenelle de l'environnement par le gouvernement Fillon n'est ni sérieuse ni crédible.
Elle n'est pas sérieuse de la part d'un Président qui vomissait il y a quelques jours encore Mai 68 et ses accords de Grenelle.
Elle n'est pas crédible de la part d'un chef d'État et d'un parti dont le programme électoral lui a valu la note déplorable de 8,5/20 lors de l'évaluation réalisée par les ONG, aujourd'hui conviée à la table officielle et pourtant peu soupçonnables de nourrir des logiques d'extrême-gauche, regroupés au sein de l' “Alliance pour la planète” ». Lire plus

nkm1

Nathalie Kosciuscko-Morizet, nouvelle Secrétaire d'Etat à l'écologie, prend les Français pour des cloches

« La réponse apportée par les décroissants est rétrograde, radicale et teintée d’idéologie. Il y a dans cette théorie beaucoup de malthusianisme sur lequel on ne peut bâtir aucun projet de société. » (Réforme, 8-03-2007). Nathalie Kosciusko-Morizet vient d'être nomée nouvelle Secrétaire d’Etat à l’écologie. Le député de l’Essonne n’aime pas la décroissance. Logiquement, elle préfère insulter les objecteurs de croissance et abuser ses concitoyens. L’écologie à la sauce croissance économique et néolibéralisme que défend la député de l'Essonne à décidément un mauvais goût de mensonge.Lire plus

pacte

Signez, faîtes signer le « Pacte contre Hulot »

« Pour sauver la planète, mais surtout ses habitants, signez et faîtes signer le plus largement possible le “Pacte contre Hulot”. Merci. »
http://www.pacte-contre-hulot.org

sylvestre

Jean-Marc Sylvestre ou le fanatisme de la croissance

Jean-Marc Sylvestre est partout, tout le temps, à la télévision (TF1), à la radio (France inter), dans la presse, où il déverse inlassablement sa litanie. Ce journaliste incarne l’obscurantisme du marché le plus outrancier et le plus dévot. Son fanatisme le rend aveugle aux réalités les plus simples. Jean-Marc Sylvestre raconte n’importe quoi, en premier lieu les mensonges les plus éhontés. Démontage en images du discours idéologique d’un fanatique du début du XXIe siècle à travers l’une ses dernières tribunes. Lire plus

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La caricature pour commencer : Alain Juppé démarre mal

« Je n'aborde pas cette tâche [de ministre] avec une philosophie de la décroissance, du retour à la diligence ou à la lampe à huile », a déclaré le dimanche 20 mai 2007, Alain Juppé, ministre d'Etat chargé de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables, invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. Le nouveau ministre se fait le chantre d'une irrationnelle « croissance écologique » et des voitures électriques aux écobilans inférieurs à ceux des automobiles classiques. Où quand l'idéologie rend aveugle à une réalité jugée trop contrariante. Lire plus

Sarko

L’homme qui insulte plutôt que de réfléchir

« Je veux dire aux sectaires idéologiques que nous avons tout à perdre de la décroissance. » Fidèle à son style, Nicolas Sarkozy préfère insulter plutôt que de réfléchir aux impasses physiques et humaines de la croissance économique et de l’idéologie productiviste. Placé au centre de sa campagne présidentielle, son slogan « travailler pour gagner plus » désigne l’avidité comme valeur centrale de sa démarche. Un élément symptomatique de la politique qu’il incarne : la révolution néoconservatrice de George W Bush. Les Français doivent barrer la route au candidat de l’UMP qui, plus qu’un ennemi de la décroissance, représente un danger pour les valeurs qui fondent notre république. Lire « Dix bonnes raisons pour les casseurs de pub et les objecteurs de croissance de ne pas voter Sarkozy » par Paul Ariès.

Hollande

Bêtisier du développement durable

« Nous voulons relancer la croissance. Notre premier objectif est de faire repartir l’économie française en améliorant le pouvoir d’achat pour soutenir la demande, en modernisant notre appareil productif pour stimuler une offre compétitive et en faisant du développement durable et des économies d’énergie les nouvelles frontières de la croissance française. »
François Hollande, secrétaire national du Parti socialiste, Le Monde, 23-02-2007. Lire plus

Goasgen

Claude Goasgen, conseiller de Nicolas Sarkozy et chantre du développement durable, explique l'«autre croissance»

Le député UMP Claude Goasguen s'est fait piéger par le groupe d'activistes «Les Yes Men». Il livre en toute clarté la vision de l'écologie de son parti. C'est clair, c'est une farce. Voir la vidéo

baudrillard

Décès d'un « père de la décroissance »

Jean Baudrillard est mort le mardi 6 mars 2007 à Paris à l'âge de 77 ans. Son œuvre centrée sur la critique de la société de consommation et des médias fait de cet intellectuel une référence incontournable pour le mouvement pour la décroissance. Son premier livre de sociologie, Le Système des objets (éditions Gallimard), publié en 1968, est plus que jamais d’actualité.

