Le numéro double 165, spécial 20 ans de Casseurs de pub, de La Décroissance, de décembre 2019-janvier 2020, est en kiosque le mercredi 4 décembre 2019, en France et dans 10 pays.
« ...nous sommes dirigés par une élite inconsciente, ou cynique, obsédée par la croissance, la concurrence, la mondialisation, qui fonce droit dans le mur écologique. Nous devons lui reprendre le volant des mains et cet impératif peut nous rassembler. (...) L'oligarchie domine la société par ses firmes, mais elle nous dirige aussi de l'intérieur, par la publicité, par les médias, par une démocratie sous tutelle. »
L'Écologiste, octobre - décembre 2019, volume 20 - n°2. En kiosque
(...) Le titre du journal renvoie à l'impossibilité d'une croissance infinie sur une planète finie et donc à la nécessité de fixer des limites. Ce qui vaut pour le domaine économique vaut également pour tous les autres domaines, où la démesure libérale dans laquelle baignent les sociétés industrialisées veut faire exploser toute notion d'organisation —et donc de délimitation et de limitation. C'est le syndrome de Narcisse : il tombe amoureux de lui-même car il est incapable de reconnaître l'altérité de son propre reflet. »
(...) ce n'est pas la croissance qui détruit l'environnement mais la production ; et qu'il ne faut pas consommer et produire moins mais autre chose. »
Les Échos, 10 octobre 2019.
J. Attali, 15 décembre 2009, L'express/L'Expansion :« L’idée, qui devient de plus en plus à la mode, selon laquelle il faudrait souhaiter et organiser une décroissance de l’économie, pour lutter contre les destructions qu’elle engendre, peut sembler a priori totalement stupide (...) et pourtant, l’idée fait sens : si on l’entend comme un désir de mettre un terme aux errements de notre modèle de production, aux folies et aux fatigues de la vitesse, du rendement, du gaspillage, de l’accumulation et du remplacement irréfléchi de gadgets par d’autres gadgets ; et surtout comme la volonté de remettre en cause la définition marchande du mieux-être. »
J. Attali, in « Objecteurs de croissace », La Nef,1973 :« Il est un mythe savamment entretenu par les économistes libéraux, selon lequel la croissance réduit l'inégalité. Cet argument permettant de reporter à "plus tard" toute revendication redistributive est une escroquerie intellectuelle sans fondement. » Etc.
« “La décroissance appelle à sortir de la production infinie pour retrouver le sens de la mesure”, a déclaré l’économiste Serge Latouche, chantre de la décroissance en France, dans une interview au journal Le Monde. »
Les Échos, 23 août 2019.
interview de Vincent Cheynet, rédacteur en chef de La Décroissance, sur le site de l'hebdomadaire Marianne, 21 août 2019.
« - Les journalistes des grands médias français sont les employés d’une dizaine de millionnaires bien connus, dont le propriétaire de Marianne, Daniel Kretinsky. Ils défendent logiquement leurs intérêts : ceux, capitalistiques, de détruire les limites dans tous les domaines, économique mais aussi culturel ou sur le plan des mœurs. Tout est bon à cette fin, surtout que les contradicteurs n’ont quasiment aucun accès à la parole publique, ou y sont caricaturés. Dans ce contexte, il est logique que tous les moyens, y compris les plus infamants, comme instrumentaliser la souffrance des victimes du nazisme, soient continuellement utilisés pour défendre un système productiviste dont Hitler fut pourtant l’un des grands pionniers en Europe aux côtés des fascistes. Je renvoie ici vos lecteurs au Manifeste futuriste de Marinetti (1876-1944), ode au Progrès, qui a été une des inspirations constituantes du fascisme. »
« Les communes d'Ungersheim en Alsace ou de Totnes, dans le sud-ouest de l’Angleterre, ont choisi la décroissance. Dans ces villes "en transition", énergies renouvelables, potagers bio et entreprenariat local transforment en profondeur la vie des habitants. »Arte, 25 février 2019.
« La décroissance, seule réponse contre la hausse mondiale des températures ? », Vatican news, 9 octobre 2018.
