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Le Bêtisier du "Développement Durable"

En cette Rentrée 2011, le site décroissance.org arrête la recension, intarissable, de son « bêtisier du développement durable ». Retrouvez-le dans La Décroissance, 2 euros 20 (seulement) en kiosque.

 

« Alors que l'ère du pétrole abondant et bon marché arrive à sa fin, alors que l'exploitation d'autres sources d'énergie (charbon, gaz de schiste) soulève de réels problèmes environnementaux, l'énergie nucléaire s'inscrit dans un modèle économique durable, climatiquement compatible (...) L'émotion que suscite la situation alarmante au Japon ne doit pas toutetois nous conduire à sortir du nucléaire et encore moins à suivre les positions radicales et trop souvent simplistes des partisans de la décroissance. »
Robert Navarro, président du groupe des élus socialistes et apparentés, L'accent du Sud, n°6, mai 2011

« Une guerre économique se joue autour des brevets verts entre le Nord et le Sud. Partageons plutôt ces technologies propres ! La véritable écologie est un progrès durable mis au service de tous. »
Sylvie Brunel, auteur de Le ciel ne nous tombera pas sur la tête, éd. JC Lattès.

« Une augmentation des salaires aurait l’avantage de relancer la consommation des ménages et de stimuler la croissance. Attention cependant : cette croissance ne doit pas générer de nouveaux dégâts écologiques ! (...) Les économies d’énergie ne sont pas la panacée, elles auraient au moins le potentiel pour relancer la croissance, une croissance verte, respectueuse de l’environnement (...). L’argent économisé sur la consommation énergétique d’un foyer est disponible pour la consommation. Une augmentation de la consommation est source de création d’emplois et de croissance (...). Plus les banques consentiront des prêts à des taux bas, plus les gens pourront investir dans les économies d’énergie et la croissance verte. »
Alain Lipietz, économiste et ex- député européen d’Europe Écologie-Les Verts, Dijonscope, 6-6-2011.

« Le “développement durable” présente le grand avantage sémantique de ne pas créer de confusion entre “développement” et “croissance” »
Marc Prieto et Assem Slim, Consommer moins pour vivre mieux ? Idées reçues sur la décroissance, éd. Le Cavalier bleu, 2010.

« Écologie : la FFM [Fédération française des motards] crée un prix du Développement durable. Après le Comité environnement et Développement durable qui a vu le jour en 2008, la FFM met en place cette année le Prix FFM du Développement durable visant à récompenser les attentions apportées à la protection de l’environnement, au développement économique ainsi qu’au progrès social. (…) Pour rappel, le sport motocycliste français c’est 1 300 épreuves qui s’échelonnent sur le calendrier tricolore annuel. »
Moto Caradisiac, 3-5-2011.

« Je ne partage pas les positions de certains écologistes sur la décroissance ou la sortie du nucléaire. Je suis convaincu, toutefois, que nous pouvons mener des dialogues utiles pour une stratégie de développement équilibré et de croissance sélective. »
Pierre Moscovici, député PS du Doubs. L’Express, 9-5-2011.

« Je crois au développement durable mais je suis contre tous ceux qui croient en une croissance zéro. Ceux qui disent qu’on peut remplacer le nucléaire par l’énergie renouvelable disent une monstruosité. Pourquoi la France se couperait-elle un bras ? »
Nicolas Sarkozy, 28-4-2011.

« La France peut réussir sa croissance verte à condition que dans croissance verte elle n’oublie pas le mot croissance.»
« Ce matin j’etais à Thionville et le patron de la centrale nucléaire de Cattenom était très heureux de me présenter la maquette de ses futurs immeubles de bureaux qui étaient avec tous les critères les plus écologiques et les plus économiques en énergie qu’on puisse imaginer. »

Laurence Parisot, présidente du MEDEF, Rencontres de la croissance « Réussir la croissance verte », 22 octobre 2009.

« Eric Bazin et Georges Gendelman. L’écologie va VIP ! Ils sont maîtres de cérémonie des Ateliers de la Terre, la conférence inter nationale annuelle dédiée au développement durable, dont Néoplanète est partenaire média. Ils sont convaincus (...) que le développement durable s’il veut être entendu et désiré par les élites doit s’appuyer, en plus d’une expertise, sur une dimension prestigieuse et festive. Au risque de bousculer les habitudes. La première édition des Ateliers de la Terre à Courchevel avait entraîné les participants à danser dans la boîte VIP Les Caves à Courch’. (...) Nos joyeux drilles, anciens hommes des médias, vont-ils réussir le challenge : un Davos “Bio, équitable et wizz” ? »
Néoplanète, gratuit de la journaliste Yolaine de la Bigne.

« Fred Lajoux, un pilote écolo. (...) on peut aimer la griserie de la vitesse dans un bolide, les sensations de la compétition, la recherche de la trajectoire idéale sur un circuit… et avoir une conscience écolo. Fred Lajoux a en effet construit l’essentiel de sa carrière dans des catégories automobiles mettant sur le devant de la scène les énergies alternatives, le Diester et le bioéthanol en premier lieu. Lajoux est très fier de sa carrière. “Elle ne m’a apporté que du bonheur.” (...) Une carrière qui lui a permis de rester en phase avec ce en quoi il croit : “Je suis Monégasque et la principauté est depuis longtemps très impliquée dans la protection de l’environnement.” (...) Et pour prouver à quel point il croit au développement durable, Frédéric Lajoux a co-fondé en 2002 le premier salon consacré aux véhicules écologiques et aux énergies alternatives : EVER (Ecological Vehicule – Renewable Energy). »
http://www.faiteslepleindavenir.com/


« Le Prince Albert II de Monaco et Fred Lajoux »


« Contrairement à ce qui est parfois avancé, le prospectus papier est (...) une filière de spécialistes très concernés par le développement durable : dans le choix des papiers (issus du recyclage et de forêts durablement gérées, donc en croissance permanente) comme dans celui des autres éléments nécessaires et leur retraitement. »

Campagne des professionnels du tract publicitaire distribuée à 13 millions d’exemplaires. Selon une étude gourvernementale de 2000, les Français reçoivent 40 kg de tracts par an et par boîte aux lettres (par foyer), soit 17 kg par an et par habitant.

