Christian Jacob, président de Les Républicains, Le Monde, 23 novembre 2020.
Olivier Dassault, héritier du groupe Dassault, vente d'armes et médias
« Il est temps d’en finir avec l’idée absurde qu’une croissance infinie est impossible dans un monde fini »
Luc Ferry, Le Figaro (groupe Dassault, armes et médias), « Pour une croissance infinie dans un monde fini », 28 octobre 2020.
« On est passé dans les médias du négationnisme de la crise écologique à la mode de la collapsologie en faisant l'impasse sur un changement de système comme le prône la décroissance. »
Serge Latouche, L'abondance frugale comme art de vivre, Bonheur, gastronomie et décroissance, Rivages poche, 2020
Jean-Robert Pitte, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales et politiques, Le Figaro, 11 septembre 2020. « L’heure est venue d’accepter une certaine décroissance », Pape François, Lettre encyclique Laudato si'
« Faut-il faire de la décroissance ? Je pense que dans les pays pauvres, il faut de la croissance et qu'ailleurs, là où l'on gaspille, il est nécessaire d'envisager une forme de décroissance. » Alain Juppé, AFP, 4 décembre 2009
« Le débat croissance-décroissance, je m'en fous complètement »
Yannick Jadot, potentiel candidat d'Europe Écologie-Les Verts (EELV) à la future élection présidentielle, jeudi 27 août 2020, Rencontre des entreprises de France (MEDEF).
Roland Lehoucq, chercheur en astrophysique, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et François Graner, directeur de recherche CNRS, Université de Paris,The Conversation, 29 mai 2020.
« ...nous sommes dirigés par une élite inconsciente, ou cynique, obsédée par la croissance, la concurrence, la mondialisation, qui fonce droit dans le mur écologique. Nous devons lui reprendre le volant des mains et cet impératif peut nous rassembler. (...) L'oligarchie domine la société par ses firmes, mais elle nous dirige aussi de l'intérieur, par la publicité, par les médias, par une démocratie sous tutelle. »
L'Écologiste, octobre - décembre 2019, volume 20 - n°2. En kiosque
(...) Le titre du journal renvoie à l'impossibilité d'une croissance infinie sur une planète finie et donc à la nécessité de fixer des limites. Ce qui vaut pour le domaine économique vaut également pour tous les autres domaines, où la démesure libérale dans laquelle baignent les sociétés industrialisées veut faire exploser toute notion d'organisation —et donc de délimitation et de limitation. C'est le syndrome de Narcisse : il tombe amoureux de lui-même car il est incapable de reconnaître l'altérité de son propre reflet. »
(...) ce n'est pas la croissance qui détruit l'environnement mais la production ; et qu'il ne faut pas consommer et produire moins mais autre chose. »
Les Échos, 10 octobre 2019.
J. Attali, 15 décembre 2009, L'express/L'Expansion :« L’idée, qui devient de plus en plus à la mode, selon laquelle il faudrait souhaiter et organiser une décroissance de l’économie, pour lutter contre les destructions qu’elle engendre, peut sembler a priori totalement stupide (...) et pourtant, l’idée fait sens : si on l’entend comme un désir de mettre un terme aux errements de notre modèle de production, aux folies et aux fatigues de la vitesse, du rendement, du gaspillage, de l’accumulation et du remplacement irréfléchi de gadgets par d’autres gadgets ; et surtout comme la volonté de remettre en cause la définition marchande du mieux-être. »
J. Attali, in « Objecteurs de croissace », La Nef,1973 :« Il est un mythe savamment entretenu par les économistes libéraux, selon lequel la croissance réduit l'inégalité. Cet argument permettant de reporter à "plus tard" toute revendication redistributive est une escroquerie intellectuelle sans fondement. » Etc.
« “La décroissance appelle à sortir de la production infinie pour retrouver le sens de la mesure”, a déclaré l’économiste Serge Latouche, chantre de la décroissance en France, dans une interview au journal Le Monde. »
Les Échos, 23 août 2019.
interview de Vincent Cheynet, rédacteur en chef de La Décroissance, sur le site de l'hebdomadaire Marianne, 21 août 2019.
« - Les journalistes des grands médias français sont les employés d’une dizaine de millionnaires bien connus, dont le propriétaire de Marianne, Daniel Kretinsky. Ils défendent logiquement leurs intérêts : ceux, capitalistiques, de détruire les limites dans tous les domaines, économique mais aussi culturel ou sur le plan des mœurs. Tout est bon à cette fin, surtout que les contradicteurs n’ont quasiment aucun accès à la parole publique, ou y sont caricaturés. Dans ce contexte, il est logique que tous les moyens, y compris les plus infamants, comme instrumentaliser la souffrance des victimes du nazisme, soient continuellement utilisés pour défendre un système productiviste dont Hitler fut pourtant l’un des grands pionniers en Europe aux côtés des fascistes. Je renvoie ici vos lecteurs au Manifeste futuriste de Marinetti (1876-1944), ode au Progrès, qui a été une des inspirations constituantes du fascisme. »
« Les communes d'Ungersheim en Alsace ou de Totnes, dans le sud-ouest de l’Angleterre, ont choisi la décroissance. Dans ces villes "en transition", énergies renouvelables, potagers bio et entreprenariat local transforment en profondeur la vie des habitants. »Arte, 25 février 2019.
« Celui qui
croit que la croissance peut être infinie dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. »Kenneth Boulding (1910-1993), président de l'American Economic Association.