Lire « Les pays les plus riches doivent passer d’un impératif de croissance à celui de décroissance et bâtir des communautés florissantes, basées sur le principe de suffisance. Notre vision est celle d’un bien-vivre pour tous, qui ne peut cependant être réalisée que par le partage. Notre responsabilité commune est de préserver la Création pour que les prochaines générations puissent vivre en paix et en harmonie avec la nature. » appel de19 organisations catholiques de développement. Ici en anglais.
« Nos systèmes économiques sont fondés sur un choix énergétique – et idéologique – majeur : celui d’une accélération continue et sans limites. Cette accélération, sous le nom abusif de “progrès”, y est présentée comme une fatalité. »
Paul Virilio, (1932-10 sept. 2018) La Décroissance n°39, mai 2007.
Analyse de Vincent Cheynet, rédacteur en chef de La Décroissance, pour le journal des objecteurs de croissance belgesKairos.
« Un problème bien plus profond qui travaille la démocratie de marché occidentale : l'Etat y est tout entier dévolu à favoriser la croissance, et la société dans son ensemble attend de ses dirigeants qu'ils prennent les mesures nécessaires à l'élévation de cet indicateur. Celui-ci est placé hors du jeu démocratique, en surplomb de toutes les grandes formations politiques. Ainsi, les adversaires politiques de M. Macron, qui fustigent aujourd'hui son double discours sur le climat et l'environnement, lui feront bientôt, et avec la même vigueur, le procès inverse, celui de la croissance molle.
Rappelons que, sous sa forme actuelle, la croissance implique l'intensification des flux de matière et d'énergie, qui sont les moteurs du réchauffement. Tous les grands médias sont, d'ailleurs, également frappés par cette forme de dissonance cognitive : on déplore un jour le réchauffement galopant, pour saluer le lendemain les bonnes ventes d'Airbus. »
Mais l'un et l'autre auront en commun d'être obligatoires et de contrôler les individus jusque dans l'orgasme. Car si l'on veut le bien du peuple, il faut le rendre heureux ; et la science lui dira quand et comment il doit tirer son coup. Après la quantité, M. Mansholt se chargera d'organiser la qualité de la vie : demain comme hier vous n'y couperez pas. L'organisation de la défense de l'environnement, de la qualité (laquelle ?) de la vie et du freinage de l'expansion peut être l'occasion d'un renforcement du système scientifique et technocratique à base de vérités, de règlements et d'ordinateurs. »
Bernard Charbonneau, « Mansholt ou Mansholt ? La Gueule fermée (puis ouverte) », La Gueule ouverte n°3, février 1973
« “On va continuer à se battre pour défendre nos valeurs et nos convictions” insiste Lionel Chambrot. En ce jour de 1er mai et dans un contexte social animé, la réunion mensuelle des Amis de la Décroissance de Nancy avait un goût particulier. » L'Est républicain, 4 mai 2018
« Pour de nombreux politiciens, de Justin Trudeau à Emmanuel Macron, la transition vers des énergies plus vertes se fera sans diminution du niveau de vie. Faux ! Répond Sarah Cacoub. Dans son mémoire de maîtrise à HEC, Montréal, celle qui est désormais devenue consultante, conclut que la physique nous imposera de décroître. » Agence Science-Presse (Canada), 27 avril 2018
Pour bien démarrer 2018, année que La Décroissance vous souhaite la meilleure, nous vous offrons en exclusivité mondiale le nouveau tube d’Adonis – qui tient tous les mois la chronique de Nicolas Bertrand dans notre journal –, La décroissance.
Manifeste signé par 15 364 scientifiques de 184 pays, publié dans BioScience, revue de l'Institut américain des sciences biologiques (AIBS), traduit par Le Monde.
« Il vaut mieux lire le nouveau numéro de La Décroissance. Alors le journal passe au crible – c’est assez intéressant – les discours de Benoît Hamon et Yannick Jadot ; les deux candidats “écolos”. Pour Vincent Cheynet le mélange de revenu universel, de légalisation du cannabis et de transition à la fois verte et technologique n’aboutira, dit-il, qu’à zombifier des masses devenues surnuméraires devant des écrans, camées au shit, et recevant la becquée grâce à un revenu inconditionnel. Et puis il faut lire aussi dans ce numéro... »
Natacha Polony, Europe 1, 1er février 2017.