« La Californie est à la pointe des techniques propres. Nous voulons marier technologie et développement durable ! Nous sommes très inventifs. Tout est possible en Californie ! On est des optimistes de nature et on aime la planète. Nous sommes des gens très enthousiastes. “Non” n’est pas une réponse acceptable ici car nous voulons améliorer le monde ! Rien ne peut arrêter l’économie verte. (...) La révolution verte est en marche et en plus elle fait marcher l’économie. »
Andy Mannie, directeur du salon « Côte Ouest verte », sur France 2, 2-1-2011.

« Nul ne critique le travail du photographe et la puissance des images qui forcent l’engagement. Mais les mots qui accompagnent ces images doivent faire sens et le militantisme dont se revendique Arthus-Bertrand ne peut s’accommoder d’aucune complaisance. Sinon, la promotion du développement durable ne sera qu’une bouffonnerie contreproductive. »
Bruno Rebelle, conseiller en développement durable et ancien directeur de Greenpeace, Libération, 15-12-2010.

« La légèreté, Julia Haake connaît. Cette grande fille mince travaille au WWF à alléger l’empreinte des entreprises partenaires de l’ONG, après un passage au cabinet O2 France puis à la Poste comme directrice du développement durable. Orange, Tetrapak, Ikea et bien d’autres grands groupes coopèrent avec le WWF pour améliorer leurs pratiques en échange de son estampille, bonne pour l’image. Ces expériences de terrain ont conduit Julia à écrire L’Entreprise légère, un premier ouvrage paru ces jours-ci, rédigé avec Basile Gueorguievsky (décédé cet été). »
Les Échos, L’Entreprise légère, éd. Delachaux et Niestlé (250 pages, 19 euros).

« Nous parlons de développement durable depuis plus d’une vingtaine d’années. C’était une tentative pour dissocier la croissance du PIB de la consommation d’énergies et de ressources naturelles. Nous savons maintenant que c’est impossible. Deuxième diagnostic sévère sur le développement durable : ce devait être une démarche de prévention, d’anticipation à l’échelle des problèmes globaux, tant en matière d’environnement que de répartition de la richesse. Or force est de constater que le développement durable est à cet égard un échec, même s’il a inspiré maintes actions intéressantes à une échelle locale, et également pour les entreprises. (…) Repensons à ce que disaient les grands textes fondateurs de la réflexion écologique des années 1970, ceux d’Illich, des époux Meadows, les auteurs du rapport au Club de Rome, de Georgescu-Roegen, Goldsmith ou Gorz. Tous n’envisageaient d’autre possibilité qu’une décroissance des économies. Or nous sommes désormais contraints de considérer à nouveau cette perspective. Tel est par exemple la position défendue en mars 2009 par la commission britannique du développement durable. Le rêve d’un découplage entre la croissance des économies et la consommation de ressources a fait long feu. Il convient donc de refermer la parenthèse du développement durable. Cessons de croire que nous pouvons harmoniser une économie purement financière, dont les instruments visent à rendre impossible toute considération de long terme, et la préservation de la biosphère. Finissons-en avec la rhétorique des trois piliers et d’un équilibre aussi trompeur que mensonger entre les dimensions économique, sociale et écologique. »
Dominique Bourg, revue Études, juillet 2010.


« Chantal Jouanno et Nathalie Kosciusko-Morizet ont signé, le 22 juillet, avec la Fédération française des télécoms, une charte d’engagement volontaire du secteur des télécoms pour le développement durable. Conjuguer croissance verte et révolution numérique, c’est possible et souhaitable. La révolution numérique peut contribuer au développement durable. Une conviction partagée par le secteur des télécommunications et des Tic, lequel contribue fortement à la baisse des gaz à effet de serre (GES). Frank Esser [pédégé de SFR] se félicite de l’engagement de l’État pour promouvoir les solutions Tic auprès des secteurs clés de la croissance verte. Réciproquement, “le secteur des télécommunications offre des solutions techniques qui faciliteront la mutation écologique de notre société tout en améliorant la qualité de vie des Français. On est bien ici dans l’inverse de la décroissance”, précise Chantal Jouanno. Et Nathalie Kosciusko-Morizet d’abonder : “Cette charte consacre la capacité des Tic à innerver l’ensemble des secteurs économiques pour accélérer leur conversion écologique.” »
Gouvernement français, 4-8-2010.

« Du point de vue de la forme, si le développement durable devait être décrit comme une personne, ce serait plutôt un puceau boutonneux (…) Il se fait traiter d’oxymore et se fait railler par les partisans de la décroissance et les conducteurs de 4X4. (…) Il a donc un gros chagrin, ce développement durable mal-aimé. Il est temps de le consoler. De le mettre sur les genoux d’une tata câline. De le cajoler ; le rassurer, lui donner du courage, lui dire : “Allez, vas-y, c’est pas parce que t’es moche que tu dois baisser les bras, n’aie pas peur des tomates, crois en toi, tu en sortiras plus fort, tu vas gagner.” Le développement durable, si maladroit et mal accepté qu’il soit, est grandement utile. Mieux, il peut, malgré ses défauts et ses casseroles, nous aider à réparer nos erreurs et ouvrir la voie d’une vie meilleure. Allez zou, pour le début de la semaine du développement durable, on lui fait une haie d’honneur, un petit hymne, une ola, on le motive ! Les cordes vocales sont prêtes pour atteindre les 150 décibels de la baleine bleue ? Vous êtes bien campés sur vos Vejà [?] ? Ça y est ! Il arrive ! C’est le moment ! Allez, on lui chante en chœur : “You will survive !” »
Alice Audouin, « directrice développement durable de Havas Media France », Gratuit Néoplanète, 4-2010.

« L’imaginaire et l’offre écolo-durable doivent être désirables, non dramatisants, crédibles et cohérents. Et aussi accessibles et démocratisés par leur prix, leur présence visible (sic) et leur facilité d’usage. C’est dans la synergie entre l’individu et le planétaire que les valeurs de l’humain seront réénergisées. Elles pourront alimenter la mission des entreprises et de leurs managers en favorisant, par le consensus, le sens et la conscience des actions pour demain. »
Danielle Rapoport, consultante en communication, Gratuit Néoplanète, 4-2010.