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Geoffroy Roux de Bézieux, président du lobby patronal «Croissance Plus» signe le «pacte» de Nicolas Hulot

Selon le quotidien Le Monde en date du 7 février 2007, le président du lobby patronal « Croissance Plus », Geoffroy Roux de Bézieux, vient de signer le « pacte écologique » de Nicolas Hulot. Après la ratification du « pacte » par Nicolas Sarkozy, cette nouvelle adhésion démontre, s'il en était encore besoin, l'inefficacité de l'activisme environnemental du présentateur de TF1 et la caution qu'il offre à l'idéologie d'un monde sans limites.

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Réponse à Alain Juppé sur la décroissance

Tribune de Thierry Jaccaud, rédacteur en chef de L’Ecologiste (édition française de The Ecologist) parue dans Politis le 25 janvier 2007, intitulée « Zéro en calcul pour Juppé ».
« Tout à coup, l’humanité comprend que c’est sa survie qui est en jeu, qu’un suicide collectif est en marche. » Alain Juppé a-t-il eu une révélation ? On pourrait le croire. Le réchauffement climatique ? « Le défi majeur », estime-t-il dans sa tribune du Figaro du 16 janvier. Lire plus

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Un livre évènement pour commencer 2007

L'année 2007 s'annonce bien avec la sortie le 4 janvier, aux éditions du Seuil, du livre du journaliste du Monde Hervé Kempf « Comment les riches détruisent la planète ». « Car personne ne peut croire sérieusement que la célébration du “développement durable”, qui se traduit par le ravage des paysages par les éoliennes, la relance du nucléaire, la culture des biocarburants, l’“investissement socialement responsable”, et autres démarches des lobbies en quête de nouveaux marchés, puisse ne serait-ce qu’infléchir le cours des choses. » « [Le développement durable] n’a pour fonction que de maintenir les profits et d’éviter le changement des habitudes en modifiant, à peine, le cap ». Lire plus

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Le Monde et Alternatives économiques sont-ils d’extrême droite puisqu’ils soutiennent la croissance ?

Le quotidien économique Le Monde n’en finit pas d’insulter les objecteurs de croissance. Néanmoins, la méthode est désormais plus sournoise que les calomnies grossières de son chroniqueur Eric le Boucher.Lire plus

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Sortie des Cahiers de l'IEESDS n°1

Les cahiers de l'IEESDS (Institut d'études économiques et sociales pour la décroissance soutenable) seront encartés dans le numéro de décembre du journal La Décroissance, en kiosque le mercredi 22 novembre 2006. Vous pouvez aussi les commander contre deux timbres à 0, 54 euros ici : Commandez. Au sommaire : L’escroquerie médiatique du siècle, par Sophie Divry, Adresse aux objecteurs de croissance qui veulent faire de la politique, par Paul Ariès, Pour une décroissance civilisée, par Vincent Cheynet, La décroissance en question...
Télécharger en format PDF les quatre premières pages comprenant l'article au sujet de Nicolas Hulot.

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Hulot, le pacte médiatique

Le lancement du « pacte écologique » de Nicolas Hulot a bénéficié d’un accueil dithyrambique dans les médias. Invité sur France-Inter, à la télévision, en Une du Figaro et du Monde, l’animateur de télévision est présenté partout comme un grand défenseur de la cause écologiste. Face à cette déferlante, il est utile de rappeler quelques faits sur Nicolas Hulot. Comment gagne-t-il sa vie ? Quelles sont ses activités ? Qui sont ses amis et soutiens ? et surtout, quelles sont ses idées en terme d'écologie? Bref, pourquoi le télé-écologiste aux discours inoffensifs et aux actions timides est un parfait « produit médiatique ». Lire plus

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Reconnaissance scientifique de la validité des thèses de la décroissance : Claude Allègre nous calomnie