Les Français « mangent mieux, et ils achètent donc des produits plus chers. C'est le bio, les produits locaux issus des PME. Les circuits de distribution dits alternatifs, comme les petites épiceries ou les marchés de plein air, progressent aussi. (...) On gaspille donc moins, on privilégie la qualité. Les spécialistes appellent cela l'“éconologie”, fille naturelle de l'économie et de l'écologie. » Les Echos,12 janvier 2017. (lire ici)
Jean Louis Basdevant, Denis Clerc, Benjamin Dessus, Bernard Laponche, Denez Lhostis, Hervé Le Treut, Simon Laplace Georges Mercadal, Michel Mousel, Jacques Testart,« Une prise de conscience collective », Politis, 27 janvier 2016
Jean-Claude Michéa, « Nous entrons dans la période des catastrophes », La Repubblica et Le Nouvel observateur, 26 décembre 2015.
Le Contre-sommet du 14 novembre ayant été annulé suite aux évènements du 13 novembre 2015, quelques heures auparavant (voir le communiqué ici), nous avons filmé le spectacle qui devait y être présenté en deux parties, le matin et l’après-midi : A VOIR ICI. Un spectacle tout public.
« On comprend qu’il risque d’y avoir un léger malentendu sur la notion d’écologie quand on lit les éditos de l’Opinion ou du Figaro. (...) dans le Figaro, Gaëtan de Capèle prévient “la ligne rouge à ne pas franchir serait de s’aventurer sur le chemin mortifère de la décroissance où voudraient nous entrainer les voyous qui se sont déchainés place de la République, mais aussi une partie de la majorité”. [sic] (...) Donc, les écolos sont des voyous, la décroissance, voilà l’ennemie et c’est par le marché qu’on s’en sortira. »
Natacha Polony, revue de presse d'Europe 1, 30 novembre 2015.
François Jarrige, historien et chroniqueur de La Décroissance, le 14 novembre 2015 pour l'hebdomadaire Réforme.
« Notre Contre-sommet a pour objet certes de dénoncer l’enfumage que représente cette 21ème COP mais aussi de faire se rencontrer les objecteurs de croissance venus des six coins de l’hexagone. Bien que les attentats aient conduit à une annulation officielle que l’on comprend bien, bien que les médias et certains politiques entonnent déjà le refrain démagogique de l’appel à “l’union sacrée” et de la guerre contre la terreur, le débat a eu lieu et devra se poursuivre. Les urgences politico-médiatiques et l’actualité ne doivent pas nous détourner de penser les impasses de notre modèle thermo-industriel, l’unanimisme factice des temps de crise et de deuil ne doit pas nous empêcher de rester réalistes et critiques à l’égard des politiques des États et des entreprises géantes. »
Sondage d'Odoxa pour les Presses universitaires de France (PUF), rendu public le 29 septembre 2015, « Près de 3 jeunes sur 4 ne croient pas au succès de la COP21 » (Le Point, AFP).
La Montagne en Creuse, 25 mars 2015, à propros du livre Vivre la simplicité volontaire, histoire et témoignages, par La décroissance. Coordonné par Cédric Biagini et Pierre Thiesset paru aux Éditions L’échappée et Le Pas de côté, 2014 Commander ici
« Les objections diagnostiquent et dénoncent aussitôt les prophètes de malheur comme le symptôme d’une société sur le déclin, qui ne croit plus au progrès. Ces stratégies de l’aveuglement sont absurdes. La démocratie sera la première victime de l’altération des conditions universelles d’existence que nous sommes en train de programmer. Les catastrophes écologiques (...) ébranleront les équilibres géopolitiques et seront sources de conflits. (...) Lorsque l’effondrement de l’espèce apparaîtra comme une possibilité envisageable, l’urgence n’aura que faire de nos processus, lents et complexes, de délibération. Pris de panique, l’Occident transgressera ses valeurs de liberté et de justice. Pour s’être heurtées aux limites physiques, les sociétés seront livrées à la violence des hommes. Nul ne peut contester a priori le risque que les démocraties cèdent sous de telles menaces. Le stade ultime sera l’autodestruction de l’existence humaine, soit physiquement, soit par l’altération biologique. Le processus de convergence des nouvelles technologies donnera à l’individu un pouvoir monstrueux capable de faire naître des sous-espèces. C’est l’unité du genre humain qui sera atteinte. Il ne s’agit guère de l’avenir, il s’agit du présent. (...) L’idéologie du progrès a mal tourné. (...) Les enjeux, tant pour la gouvernance internationale et nationale que pour l’avenir macroéconomique, sont de nous libérer du culte de la compétitivité, de la croissance qui nous ronge et de la civilisation de la pauvreté dans le gaspillage. (...) si nous n’agissons pas promptement, c’est à la barbarie que nous sommes certains de nous exposer. Pour cette raison, répondre à la crise écologique est un devoir moral absolu. Les ennemis de la démocratie sont ceux qui remettent à plus tard les réponses aux enjeux et défis de l’écologie. »