« Le développement durable c’est replacer l’homme au cœur d’une croissance équilibrée et équitable. »
Rama Yade, secrétaire d’État aux Sports, « assises nationales du sport et du développement durable », 26-5-2010.

« En 2009, L'Oréal s'est fixé des objectifs toujours plus ambitieux pour assurer une croissance durable dans un monde en pleines mutations environnementales et sociétales. Face à ces défis, la stratégie du groupe est claire : intégrer le développement durable à tous les niveaux de ses activités. »
Site « 10:10 » de Yann Arthus-Bertrand.

« AREVA a la triple ambition d’une croissance rentable, socialement responsable et respectueuse de l’environnement. C'est pourquoi le groupe intègre le développement durable dans ses pratiques de gestion, à travers une démarche de progrès continu qui s’articule autour de dix grands engagements, l’AREVA Way. »
Site d’Areva.

« Pour un futur plus vert, les innovations Good-year participent au développement durable. »

« S’appuyant sur les engagements pris de longue date par Air France et KLM en faveur du respect de l’environnement. (...) Sur la base de cet engagement commun en matière de développement durable, Air France et KLM élaborent et pilotent tantôt des plans d’actions communs, tantôt leurs plans d’actions propres... »
Site d’Air France.

« L’idée de ces assises du sport et du développement durable m’est venue lorsque j’ai assisté, médusée, au bras de fer entre les écologistes et tous ceux qui défendaient la création d’un circuit de Formule 1 à Flins. Dans le pays d’Alain Prost, c’est quand même dommage de ne plus avoir de Grand prix de Formule 1. »
Rama Yade, secrétaire d’État aux Sports, Le Maine Libre, 24-5-2010.

« L’automobile ce n’est pas un problème, c’est même dans bien des cas une solution. La vérité, c’est que nous sommes en mesure d’apporter des réponses aux problèmes d’énergie, aux problèmes d’environnement qui se posent à condition de faire confiance aux capacités d’innovation, aux capacités scientifiques, aux capacités technologiques de l’être humain. Derrière l’acharnement de certains contre l’automobile il y a au fond le rêve d’une société qui, au prétexte des dangers réels qui menacent l’individu, nie sa liberté. Au fond, derrière ce débat qui fait rage dans notre pays autour de l’automobile, autour de la protection de l’environnement, on voit quand même grosso modo deux conceptions de la société, deux conceptions de l’avenir qui s’affrontent. Y a ceux qui sont favorables à une forme de décroissance, de retour en arrière et peut-être même à une forme de collectivisme, d’organisation de la société pour faire face aux dangers qui la menacent, et puis y a ceux qui pensent que le développement durable, c’est-à-dire celui qui mise tout sur le progrès de la science, sur le progrès de la technologie, qui fait confiance à l’homme, qui fait confiance à l’individu, nous permettra de relever les défis qui sont devant nous. (…) Une de mes premières voitures a été une Renault 5 turbo qui est une voiture formidable mais avec laquelle je me suis mis dans un ravin avec mon épouse le jour de mon voyage de noces (rires dans la salle). »
François Fillon, 26-2-2010.

« Quand certains peuvent se permettre de réduire leur train de vie, d’autres ont indéniablement besoin de s’équiper davantage en frigos, en ordinateurs, en voitures, pour accéder à la santé, au savoir, à l’emploi. Si bien qu’au lieu d’en appeler à une décroissance pure et dure, certains écologistes préfèrent parler de “croissance sélective” ou d’“écodéveloppement”. »
Psychologies Magazine, 3-2010

« Il n’est pas question pour nous d’aller vers je ne sais quelle forme de décroissance. Le projet que beaucoup de chefs d’entreprise veulent porter, c’est le projet du développement durable, c’est-à-dire de la capacité à toujours faire de la croissance – le plus possible une croissance verte, une croissance durable, et nous avons d’ailleurs besoin pour faire face aux défis écologiques de toujours investir dans les nouvelles technologies. »
Laurence Parisot, présidente du Medef, émission « Le Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro », 11-4-2010.

« C'est la décroissance. Nous y voilà. Idéologie redoutable, qui fait du repli sur soi, du refus du progrès scientifique et finalement de la paresse, des vertus cardinales puisqu'elles sauveraient, non pas l'âme des pratiquants, mais bel et bien la planète entière ! L'égoïsme frileux, érigé en générosité suprême ! (…) Tout, désormais, doit être subordonné à la maximisation de la croissance ! Pour connaître un développement “durable”, encore faut-il qu'il y ait développement ! »
Alain Lamassoure, député européen UMP, 23-3-2010.

« Le développement humainement durable, c'est la vie que nous devons tisser tous ensemble avec enthousiasme. Oui, tissons et inventons l'avenir ! Avec nos rêves et notre courage ! Nos enfants nous reconnaîtront ! »
Serge Orru, directeur du WWF, L’Express, 6-4-2010.

« Près de 20 ans déjà que Carrefour s’engage en faveur du développement durable ! Carrefour agit depuis près de 20 ans pour préserver la biodiversité et les ressources naturelles. »
Site de Carrefour à l’occasion de la Semaine du développement durable.

« La croissance verte est-elle le moyen qui permet effectivement de réconcilier économie et écologie ? La synthèse entre la course consumériste effrénée et la décroissance ? Conférenciers : Bettina Laville, avocate spécialisée en développement durable, membre du Conseil d’État, cofondatrice du Comité 21 et présidente de l’association Vraiment durable) avec la participation de Bruno Hug de Larauze (président de la CCI de Saint-Nazaire). La croissance verte : miracle ou mirage ? La conférence a lieu à l'école nationale d'architecture de Nantes. »

« L’intellectuel [Erik Orsenna] enchaîne ensuite sur une autre rareté : celle de la croissance économique en Europe “ridicule par rapport à celle de l’Asie”, dont les habitants, contrairement aux Français, “ont la gnaque”. Dans ce nouvel ordre mondial féroce, que préconise Orsenna ? Sûrement pas de partager les richesses et de s’orienter vers une politique de décroissance : “Les gens n’en veulent pas.” Alain Juppé acquiesce : “La décroissance, ce n’est pas ma tasse de thé”, dira-t-il, micro en main. Pour Orsenna, il convient de relancer l’investissement et la recherche en Europe, de réhabiliter la valeur travail et que les dirigeants prennent des engagements sur le long terme afin d’œuvrer dans le sens du développement durable. “Formidable, je propose de réinviter Érik Orsenna pour qu’il présente le nouveau modèle de croissance à inventer”, a conclu un Alain Juppé très enthousiaste. »
Sud Ouest, 25 mars 2010.

