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Nicolas Hulot, le pacte médiatique

Nicolas Hulot, lors du lancement de son dernier livre, Le pacte écologique, a bénéficié d’un accueil dithyrambique dans les médias. Invité sur France-Inter, à la télévision, en une du Figaro et du Monde, l’animateur de télévision est présenté partout comme un grand défenseur de la cause écologiste. Même nos amis de l’hebdomadaire Politis l’acclament en une sous le titre « Le croisé de la décroissance », alors qu’il s’est toujours déclaré étranger à cette idée.
Face à cette déferlante, il est utile de rappeler quelques faits sur Nicolas Hulot. Comment gagne-t-il sa vie ? Quelles sont ses activités ? Qui sont ses amis et soutiens ? Et surtout, quelles sont ses idées ? Bref, pourquoi le télé-écologiste aux discours inoffensifs et aux actions timides est un parfait « produit médiatique » ?

Nicolas Hulot est animateur de télévision, présentateur de l’émission « Ushuaïa » depuis 1987. Pour ses quatre émissions annuelles, l’homme de télé est rémunéré la modique somme de 30 000 euros par mois (1). Il faut ajouter à cela les droits d’auteur qu’il touche pour ses ouvrages (Le Syndrome du Titanic s’est vendu à 160 000 exemplaires) et un pourcentage sur les ventes des livres et des DVD Ushuaïa.
Mais plus qu’une émission de télé à grande audience, Ushuaïa, c’est un label « 100 % rentable » décerné par TF1 à des produits dérivés, comme le raconte l’enquête du journal économique L’Expansion : « TF1 a cédé en quinze ans la licence d’exploitation à plus d’une quinzaine de sociétés (L’Oréal pour les cosmétiques, Atol pour la lunetterie, Rhonetex pour les vêtements, Lexibook pour l’électronique grand public, Quo Vadis pour la papeterie...) et cautionné ainsi la commercialisation d’une soixantaine de produits dérivés en France. En jouant, même si la chaîne s’en défend, sur l’identification Ushuaïa-Nicolas Hulot pour les consommateurs. TF1 estime à... 100 millions d’euros le chiffre d’affaires annuel généré par tous les produits griffés Ushuaïa (1). »

Un business orchestré par TF1
Parmi ses produits dérivés, citons un encens déclaré cancérigène par l’UFC Que Choisir, les gels douche en plastique remplis de produits exotiques, et le magazine appelé… Ushuaïa (2). Dans ce magazine, que trouvons-nous ? De belles images de nature, et des reportages poignants sur les bonobos. Entre les deux, des publicités… pour les produits dérivés Nicolas Hulot : lunettes, gels douche, et DVD. Dans le premier numéro du magazine, sur les 10 premières pages, 7 sont des publicités. Se servir de l’émotion suscitée par la crise écologique pour pousser à la consommation, il fallait oser. Plus fort encore, les pages 2 et 3 de la même édition sont prises par une pub pour un véhicule haut de gamme Renault (Espace). Sur la dernière page – la plus lue après la couverture – figure une réclame pour un 4 x 4 Volvo vendu environ 50 000 euros : « Volvo XC90, la nature est si belle que pour la découvrir, il fallait un 4 x 4 aussi beau et respectueux ».
A sa décharge, Nicolas Hulot n’a jamais prétendu être un grand pourfendeur de l’automobile. Parmi les produits dérivés de la marque de TF1, il existe en effet le 4 x 4 « Ushuaïa » : un Peugeot-Partner. Que les transports soient responsables de la plus grande partie des émissions de gaz à effet de serre importe peu. Cette voiture est écologique, puisque « l’air conditionné n’est proposé qu’en option, même sur le modèle Ushuaïa Grand Raid qui coiffe la gamme (3). »
La chaîne de Patrick Le Lay instrumentalise-t-elle Nicolas Hulot pour orchestrer un business « écolo » ? Laissons répondre l’animateur : « TF1 décline des produits dérivés qui permettent à l’émission de télé d’être financée. Au début, j’ai été surpris par cette stratégie, mais je m’y suis fait. Cela ne me choque plus du moment que je garde le contrôle du contenu de l’émission et ma liberté de parole. (…) Mais il est vrai que je me demande parfois jusqu’où on peut aller (1). »