« Il [Alain Juppé] déclare rejeter “la décroissance (voulue par les) écologistes intégristes” »
L'Usine Nouvelle, 30 avril 2015
« Faut-il faire de la décroissance ? Je pense que dans les pays pauvres, il faut de la croissance et qu'ailleurs, là où l'on gaspille, il est nécessaire d'envisager une forme de décroissance. »
Alain Juppé, AFP, 4 décembre 2009
« Aussi paradoxal que cela puisse paraître, il est donc un fait que les “richesses” créées par l’économie dite de croissance n’ont représenté pour les pauvres que des sources nouvelles de précarisation et de misère. »*
Décès de Majid Rahnema, 1924-14 avril 2015, diplomate iranien et précurseur de la décroissance (*La Décroissance n°23, septembre 2004).
Éric Pineault, économiste et professeur à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), La Presse (Canada), « La croissance, un modèle qui arrive à ses limites », 30 janvier 2015.
Laurent Joffrin, directeur de publication de Libération, 23 janvier 2015.
« Moi j'aimerais bien qu'on amorce une décroissance à tous les niveaux. Qu'on consomme moins. Qu'on se libère des biens matériels. Et qu'on en revienne aux besoins fondamentaux de l'homme : manger et avoir chaud. La logique économique d'aujourd'hui, c'est de fabriquer des besoins. »
Bouli Lanners, comédien, scénariste, metteur en scène et réalisateur belge, Le Soir, 5 janvier 2015.
« La récession qui s'annonce n'est pas une forme de décroissance. Car la décroissance voulue par certains est une notion solidaire et équitable. »
Bernard Maris (France Inter, 14 octobre 2008) assassiné le 7 janvier 2015.
« Le drame français, le drame politique, le drame culturel, le drame de chacun de nous, l’origine de la désespérance, c’est que nous avons compris qu'il faut que nous décroissions pour que les autres croissent. »
Après sa superproduction « Colibri le décroissant », La Décroissance présente « Super Soral SS, Les Avengers de la croissance », son nouveau bleuqueubeusterre pour démarrer sur les chapeaux de roues l'année 2015. Retrouvez-y vos héros et super-héros favoris : Captain A, Consoman, Super décroissant, Super Soral SS, les Femen volantes, Stef le décroissant, Nicolas Bertrand, Luc Férire, Jeanne d'Arc, Philippe Pétain, Yvan l'escargot ; une distribution exceptionnelle réunie dans un film aux effets spéciaux jamais vus !
Casseurs de pub - La Décroissance vous souhaite d'ores et déjà une super année 2015 et vous présente ses super vœux !
Vivre la simplicité volontaire Histoire et témoignages Coordonné par Cédric Biagini et Pierre, Thiesset Préface de Vincent Cheynet et Bruno Clémentin Co-édition avec Le pas de côté, 20 euros.
Catherine Thumann, journaliste, à l'occasion de la sortie du livre Vivre la simplicité volontaire, Histoire et témoignages, par La Décroissance (co-édition l'échappée avec Le pas de côté) sur Radio Galère le 18 novembre 2014. Ecouter ici.
« La croissance sert de justification dans le présent à la suppression de la liberté au nom d'une plus grande liberté future. Elle est motif, argument à tous les sacrifices. Sacrifier la liberté à la croissance : avec plus ou moins de rigueur, tous les États tiennent ce langage. C'est-à-dire sacrifier aujourd'hui à un lendemain toujours reporté. »
15 novembre 2014, décès de Serge Moscovici (in De la nature pour penser l'écologie, éditions. Métailié, 2002).
Luc Semal, maître de conférences au Muséum national d’histoire naturelle, Le Monde, 5 novembre 2014.
Yves Morvan, professeur émérite des universités, ex président du Conseil économique et social régional de Bretagne, « Ne plus compter sur la croissance », Sud-Ouest, 19 août 2014.