« Le Rallye Aïcha des Gazelles est le premier Rallye Raid à s’inscrire dans une démarche environnementale et citoyenne. Participez à un Rallye citoyen et responsable ! Engagez-vous dans une démarche environnementale concrète. » « Le Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc compense toutes ses émissions de CO2 auprès de l’association GoodPlanet de Yann Arthus-Bertrand. »
Greenzer, 21-3-2009.

Le Décroissance 68

Extrait de La Décroissance n°68, avril 2010.

« Je ne suis pas de ceux qui souhaitent la décroissance. Il faut continuer à se développer, mais le développement devra être durable et raisonné. (...) Et il faudra aussi autoriser les domaines skiables qui ont vocation naturelle à être reliés, à construire les remontées mécaniques qu’il leur faut. »
Christian Rochette, candidat UMP aux élections régionales, Le Dauphiné libéré, 1-3-2010.

RT 1
Couverture de Renault trucks magazine, janvier 2010

RT 2
Page 13 de Renault trucks magazine, janvier 2010

page 25
Page 25 de Renault trucks magazine, janvier 2010

Bitume

énergies renouvelables

« Lorsqu'en septembre 2001, AREVA naît du rapprochement de plusieurs entités, le Directoire - sous l'impulsion de sa présidente, Anne Lauvergeon - fait du développement durable la clé de voûte de sa stratégie industrielle. »
Site d’Areva, industriel du nucléaire.

Loeb

« Dans développement durable, il y a développement (…). Moi je ne veux pas la régression de l'agglomération, la décroissance ce n'est pas mon modèle. »
Gérard Collomb, Le Progrès, 3-11-2009.

Leridon

Première page intérieure :
Leridon 2

« Comme nous le soutenons volontiers, le développement durable, valeur économique nouvelle, n’a nul besoin de s’embarrasser de considérations éthiques ou morales. (…) Eux [les clients des pros de l’immobilier] ne s’embarrassent nullement de l’avenir de la planète. Ils évoquent en priorité l’impact de la gestion durable sur le résultat, la pression législative, la recherche d’économies, l’image marketing. Opinion : moins on vendra de morale écologique, plus on vendra tout court. Décroissance sélective à la Cohn-Bendit, décroissance prospère façon Medef. »
Green Business, 9-2009.

« Le développement durable peut devenir une extraordinaire opportunité. (…) Le développement durable est une source d’innovations mais aussi d’économies ! Ainsi, chez Gucci Group, on privilégie l’utilisation des transports maritimes, notamment pour la livraison des collections permanentes. (…) Quant à notre marque Stella McCartney, véritable pionnière de la mode “green”, elle marche très bien, ce qui prouve que l’on peut allier succès économique et respect de l’environnement. »
François-Henri Pinault, Le Figaro Madame, 23-9-2009.

« Le développement durable est un terme provenant de l’expression anglaise “sustainable development ”. Il correspond à un modèle de croissance économique visant à répondre aux besoins des générations actuelles sans mettre en péril la satisfaction des besoins des générations futures. »
Nancy-Université, le Château de Haroué et le magazine Échos Systèmes s’associent pour organiser la première édition du « Forum de la Terre et du développement durable en Lorraine ».

« Il [Daniel Cohn-Bendit] incarne désormais l’écologie comme on veut la comprendre. Pas celle des Verts de la décroissance qui continue à rejeter le dogme libéral. (…) Non, Daniel Cohn-Bendit a réussi à faire comprendre à l’opinion qu’il n’est plus un révolutionnaire au sens 68 du mot. Dès lors, favorable à une croissance économique tout ce qu’il y a de libérale, il met une partie des Français lucides d’accord sur son “programme” (…) Il réaffirme son adhésion au “capitalisme et à l’économie de marché”. Moyennant quoi, son discours “écologique” est devenu parfaitement audible. Mieux : inspirant. (…) Test : relisez cette profession de foi [résumé en couverture de Que faire ?, livre de Daniel Cohn-Bendit publié à l’occasion des élections européennes] en imaginant qu’elle est prononcée par François Bayrou : ça marche. Par Martine Aubry : c’est jouable. Par Ségolène Royal : pas un mot à changer. Par Nicolas Sarkozy revu par Henri Guaino à la première personne (…) : pourquoi pas ? (…) Dany le Vert évoque un plein développement industriel [vert]. (…) Si bien que lorsque le coprésident du groupe des Verts au Parlement européen écrit le mot “décroissance”, on l’approuve presque : “Je préfère parler de décroissance sélective”. Le chef de file d’Europe écologie ne prône ainsi pas la disparition de l’automobile, mais une “transformation de son industrie misant sur l’innovation technologique.” Les constructeurs ne tiennent-ils pas le même langage ? (…) Plus Bendit qu’Allègre, tu meurs ! »
Green Business, 9-2009.

Manisfeste

« Vous adoptez notre credo : le développement, la gestion durables sont des valeurs de marché, des perspectives de business, un changement de modèle de (dé)croissance. (…) la preuve : le nouveau discours audible d’un Daniel Cohn-Bendit. »
Olivier Magnan, rédacteur en chef de Green Business, 9-2009.

 

P&G
Rapport « Au-delà de nos marques. Contribution française à la politique de développement durable de Procter & Gamble » édition 2009.

« Nous croyons en une croissance durable. C’est pourquoi Duracell s’engage aujourd’hui pour trois ans auprès de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme... »
Site des piles Duracell, marque du groupe Procter & Gamble.

« Le “Prix de la croissance verte numérique” va récompenser les entreprises qui utilisent des technologies numériques au service du développement durable.  »
Le Medef et la Fédération française des télécoms.

« Avec le développement durable, on a là un beau concept que je défends. Je ne suis pas pour la décroissance. »
Jean-Marie Pelt, Consommer moins, consommer mieux aux éditions Autrement, 2009.