Des sponsors polluants
Comment se fait-il qu’un homme à l’origine d’un tel business bénéficie d’une image positive dans l’opinion ? Cela vient en partie de la mission qu’il s’est lui-même octroyée. Porté par l’audimat, il ne se veut plus un simple animateur de télévision. Nicolas Hulot veut « mettre sa notoriété au service d’une cause d’intérêt général (4). » En 1990, il crée la Fondation Ushuaïa, qui prendra son propre nom cinq ans plus tard. Pour créer cette structure, forte d’une quinzaine de salariés, il faut de l’argent. Les premiers donateurs sont TF1, L’Oréal et EDF. Mais d’autres entreprises vont s’associer à Nicolas Hulot et faire un don : les Autoroutes du Sud de la France, Bouygues Telecom, Valorplast, Apple, Décathlon, Énergie Système, ETT, Eurotherm, Giordano Industries, Grohe, Knauf, Lafarge, Saint-Gobain Isover, Siplast Icopal, Tetra Pak France, UGAP, Weber et Broutin, Yprema…
Que les entreprises les plus polluantes, celle qui construit les autoroutes où rouleront toujours plus de voitures, celle qui transforme le pétrole en plastique jetable, celle qui génère des déchets nucléaires pour des millions d’années, celle qui bétonne la nature et celle qui vend à Coca-Cola du « temps de cerveau disponible » puissent être des donateurs d’une telle fondation… n’est en fait pas très étonnant.
Dans une échelle des valeurs juste, la charité est seconde derrière la volonté de justice ; donner l’obole est un pis-aller pour pallier les dysfonctionnements d’une société humaine par nature imparfaite. Dans la société de consommation, au contraire, cette charité bourgeoise devient première. Elle devient une sorte de « caution éthique » qui permet de légitimer l’ensemble du système. C’est exactement le rôle que joue Nicolas Hulot pour le système industriel. Partenaire des multinationales parmi les plus polluantes (E. Leclerc, Bouygues, Lafarge…), il est la plus efficace façon pour la « mal-économie » d’éviter toute remise en cause qui ne soit pas seulement superficielle.
Les entreprises vont chez Hulot sans souci, car la Fondation Nicolas Hulot (FNH) se cantonne à un domaine : l’éducation à l’environnement. Ses missions sont sobres et peu ambitieuses : « prendre conscience et faire prendre conscience “qu’il faut donner du sens au progrès”, que le progrès est synonyme de générosité et de solidarité ». Ou encore : « Prendre conscience et faire prendre conscience que les actes ont des conséquences qu’il faut évaluer avant leur mise en œuvre, qu’il faut penser ses actes. » Au vu des objectifs qu’elle se donne elle-même, il est frappant de constater que cette fondation et son créateur bénéficient d’une image plus radicale que la réalité.
Les entreprises, elles, ne s’y trompent pas. La campagne de promotion de la fondation sera offerte par l’agence de pub CLM BBDO et affichée gratuitement par Decaux, histoire de légitimer cette activité souvent délinquante et totalement parasitaire qu’est la publicité. Comme Nicolas Hulot ne fait jamais le lien entre les inégalités sociales et la crise écologique, Lilianne Bettencourt, troisième fortune de France, héritière de L’Oréal, donne la pièce.

