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La décroissance, pas la barbarie !

Un « Comité Pour la Désindustrialisation du Monde » a occupé « entre l’aube du 21 mars 2006 et le milieu de la nuit suivante » le Centre d’Etude des Modes d’Industrialisation à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, boulevard Raspail, à Paris. Ce comité a produit un communiqué le vendredi 24 mars 2006 intitulé l’Appel de Raspail au nom de la décroissance dont nous tenons à dénoncer le caractère ultra-libéral présenté sous le masque du libertarisme : « Nous pensons qu’un mouvement social conséquent doit se donner pour but d’aider l’économie à s’effondrer. (...) un rejet résolu de l’Etat et de ses représentants, qui seront presque toujours des obstacles à nos projets d’autonomie. (...) Que la crise s’aggrave ! ». Or, « Entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit. » Henri Lacordaire. Une décroissance démocratique, équitable et humaniste passe d’abord par le souci des plus faibles. La loi et l’Etat existent pour les garantir. La décroissance ne doit pas servir à légitimer les discours de précarisation ou de chaos social, bien au contraire. Pire encore, parmi le saccage d’un bien collectif commis à cette occasion, un slogan « Mort à la démocratie » a même été inscrit sur un mur (voir ici). Le journal La Décroissance, l’Institut d’études économiques et sociales pour la décroissance soutenable expriment leur plus profond dégoût devant ces actes et ces propos.

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« Celui qui
croit que la croissance peut être infinie dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. »
Kenneth Boulding (1910-1993), président de l'American Economic Association.

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