« Tous les directeurs de développement durable des grands groupes sont des alliés objectifs [d’Europe-Écologie] ».
Jean-Marc Brûlé, maire Verts de Cesson (77), conseiller et régional d’Île-de-France (Les réfractaires sont des écolos « en poncho en poil de yack ». 20 Minutes, 22-8-2009).

« Voilà du développement durable comme je l’aime [les agrocarburants]. Capitaliste, guidé par l’espoir de s’enrichir, fondé sur des avancées scientifiques (...) voyons quelles heureuses surprises le génie humain nous réserve, surprises totalement imprévisibles il y a 25 ans, quand l’hystérie climatico-énergétique a commencé. (...) Toutes les pleureuses qui nous pronostiquent la fin du pétrole, et appellent à la décroissance, risquent d’en être pour leurs frais. Et l’auto-mobilité a encore de beaux jours devant elle. (...) Et notons une fois encore que c’est l’appât du gain, tellement vilipendé chez nous, qui permet à de tels progrès de passer du stade de l’idée à la production, et donc d’améliorer notre quotidien matériel (pour le spirituel, chacun sa croix). Tout cela n’est possible que grâce aux fondements capitalistes libéraux de nos sociétés, bien que ces fondations soient là encore attaquées et altérées par l’intervention croissante des États dans ces processus vertueux. »
Vincent Benard, analyste d’Abcbourse et directeur de l’Institut Hayek, « l’indispensable pour investir en Bourse », 6-8-2009.

Circuit

« Le phénomène du développement durable va devenir de plus en plus une idéologie collective, remplaçant progressivement l’idéologie du progrès. »
Jean Viard, directeur de recherches au CNRS. (Libération, 17-8-2009)

Paccalet
L’Est républicain, 2009.

« Le débat que tentent de relancer les opposants au futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes m’exaspère. (...) Les opposants prennent en otage la question de l’aéroport pour en faire le symbole d’un projet de société fondé sur la décroissance. Ce choix serait celui de la régression et du déclin, refusant de concevoir que les idées de progrès puissent se conjuguer avec le développement durable de notre territoire. »
Yann Vince, vice-président (PCF) de Nantes Métropole. L’Humanité, 17-8-2009.

« Je préconise le développement économique et le développement durable. Il ne faut pas revenir à l’âge de pierre pour ces questions d’environnement. »
Jean-François Gendron, président de la chambre de commerce et d’industrie de Nantes, Le Monde, 11-8-2009.


« C’est la réalité d’aujourd’hui la préoccupation du développement durable ; marier développement durable et excellence industrielle par exemple. Faire en sorte qu’on puisse être dans une croissance qui est forte pour créer des emplois mais une croissance respectueuse de la nature. »
Pierre Moscovici, député socialiste du Doubs, 12-8-2009, le « 7/10 » de France Inter.


« La Vallée de l’automobile, projet ô combien emblématique pour le département et le conseil général (…), est à la croisée des chemins entre les aspects économique, environnemental, social. En ce sens il s’agit d’un véritable projet de développement durable, projet résolument moderne, qui a d’ailleurs été, je le rappelle, adopté à l’unanimité par notre assemblée. »
Alain Schmitz, président de Conseil général des Yvelines, 3-7-2009.

« L ’objectif est de proposer un nouveau modèle de développement principalement fondé sur le concept de “décroissance” »
Le Monde, rapport de l'université d'été du mouvement Attac, 25-8-2009.

« C’est la réalité d’aujourd’hui la préoccupation du développement durable ; marier développement durable et excellence industrielle par exemple. Faire en sorte qu’on puisse être dans une croissance qui est forte pour créer des emplois mais une croissance respectueuse de la nature. »
Pierre Moscovici, député socialiste du Doubs, 12-8-2009, le « sept dix » de France Inter.

« Vinci met ce mardi en service la première “éco-autoroute” de France, l’A19, qui relie l’A10, l’A6 et l’A77 pour boucler le contournement sud de l’Ile-de-France. Sur un tronçon de 101 kilomètres entre Artenay et Courtenay (Loiret), le groupe de BTP y fait la démonstration de son savoir-faire en matière de développement durable. »
Alexandre Debouté, Le Figaro, 16-6-2009.

« Toute politique de développement durable, pour être intégrée au cœur de la stratégie, doit faire la preuve de son impact sur la performance économique et financière de l’entreprise. »
Robin Edme, associé de Grant Thornton Ecodurable®, relevé par la journaliste Laure Noualhat, « Tout le monde est écolo, à condition que ça rapporte ! », blog Six pieds sur Terre, 16-6-2009.

« Dans un cadre naturel, Le Moulin de Nailloux, regroupera de nombreuses marques prestigieuses qui commercialiseront leurs surplus de stocks à des prix inférieurs d'au moins 30 % par rapport aux prix de vente d'origine dans le réseau traditionnel. (…) Au détour des rues animées du village, vous pourrez également profiter d’une pause détente dans l’un des cafés-restaurants ou déguster une cuisine plus traditionnelle; alors que les enfants découvriront, ravis, l’espace de jeux. Le Moulin de Nailloux deviendra la destination privilégiée du shopping plaisir, que vous décidiez d’effectuer la visite seul(e), en famille ou entre amis. L’accès au site est aisé et vous bénéficierez de nombreuses places de parking gratuites. (...) Le développement durable comme seconde nature… Un site respectueux de l'environnement… propre et économe en énergie. (...) Le Moulin de Nailloux s’inscrit dans une réflexion sur le développement durable : – Architecture économe (…). Les façades intègreront les éléments architecturaux locaux. Les parkings seront végétalisés. – Système de climatisation : utilisation de machine HPE autorisant un gain énergétique supérieur à 40 %. Les espaces publics sont autoventilés naturellement. – Gestion intelligente de l’éclairage public : Éclairage naturel dans les espaces publics, limitation et régulation de l’éclairage en fonction des horaires commerciaux, recours au balisage par système LED photovoltaïque, traitement des rues piétonnes par systèmes fluo-compacts. – Récupération et stockage des eaux de pluie pour l’arrosage. – Système autonome de réutilisation des eaux. Consommation réduite de 70 %. – Gestion intelligente des 260 000 m3 de remblais sur le site. Aucun camion de terre ne quitte le chantier, ce qui évite 20 000 trajets de transport terrestre. »
Un village « centre de loisirs » entièrement dédié à la consommation et labellisé « développement durable ».