Défi chez Bouygues
Le groupe ASF s’enorgueillit aussi de collaborer à l’action de la fondation. On peut lire sur son site Internet : « Attentif à l’intégration environnementale de ses autoroutes tout au long de leur concession, le groupe des Autoroutes du Sud de la France agit pour protéger le cadre de vie des riverains, préserver la diversité et la richesse naturelle et valoriser les paysages traversés. C’est donc naturellement qu’il a décidé de soutenir le programme de la Fondation Nicolas Hulot qui vise à enrayer la perte de la diversité biologique (5). »
Fort de ses soutiens, Nicolas Hulot fera distribuer 3 millions de son petit livre Défi pour la Terre dans les supermarchés Leclerc et 100 000 dans les boutiques Bouygues Telecom, qui vendent des téléphones portables. Les mesures du « Défi pour la Terre » consistent à expliquer au peuple de fermer l’eau en se lavant les dents mais surtout de ne pas poser de questions dérangeantes aux multinationales.
Pour le télé-écologiste, il n’y a pas de contradiction. « Quant aux puristes qui lui reprochent de financer sa fondation avec les dons d’entreprises pas toujours écologiquement correctes, il rétorque qu’il préfère l’argent privé à l’argent public et précise qu’il part du principe “que l’on peut faire évoluer les entreprises de l’intérieur”. La preuve : il a été invité à parler de développement durable devant les cadres du groupe Bouygues (6). »
Changer les choses de l’intérieur... Tel est le credo de Nicolas Hulot, persuadé que la logique de profit et celle du partage des ressources sont compatibles. E. Leclerc le dit d’une autre façon : « C’est vrai, le développement durable est un concept à la mode. Tant dans le monde des entreprises que dans tout débat de société. Et alors ? De tout temps, les marchands ont su récupérer les bons slogans (7). »

Des amis peu exemplaires
Nicolas Hulot a des amis, beaucoup d’amis, pour le soutenir dans sa démarche. Lors du lancement de son dernier livre, Le Pacte écologique, était présente « une brochette d’amis du show-biz de quoi faire pâlir d’envie un Nicolas Sarkozy ou une Ségolène Royal (8) » : Corinne Lepage, le patron de Véolia environnement Henri Proglio (aussi membre du groupe d’armement Thalès), Julien Clerc, Luc Besson, Pascal Obispo, Mathieu Kassovitz et « revenu de Patagonie », l’évadé fiscal fan de Harley Davidson, « Florent Pagny en tenue kaki d’explorateur ». Le journal 20 minutes rappelle à juste titre que Pascal Obispo « a été propriétaire d’un Hummer, énorme 4 x 4 très polluant. Idem pour Pagny, qui a longtemps possédé des voitures de sport et de puissantes motos. Autre incohérence, le chanteur effectue régulièrement des allers-retours en Patagonie où il possède une propriété alors que la Fondation Nicolas Hulot prône de limiter les déplacements en avion ». « Ils roulent pour Hulot, mais un peu vite (9) », conclut le journal gratuit.
Un autre ami de Nicolas Hulot est Yves Paccalet, auteur d’un ouvrage au titre évocateur : L’humanité disparaîtra, Bon débarras ! (10), opus largement applaudi par les journalistes, qui n’ont certainement pas pris le temps de lire le livre. L’humanité y est décrite comme une « tumeur », « affreuse, bête et méchante », un « cancer » qui se développerait avec pour moteur la « pulsion sexuelle ». « Elle nous incite à nous multiplier comme le font aussi les poux, les cafards, les rats… », écrit ce grand humaniste, invité, entre autres, sur Ushuaïa TV (11).
Grâce aux soutiens des multinationales, à l’appui de stars et à des émissions télévisées à grande écoute, l’armada Hulot parvient à imposer l’image d’un homme sans peur et sans reproche, et bardé de propositions ambitieuses. Une image qui ne résiste pas à l’analyse des ses idées.