L'Institut d'études économiques et sociales pour la décroissance soutenable s’honore des insultes de Claude Allègre qui dénigre la décroissance dans sa dernière tribune de L’Express intitulée « Aux objecteurs de croissance, Toute limitation de la croissance se fait au détriment des pauvres ! C'est une vision de riches ! ». (8-11-2006). Ces calmonies valent à nos yeux un prix Nobel. En effet, quelle meilleure preuve de la validité scientifique et politique de nos thèses pouvions nous espérer que les insultes de ce personnage incarnant de la façon la plus caricaturale le fanatisme scientiste et qui, après avoir minimisé les conséquences de l’amiante, nie aujourd’hui la gravité du réchauffement climatique ? Comme d’habitude, les plus déshérités sont odieusement instrumentalisés pour refuser le partage et la sobriété. A lire, l’étonnante bonne réponse du journal du financier Edouard de Rothschild. Lire plus

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Nouvelles insultes du Monde

Décidément, malgré sont caractère ultraminoritaire, la décroissance travaille le quotidien économique Le Monde qui nous calomnie une nouvelle fois : « Les doux militants de la "décroissance" (avez-vous remarqué comment, ces temps-ci, Malthus remplace Marx chez les idéologues ?), ces militants, donc, de moins en moins doux d'ailleurs, de plus en plus autoritaires en fait, butteront toujours sur ce fait dérangeant : la première cause de la persistance des inégalités est l'absence de croissance. » écrit le chroniqueur économique Eric Le Boucher dans l'édition du 29 octobre 2006. lire plus

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La vérité dérange plus que cela

A propos du film de Al Gore : Une vérité qui dérange. Al Gore a eu de la chance de ne pas être élu en 2000 contre G. W. Bush : il peut aujourd'hui se faire le héraut de la lutte contre le réchauffement climatique. Le film Une vérité qui dérange (An Inconvénient Thruth), nous présente la conférence qu'Al Gore a donné des centaines de fois aux USA et sur la planète dans le but d'alerter ses habitants sur ce que l'humanité a fait subir au climat... et  sur ce que le climat peut très bientôt  faire subir à l'humanité.  Lire plus

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L’universalisme, raison de notre engagement pour la décroissance

Critique du dernier livre de Serge Latouche Le Pari de la décroissance, Fayard, 2006. Dans Le Pari de la décroissance, Serge Latouche nous livre une synthèse de son travail sur la critique du développement et la décroissance. Nous n’allons pas revenir ici sur l’impossibilité de poursuivre la croissance et le développement économique dans un monde limité et sur la nécessité de la décroissance. Nous préférerons nous attacher ici à ce qui pose problème pour nous, c’est-à-dire certaines conclusions philosophiques de Serge Latouche. Il est essentiel de mettre en lumière ce qui nous divise. Lire plus

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Manifeste pour la grève générale de la consommation

Conclusion de l'ouvrage de Paul Ariès qui vient de paraître No Conso : vers la grève générale de la consommation, aux éditions Golias. La société de consommation est triste, injuste et impossible : non seulement 20 % des humains s’approprient 86 % des ressources planétaires mais cet « enfer climatisé » n’est pas généralisable puisqu’il dépasse la capacité même de régénération des écosystèmes. Nous devons donc en finir avec cette domination des uns sur les autres et de tous sur la planète pour vivre simplement en véritables humains. Ce choix est celui de la responsabilité mais aussi de l’utopie : il est le seul capable de redonner un sens à nos valeurs comme la liberté. lire plus

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Les Verts : la décroissance est inéluctable

Par Joël Chenais, responsable commission environnement du parti Les Verts : « Au moment où nous allons aborder la campagne 2007, les formules comme "décroissance matérielle sélective et équitable", (...) doivent faire parti des maîtres mots, des formules chocs de cette campagne. Lire plus

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Albert Jacquard : la nécessaire décroissance

Dans son dernier livre, Mon utopie, (septembre 2006, Editions Stock) Albert Jacquard écrit : « La croissance de la consommation est en réalité l’équivalent d’une drogue […]. Cette croissance, lorsqu’elle à lieu au sein des nations les plus développés, rend plus improbable une diminution des inégalités entre les peuples ; l’écart ne peut que s’aggraver. […] C’est donc, dès maintenant, non pas seulement une “croissance zéro” comme l’avait proposé le Club de Rome, mais une décroissance de la consommation des plus riches qui est nécessaire. Cette perspective n’a rien de sombre, à condition qu’elle soit accompagnée d’un développement des activités qui ne détruisent pas les richesses de la planète, notamment toutes celles générées par les rencontres entre humains. »

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Jean-Paul Fitoussi (Le Monde) : Nicholas Georgescu-Roegen pour d'avantage de croissance !