Emily Loizeau, chanteuse et compositrice, France inter, 17 août 2014.
« Le gros mot d'aujourd'hui qui est une forme de “décroissance”. Je crois à ça vraiment fondamentalement. Je crois que on ne peut pas l'éviter et je crois que c'est être moderne en fait que d'essayer de réfléchir à ça et de réfléchir comme ça. Je pense que ce n'est pas du tout être passéiste mais bien au contraire se placer dans son temps. »
Le numéro double de La Décroissance de juillet-août « Géants d'hier, néant d'aujourd'hui » est en kiosque le vendredi 11 juillet 2014. Un numéro exceptionnel avec les contributions de Serge Latouche, Stéphane Lhomme, Alain Accardo, Dominique Bourg, Jean-Claude Michéa, Jacqueline Kelen, Aurélien Bernier, Michael Löwy, Bernard Legros, Jean-Pierre Gicquel, Bertrand Méheust, François Brune, Alain Gras, Bruno Clémentin, Vincent Cheynet, Alexis Escudero, Raoul Anvélaut, Mathieu Colloghan, Jacques Allaire, Édouard Schalchli, Patrick Marcolini, Daniel Cérézuelle, François Jarrige, Patrick Chastenet, Patrick Vassort, Frédéric Rognon, Renaud Garcia, Françoise Gollain, Charles Jacquier, Thierry Paquot, Laurent Fournier, Philippe Gruca, Pierre Thiesset, Pierre Druilhe, Jean-Luc Coudray, Fabrice Flipo, Oskar Slingerland, Thierry Brulavoine, Professeur Foldingue, Andy Singer, Nardo, Jean-Luc Debry, Roland Gori, Adonis alias Lionel Girard alias Nicolas Bertrand, Stéphane Torossian.
COLIBRI LE DECROISSANT EN
AVANT-PREMIERE MONDIALE !
« Retrouvez tous vos héros préférés : Stef le décroissant, Nicolas Bertrand, Pierre Skiphi, Michel-Ed Lepaclerc, Denis Chersoux, Yvan l’escargot et tous les animaux de la forêt dans le nouveau dessin animé du journal La Décroissance ! Une superproduction tout en couleurs qui réjouira petits et grands. En exclusivité mondiale le jeudi 26 juin 2014 sur internet seulement. Le blockbuster de l’été ? Colibri le décroissant assurément ! »
« Le soit disant “développement durable” est une illusion car il fait aussi appel de façon toujours croissante aux métaux et minéraux non renouvelables y compris aux terres rares. (...) Tant que notre système économique demandera une croissance infinie aucune réforme ne sera possible. »
Serge Haroche, prix Nobel de physique, France info, 13 avril 2014.
« Pour éviter ce scénario noir [un effondrement de notre civilisation], encore faudrait-il modifier radicalement nos habitudes pour mettre fin à la fois à la surconsommation, et réorienter nos politiques afin de rendre la répartition des richesses plus équitable. En somme, un programme décroissant et anti-capitaliste que l'on ne s'attendait pas à voir issu de la Nasa. »Le Nouvel observateur, 19-3-2014.
Thomas Legrand, chroniqueur à France inter, 13 mars 2014.
« Le problème de l'idéologie de Progrès, qui est née au milieu du XIXème siècle, c'est qu'elle enfermait l'avenir, qu'elle bloquait toutes les alternatives. »
Par Pierre Thiesset, éditeur et journaliste, à lire dans le numéro de décembre de La Décroissance (105) :« Le 23 novembre 2013, dans le temple du Cnit (Centre des nouvelles industries et technologies), le Parti socialiste réunit quelques dizaines de dévots pour réactiver la foi dans le Progrès face aux idéologies du déclin. Voici une petite sélection des lieux communs déversés par ces perroquets interchangeables, idolâtres de la Croissance, de l'Innovation, de la Recherche, de la Compétitivité, de la Science et de la Technique. Un seul mot d'ordre : mobilisation générale pour le PIB. Une rhétorique qui se prétend à la pointe de la modernité, mais que Bernard Charbonneau démontait déjà dans son livre Le Changement »
« Celui qui
croit que la croissance peut être infinie dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. »Kenneth Boulding (1910-1993), président de l'American Economic Association.