Idées pâles
Jean-Paul Besset, ex-rédacteur en chef au Monde, est le principal « coordinateur » (12) des livres publiés sous le nom de Nicolas Hulot. Pour celui-ci le télé-écolgiste est, bien entendu, « un homme libre »… qui a décidé de franchir une étape : « Comme grand témoin, il se faisait balader. C’est pourquoi il a décidé de passer à un autre stade, de devenir acteur en s’engageant dans la bataille politique à l’occasion de l’élection présidentielle (13) ».
Le doute sur son éventuelle candidature est savamment maintenu. Celui qui a refusé à plusieurs reprises un poste de ministre de l’Environnement se lancerait-il enfin en politique ? Dans cette optique, le « pacte écologique » lancé aux candidats à la présidentielle de 2007 devrait donner la teneur d’un programme écologique ambitieux. Or, son maigre contenu ne peut que frapper un observateur attentif. Homme de communication, Nicolas Hulot lance « 10 objectifs » et « 5 propositions », mais ceux-ci sont très imprécis. Concernant l’agriculture, il s’agit de « concilier la production agricole avec le respect de l’environnement ». Le mot « biologique » fait partie du texte présentant les objectifs, mais est retiré de la synthèse, donc des propositions. On préfère les termes flous de « produits certifiés ». Sur la santé, il faut engager une « politique de prévention » envers les pesticides et les OGM. Les mots « réduction » ou « interdiction » sont honnis. À peine apparaît timidement le terme « taxe » sur les carbones, qui est la seule proposition forte, donnée comme un os à ronger aux journalistes. Sur cinq, ses deux dernières propositions quittent le terrain de l’écologie pour plaider en faveur de la « démocratie participative » et de l’« éducation à l’environnement ». Sur le site Internet du Pacte écologique, on cherchera vainement le « quart du début du commencement » d’un programme politique.
D’où vient alors que Nicolas Hulot bénéficie de l’image d’un homme courageux, qui demande des mesures fortes ? Politis a même décrit Nicolas Hulot comme un « croisé de la décroissance » dans son édition du 9 novembre 2006, alors que l’animateur a dit lui-même : « Je ne crois pas à la décroissance économique. (…) Progressivement, il est possible de créer de nouvelles filières sans toucher à la croissance (14). » Le télé-écologiste pourrait-il tenir un autre discours que celui, connu, de la « croissance durable » ? Il est fidèle à une des missions de sa fondation, qui face à la crise écologique, rappelle que « les engagements écologiques, sociaux et économiques doivent être conjoints. Qu’ils représentent un investissement positif sur le long terme ».
Cette position conciliante envers la logique du marché explique son ambiguïté sur la question nucléaire ; « il ne faut pas fermer la porte à une éventuelle quatrième génération de centrales », a-t-il déclaré dans Le Monde (15). Le réseau Sortir du nucléaire a dénoncé la position de l’animateur. Rappelons que le logo d’EDF est sur la première page du site de la FNH, et l’entreprise honorée comme un « partenaire fondateur ».

« Il n’attaque pas… »
Faire de la politique, proposer des lois, mettre des limites à l’appétit des multinationales ou des consommateurs est un langage étranger à l’animateur de TF1. Ancien photographe du Paris-Dakar reconverti dans l’édition de luxe, Yann Arthus-Bertrand fait partie du réseau Hulot. Il résume l’attitude politique du clan Hulot :  « Ce qui me plaît, c’est qu’il n’attaque pas. Moi qui ai toujours voté pour les Verts, cette fois-ci je ne voterai pas pour eux. Par leur idéologie antilibérale, antinucléaire, ils ont tout gâché. »
« Il n’attaque pas », il ne fait pas de politique. Le journaliste du Figaro note que « le philosophe Pierre-André Taguieff (…) applaudit lui aussi la démarche “dépolitisée” de Hulot : “Il ne répond pas seulement à un mouvement d’opinion, mais à un phénomène moral. La prise de conscience écologique, c’est aussi un retour du sacré, et la fin d’un appauvrissement spirituel”(16)». Tout est dit : l’écologie reste dans une dimension uniquement morale et personnelle, donc hors de la sphère d’action politique. Le tout est non de légiférer, mais de suivre la voie Hulot : « prendre conscience et faire prendre conscience »… Si le Parlement suivait Hulot, il aurait attendu la « prise de conscience » des fumeurs au lieu d’interdire le tabac dans les lieux publics.