Dans une analyse écrite « pour Le Monde » le 26 septembre 2006, l’économiste Jean-Paul Fitoussi révèle une étonnante découverte à ses collègues : « L'économie n'est pas un univers clos, autonome, régi par des lois indépendantes du droit, de la morale, de la politique ou du social. »

Réaction de Jacques Grinevald, disciple et ami de Nicholas Georgescu-Roegen. Lire plus

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Sortie du livre de Nicolas Ridoux La Décroissance pour tous

Dans toutes les bonnes librairies à partir du 21 septembre 2006 (éditions Parangon). « Si ce livre vous permet de découvrir “tout ce que vous voulez savoir sur la décroissance sans jamais avoir osé le demander”, vous n’en ressortirez pas indemne d’une profonde transformation de votre vision du monde. » Lire plus

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Bêtisier du développement durable

« Vous voulez sauver la planète et vous avez raison ! Le développement durable (...) ce n’est pas la croissance zéro, c’est la croissance durable. La (...) révolution que je vous propose, c’est de faire du développement durable le critère de toutes nos politiques publiques. (...) En investissant dans le nucléaire qui ne produit pas de gaz à effet de serre. »
Nicolas Sarkozy, président de l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP), Université d'été des Jeunes Populaires à
Marseille, le dimanche 3 septembre 2006. Lire plus

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Le Monde insulte les Objecteurs de croissance

Le journal Le Monde insulte les militants de la décroissance, par l’entremise de son chroniqueur Pierre-Antoine Delhommais, en page 2 de son édition du 30 juillet 2006. « …il faut prendre la doctrine de la décroissance pour ce qu'elle est (…) Une lubie de gosses de riches parfaitement égoïstes. Mais cela va généralement ensemble. » Lire plus

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Echec de la candidature d’Yves Cochet pour l’élection présidentielle

Belle occasion manquée pour présenter la décroissance aux Français, le 18 juillet 2006, avec la défaite du député Yves Cochet au troisième tour de l’élection interne du parti Les Verts. Au pays de la Raison et de l'Egalité, TOUS les candidats à la présidentielle défendront donc la croissance matérielle infinie et le développement économique durable éternel sur une planète aux ressources naturelles limitées. « Avec la décroissance de la production d’hydrocarbures adviendra la décroissance tout court. Entendons-nous bien : il ne s’agit pas de savoir si les Verts sont favorables ou non à la décroissance, il s’agit d’ (...) imaginer une politique viable (...) qui se fixe comme objectifs la défense et l’extension de la paix, de la démocratie et de la cohésion sociale. La sobriété et la solidarité sont tout à la fois les valeurs et les outils de cette politique. » Lire plus

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Manifestation le 16 juillet 2006 pour la suppression du Grand-Prix de France de formule 1

Le 16 juillet 2006, avec le député des Verts Yves Cochet, la manifestation pour la suppression du Grand Prix de France de formule 1 est partie de la tour Eiffel pour se rendre à l'Hôtel Matignon pour déposer un courrier au Président de la République et au Premier ministre afin d'exiger une nouvelle fois la fin de l'épreuve. Lire plus

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Le livre « un peu nazi » d'Yves Paccalet

La décroissance côtoie le meilleur mais croise aussi parfois le pire. Le pire du pire, c’est le dernier livre d’Yves Paccalet, L’humanité disparaîtra, bon débarras ! Yves Paccalet est l’auteur d’une soixantaine d’ouvrages sur l’écologie, dont de nombreux en collaboration avec le commandant Cousteau. Le « philosophe écologiste » déclare bien que « nous ne nous en tirerons que par la vertu d’une décroissance raisonnable. » mais pour aussitôt conclure : « sauf que c’est impossible parce que personne n’en veut ». Son livre exprime donc son dégoût total de l’humanité. Lire plus

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8 avril 2006, naissance du Parti pour la décroissance

Le 8 avril est né à Dijon le Parti pour la décroissance « Pour une décroissance fondée sur l'équité, la soutenabilité et les valeurs humanistes, démocratiques, républicaines, non-violentes, défendants les droits de l'Homme et combattant toutes les formes de discrimination et de totalitarisme. » Julien Gonzalez a été élu Secrétaire national. Lire plus

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Le Monde 2 consacre sa une et son dossier principal à la décroissance

L’édition du 25 mars du Monde 2, supplément du quotidien Le Monde, a consacré sa une et son dossier principal à la décroissance. Huit pages très axées sur la problématique de l’écologie scientifique et ne faisant malheureusement qu’effleurer la question philosophique et politique.

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Engager une politique de décroissance

L'ère du pétrole bon marché touche à sa fin. Le prix du baril de pétrole va monter inexorablement, entraînant des changements incalculables dans nos modes de vies. Lire plus

 

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« Celui qui
croit que la croissance peut être infinie dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. »
Kenneth Boulding (1910-1993), président de l'American Economic Association.

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