« La sortie de la récession ne pourra faire l’impasse sur les défis du développement durable. Ne sortiront gagnantes que les entreprises qui investissent sur les outils d’adaptation de l’économie à la sauvegarde de l’environnement. Les business angels de la Silicon Valley l’ont bien compris en pariant sur le développement de technologies vertes. »
Yann Queinnec, directeur de l’ONG Sherpa, Obs.com, 13-6-2009.

 

A nous Paris
Gratuit À nous Paris

« Le projet Yvelines F1 constitue un projet majeur pour le développement économique et social du département. (…) Les qualités exceptionnelles du circuit HQE [haute qualité environnementale] durable de Wilmotte et Bowen, les perspectives d’emploi, les débouchés économiques et touristiques, le respect de l’environnement et la prise en compte des enjeux de développement durable pour le département, donnent toute sa force à ce projet. (…) Outre l’amélioration de la sécurité lors des courses et le maintien du “spectacle”, la Fédération Internationale de l’Automobile travaille actuellement à rendre les voitures de F1 plus écologiques. »
Conseil général des Yvelines, site Internet.

« L’ensemble des acteurs économiques se réclame aujourd’hui du “développement durable” – une expression qui trop souvent se limite à de bonnes intentions ou à des effets d’annonce, et peine à se traduire en actes. Au risque de se transformer en alibi pour continuer comme avant et poursuivre les atteintes portées à l’homme et à son environnement. À force d’utiliser sans discernement cette expression commode mais ambiguë, on finit par la vider de son sens, par en réduire les exigences et les ambitions. Le caractère durable d’une activité ne peut se résumer à l’accroissement de la richesse économique, et il est incompatible avec l’utilisation sans limite des ressources naturelles... »
« Appel pour une France durable à l’attention des décideurs économiques et politiques » avec les premiers signataires : Isabelle Autissier, Dominique Bourg, philosophe, Amélie Nothomb, écrivain, Nicolas Vanier...

« Dernières Nouvelles d’Alsace (16-5-2009) : Pourquoi consacrer une conférence au développement durable ? Michel-Édouard Leclerc : En ces temps de crise, le développement durable est une voie de croissance nouvelle qui doit interpeller tous les industriels, les distributeurs. Leclerc entend jouer un rôle pionnier. »

« Levier de performance, le développement durable contribue largement à améliorer l'efficacité économique et financière des entreprises. »
Le Guide du développement durable en entreprise (éditions Eyrolles, 2009).

« Notre démarche de développement durable fait clairement partie de nos atouts pour traverser la crise automobile. »
Virginie de Chassey, déléguée au Développement durable, chez PSA Peugeot Citroën (6 avril 2009).

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Schéma extrait de la revue Associations - mode d'emploi, avril 2009.

Auchan

Jaguar
Lire aussi le « Bêtisier de l’automobile »

« Selon ses calculs [au concepteur], un immeuble pourrait nourrir jusqu’à 50 000 personnes ! En plus d’être “écolo”, ces fermes urbaines, bâties autour du concept de développement durable, pourraient servir de modèle en devenant des véritables “centres d’apprentissage” du fonctionnement d’un écosystème basé sur un partage de ressources énergétiques limitées. »
Neoplanète, de la journaliste Yolaine de la Bigne. Lire : « IV - Super bêtisier du "Développement Durable" (...) Lisez Neoplanète, de la journaliste Yolaine de la Bigne, un catalogue hilarant de l’écotartuferie » sur le site de Casseurs de pub.

« Pourquoi la publicité n’aurait-elle pas le droit au progrès ? L’antinomie entre pub et développement durable est un frein théorique dont je me moque. C’est faire un trop beau cadeau à la pub que de lui dire “tu es l’ennemie, tu ne peux rien faire”. Place à l’action ! (…) Avec le cabinet PwC-Ecobilan et l’Ademe, nous avons mis au point Ecopublicité, un outil informatique d’aide à la décision disponible gratuitement, en version simplifiée, sur internet. (…) Nous avons participé à la phase de consultation du Grenelle de l’environnement avec quatre propositions de réglementations incitatives. Mais malheureusement, seul le sujet du “greenwashing” est ressorti au final. »
Alice Audouin, directrice développement durable de Havas Media France, Toogezer, janvier 2008 (vient de publier Communication responsable, aux éditions Eyrolles).

« Coca-Cola : médaille d'or du développement durable. Le Centre mondial de l'environnement (World Environment Center, WEC) a décerné sa vingt-cinquième médaille d'or annuelle de la réalisation internationale d'entreprise en développement durable (Gold Medal for International Corporate Achievement in Sustainable Development) à The Coca-Cola Company pour sa mise en œuvre d'initiatives stratégiques dans les domaines à incidence majeure que sont la gestion responsable de l'eau, l'emballage durable, la gestion énergétique et la protection du climat. La contribution de Coca-Cola, “rendre à la nature et aux communautés une quantité d'eau égale à celle qu'elles consomment dans toutes leurs boissons et leur production”, a été citée par le jury indépendant de la Gold Medal comme une démonstration exceptionnelle de leadership en durabilité. Fondés sur la réduction et le recyclage de l'eau consommée en fabrication et la restitution de l'eau comme une ressource vitale, les efforts se traduisent par d'importants progrès sociaux, environnementaux et économiques. Le WEC Gold Medal Award sera remis à The Coca-Cola Company au cours du 25e gala de remise de la médaille d'or vendredi 8 mai 2009 au National Building Museum de Washington, D.C. M. Kent acceptera la récompense au nom de la société et de son personnel. »
Boursier.com, 28-1-2009.

« Afin d'affirmer son engagement pour une attitude écoresponsable, A.S.O. [Amaury Sport Organisation] a décidé de prélever sur les frais d'inscription des concurrents inscrits [au Paris-Dakar] en course une “éco-participation” d'un montant de 50 euros pour les motos et quads, 100 euros pour les autos et 150 euros pour les camions. Les sommes récoltées seront reversées à une ou plusieurs associations œuvrant pour la protection de l'environnement. »
Paris-Dakar, édition 2009.