Les médias conquis
Tout cela fait un bon produit médiatique, pas dérangeant, qui emporte l’enthousiasme. Hulot sait parler vrai, c’est un bon client, et les journalistes sont en terrain connu : ils s’interviewent entre confrères. L’hebdomadaire Télérama a ainsi consacré huit pages de son numéro du 5 février 2005, dont sa couverture, à l’animateur de télévision : « Châtain. Coupe de cheveux à rendre fou un coiffeur. Un tatouage sur l’épaule, une queue de baleine en pendentif [...] L’œil gauche cligne parfois comme une aile d’oiseau mouche. » Hulot est coutumier de ce genre d’éloge.
Le 8 novembre, Nicolas Hulot a droit à une pleine page  dans le Figaro. « Loin de prôner une “décroissance” appelée des vœux par certains » (c’est nous !), « le héraut de l’écologie entend plutôt “redonner du sens au progrès”. “C’est pragmatique et pas dogmatique”, lance l’intéressé. » Serge Dassault, propriétaire du journal et fabricant d’armes, est lui aussi très pragmatique et « pas dogmatique » dans le choix de ses clients...

Pour conclure
Nicolas Hulot veut changer les choses de l’intérieur... mais de l’intérieur des multinationales !
Nicolas Hulot ne sert pas la cause écologique, il contribue à faire passer l’idée que le capitalisme et le profit sont conciliables avec un environnement préservé.
Il permet aux entreprises destructrices de se donner bonne conscience en finançant des programmes d’éducation à l’environnement.
Nicolas Hulot évite soigneusement de parler de la crise des valeurs et des inégalités sociales qui sont intimement liées au saccage écologique de notre planète.
L’animateur de TF1 réussit en somme à faire « beaucoup de bruit pour rien » tout en prenant un espace médiatique précieux. Il participe au recul du politique dont nous aurions tant besoin pour apporter des solutions au drame écologique, mais aussi social et culturel dont notre humanité souffre.

Sophie Divry pour decroissance.org

Ce texte a été publié dans les Cahiers de l'IEESDS n°1, supplément de La Décroissance en kiosque le 22 novembre

Télécharger les 4 premières pages des Cahiers, dont cet article

*Erratum : Nicolas Hulot a appelé ce lundi 4 décembre 2006 pour préciser que le Peugeot Partner Ushuaïa n’est pas un « 4 x 4 » mais un véhicule tout-terrain 2 roues motrices.

Peugeot Partner Ushuaïa « Grand raid » 1.6 16S (photo DR).


(1) - L’Expansion, 25-5-2005, "Ushuaïa, le label Hulot certifié 100 % rentable"
(2) - La commission paritaire des publications et des agences de presse (CPPAP) a refusé de considérer ce magazine comme un produit d’information. Ushuaïa magazine n’a donc pas eu de « numéro de CPPAP » et n’est commercialisé dans les kiosques qu’en tant qu’un des multiples produits publicitaires dérivés de l’émission homonyme. (CB News, 31-10-2005)
(3) - Ouest-France, 30-1-2003.
(4) - Citations extraites du site de la FNH
(5) - Site web du Groupe ASF (Autoroutes du Sud de la France), avril 2005.
(6) - Nicolas Hulot, « L’écolo cathodique », Le Figaro, 18-9-2006.
(7) - Michel-Édouard Leclerc, Le Nouvel économiste, 26-3-2004.
(8) - Le Figaro, 8-11-2006.
(9) - 20 minutes, 9-11-2006.
(10) - L’humanité disparaîtra, Bon débarras ! voir aussi ici Éditions Arthaud, 2006.
(11) - Ushuaia TV, 7-4-2006.
(12) - Libération, « Hulot les rend tous verts », 7-11-2006.
(13) - Politis, 9-11-2006
(14) - TV magazine, 25-9-2005.
(15) - Le Monde, 7-11-2006.
(16) - Le Figaro, 8-11-2006.


Arrivée de l'écologiste et pilote d’hélicoptère Nicolas Hulot au « salon des sports aériens » en septembre 2006 à Saint-Hilaire-du-Touvet (38). (Photo : Association de pilotes d'ULM)

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