« Je ne comprends pas le mot “décroissance”. Décroissance de quoi ? “Développement soutenable” est une bien meilleure formule, qui, de plus, est acceptée par les textes de l’ONU. »
Alain Lipietz, eurodéputé des Verts, « En3mots », 8-12-2008. Alire : « Pour une décroissance solidaire », signé par Alain Lipietz, Les Échos, le 20-8-2008.

« L’EPR et la voiture électrique sont les deux mamelles du développement durable. (...) En bref, le Grenelle de l’environnement s’est progressivement placé sous l’influence de Malthus et des tenants d’un dirigisme vert tendu vers la décroissance. Il doit être remis au service de l’économie... »
Nicolas Baverez, économiste, Le Point, 27-11-2008.

« Parce que c'est le moment de montrer votre engagement en tant qu’ “éco citoyen” et de sensibiliser toute une génération au développement durable. Sortez vos téléphones portables, appareils photos ou mini caméra, et durant trois minutes, laissez libre cours à votre imagination, soyez créatif inventif et écolo ! Be Green c'est le premier festival français du pocket film sur le développement durable, et vous avez jusqu'au 10 janvier pour envoyer votre vidéo. Une sélection des meilleurs films sera présentée à Lyon les 19, 20 et 21 janvier 2009 dans le cadre des 5e Assises Nationales du Développement Durable. La remise des prix, en partenariat avec la Région Rhône-Alpes, se fera en direct lors d'une soirée festive, le lundi 19 janvier. Bonne chance à tous, et n'oubliez pas, Filmez DD ! »
5èmes Assises nationales du développement durable, Lyon, du 19 au 21-1-2009.

« La Mafia sicilienne se met au développement durable. Cosa Nostra a décidé de se lancer dans le contrôle du cycle entier du traitement des ordures ménagères en Sicile. Son objectif, écrit “Il Sole 24 Ore” dans une enquête consacrée à la toute dernière activité de la Mafia sicilienne, c'est d'obtenir une part des 6 milliards d'euros d'investissements prévus au cours des vingt prochaines années dans les infrastructures et les services liés au traitement des ordures, et des 392 millions de fonds de l'Union européenne consacrés au tri sélectif. »
Les Échos, 7-11-2008.

« Le développement durable est une notion à laquelle je ne crois plus. On ne peut pas maîtriser le développement. Et pour être durable, il faudrait être à l'état d'équilibre, or cet équilibre n'existe pas. C'est un terme trompeur. Avant, j'étais alarmé, mais j'étais optimiste, actif, positiviste. Je pensais que les économistes, les politiques, les citoyens pouvaient changer les choses. J'étais confiant dans notre capacité à trouver une solution. Aujourd'hui, je ne le suis plus... sauf à espérer un sursaut inattendu de l'homme. »
Claude Lorius, « expert du climat », Le Monde, 11-11-2008.

« Le développement durable nous force à réinventer notre façon de réfléchir et d'exploiter le bâtiment, assure Pierre-Yves Le Scanff, directeur du développement durable chez Klepierre. Avant, on construisait d'abord, et on arrivait à des niveaux de consommation ensuite. Maintenant, nous construisons en fonction d'objectifs de consommation. »
Le Monde, |28-10-2008

« Autre avantage [d’augmenter la vitesse] : être toujours plus éco-mobile car la vitesse réduit la consommation globale d’énergie et plus encore les émissions de CO2. »
« Succès de la campagne d’essais pour une vitesse commerciale à 360 km/heure », Temps réel, lettre d’information de la SNCF, 24-10-2008.

« Sur 4 ans, près de 150 000 euros auront été investis dans le développement durable par le Monaco Yacht Show en collaboration avec la société Camper & Nicholsons International, partenaire de l’opération depuis 2005. »
Monaco Yacht Show, du 24 au 27 septembre 2008.

« Cette 1re semaine des énergies renouvelables, du bâtiment, et de la maîtrise de l’énergie, baptisée “Énergie : Changeons d’ère !”, sera le grand rendez-vous de la croissance verte et du développement durable. »
Jean-Louis Bal, directeur des énergies renouvelables à l’ADEME, 29-10-2008, site de l’Ademe.

« Contrairement à ce que l’édition du Monde datée du 26 septembre 2008 laisse entendre, le MEDEF réaffirme son engagement en faveur de la “croissance verte” : pour le MEDEF, il faut faire du développement durable l’atout concurrentiel de l’offre France. Le MEDEF considère que le développement durable est un vecteur de croissance économique important ; plus encore, il souhaite faire du développement durable la marque de fabrique de l'économie française dans le monde. (…) La situation économique actuelle ne remet pas en cause les travaux du Grenelle de l’Environnement, dont le MEDEF reste un acteur particulièrement engagé. »
Communiqué du Medef le 25-9-2008.

« Nous sommes à l’aube d’une période passionnante pour l’industrie automobile (…) C’est le cas grâce à vous, aux chercheurs, aux industriels, aux consommateurs, à la société civile, aux ONG environnementales. (…) Il s’agit d’une véritable dynamique de croissance. Une croissance durable, une croissance riche en emplois, une croissance respectueuse de l’environnement, bénéfique à tous et économe de nos ressources. Je suis venu aujourd’hui vous proposer que la voiture, symbole de la croissance et de la prospérité d’hier, soit aussi le vecteur de la croissance de demain. »
Nocolas Sarkozy au Salon de l’automobile (9-1-2008).

« Le souci de l’environnement fait partie intégrante de “l’esprit Quick”.(...) L’Institut Quick inscrit son action dans le cadre du Grenelle de l’Environnement. »
Chaîne de fast food Quick, dossier de presse.

« Le groupe de médias Lagardère [médias, aviation, armement] a nommé Isabelle Juppé directrice déléguée du développement durable, nouveau département de sa direction des ressources humaines et de la communication. »
AFP, 5-9-2008.

« C'est en triant parmi les possibles que l'on s'orientera vers un type de croissance compatible avec les exigences de la durabilité. »
Nicolas Hulot et François Chérèque (secrétaire général de la CFDT), Le Monde (9-11-2008). Si ces deux personnalités « triaient mieux parmi les possibles », elles se demanderaient si une croissance économique illimitée est bien « possible ».

« L'Élysée voit dans la mise en œuvre des propositions du Grenelle de l'environnement “un nouveau moteur économique”, une croissance verte et “la promotion d'un mode de développement prenant en compte le développement durable”. »
« Nicolas Sarkozy tenté par la “croissance verte” », Le Monde, 21-8-2008.

« Le Grenelle de l’environnement, dont beaucoup dans la majorité critiquent le coût potentiel, se retrouverait en sauveur de la croissance ? On n’en est pas encore là mais le processus a reçu un soutien appuyé de l’Élysée. »
Guillaume Launay, Libération, 27-8-2008.

« On se gargarise tellement du terme développement durable qu'il finit par me donner la nausée. Quand je vois ceux qui veulent faire un grand prix de F1 aux portes de Paris sous le signe du développement durable, je dis “halte au feu”! »
Nicolat Hulot, Libération, 19-9-2008.

« Ce que nous avons su faire il y a plusieurs décennies pour le nucléaire, nous allons le faire pour le développement durable. (...) Le développement durable, c'est pas moins de croissance, c'est plus de croissance ! »
Nicolas Sarkozy, le 20 mai 2008 à Orléans.

« 1ers Trophées de l’économie positive : la restauration de l’environnement comme moteur de la croissance. »
« Organisés par le Groupe HEC, BeCitizen et Reporters d’Espoirs, les 1ers Trophées de l’économie positive ont été remis à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris devant 400 invités, en présence notamment de Franck Riboud, PDG du Groupe Danone, Nathalie Kosciusko-Morizet, député et rapporteur du projet de loi constitutionnelle sur la Charte pour l’Environnement, et Jean-Marc Sylvestre, Rédacteur en chef de TF1/LCI. »

PGO

« PGO Automobiles qui accorde une grande importance au développement durable a souhaité développer un modèle combinant respect de l’environnement, esthétisme et prestige, ainsi est née la Cévennes Turbo CNG qui est actuellement le plus sportif des véhicules respectueux de l’environnement. »
Site Internet de PGO.

« Marier l’écologie et la croissance : c’est le défi du développement durable. »
Fabrice Madouas, rédacteur en chef adjoint de Valeurs actuelles, 4-4-2008.


Porsche

« Comment concilier sportivité, plaisir et développement durable ? En adoptant sans cesse des technologies innovantes : les technologies Porsche. »
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« Les Verts devraient savoir que dans “développement durable”, il y a d’abord développement. Renoncer à l’autoroute A24, c’est un crime contre l’économie ! »
Bruno Bonduelle, patron du groupe Bonduelle et président de la Chambre de commerce et d’industrie de Lille, La Voix du Nord, 30-10-2007.

« Le développement durable est une source de croissance économique pour les métiers d'Eiffage. »
« EIFFAGE offre une complémentarité de savoir-faire au travers de ses cinq métiers, la construction, les concessions, la route et le génie civil, l'installation électrique, et la construction métallique. L'entreprise fonde sa croissance sur le développement des concessions (autoroutes, infrastructures...). »

Site Internet d’Eiffage. Geneviève Ferone est directrice du développement durable chez Eiffage.

« Le concept de développement durable s’est intégré à une démarche militante, qui était souvent une approche d’obstruction et d’opposition, et lui a ainsi offert une autre perspective, celle de la responsabilité : au lieu d’être dans le déni, dans l’affrontement, le développement durable propose une approche beaucoup plus responsable qui
considère que le monde dans lequel on vit est une réalité ; qu’il faut essayer d’accompagner, de réduire un certain nombre de nuisances environnementales et de parvenir à une sorte d’équité sociale tout en cherchant la rentabilité. »

Geneviève Ferone, fondatrice d’Arese, première agence française de notation sociale et environnementale sur les entreprises cotées. « Ce que développement durable veut dire », communiqué de BEM, « Management school » de Bordeaux, 28-2-2006.

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« Le développement durable c’est pas aussi compliqué que ça en a l’air. Ça consiste en réalité à essayer de concilier au mieux les ambitions économiques, en d’autres termes la croissance économique, les ambitions sociales, l’emploi, la cohésion sociale, et les ambitions environnementales. Il est possible aujourd’hui d’avoir une croissance, qu’on appelle une croissance vertueuse, c’est-à-dire écologique. Vous développez les énergies renouvelables, par exemple, vous avez une baisse de la facture énergétique pour les foyers, donc ça c’est social, vous avez des emplois créés, ça c’est économique, et vous avez une protection de l’environnement. Un exemple de politique du développement durable dans le domaine du transport c’est de favoriser l’émergence de voitures dites propres. »
Chantal Jouanno, conseiller du président au Développement durable, Élysée TV.

« Stéphane Quéré est responsable du développement durable chez Suez. Il nous présente l’usine Volvo Europa Truck à Gand qui est la première entreprise exempte de C02 en Belgique. »
« CO2 mon amour », émission de Denis Cheissoux, France-Inter, 26-1-2007.

« Après avoir été longtemps méconnu ou ignoré, le développement durable, concept novateur et refondateur pour la planète, est devenu tendance, une sorte de mode, parfois même un instrument pour tirer profit d’un vague engouement pour la protection de l’environnement, le respect de normes sociales, éthiques ou économiques. (…) C’est pourquoi l’association Vraiment Durable ambitionne, dans une perspective européenne, de le nourrir par des indicateurs réellement opérationnels (…) pour changer les modes de consommation. »
Bettina Laville, présidente de l’association « Vraiment Durable ».

« Cabinet de conseil en stratégie créé en 2000, BeCitizen propose à ses clients des stratégies et des solutions clés en main, radicalement innovantes, qui créent de nouvelles opportunités de croissance en restaurant l’environnement et le climat. »
BeCitizen, cabinet de conseil spécialisé dans le développement durable.

« L’environnement durable c’est un motif de croissance. » « Dans mon entreprise j’ai participé à une expérimentation nationale lancée par l’Afnor sur le développement durable dans les entreprises. (…) On s’est aperçu que du développement durable, on en fait tout le temps sans le savoir ! » « On ne peut envisager de développement économique sans y associer le développement durable. »
Développement durable : regard d’entrepreneurs. Film du MEDEF.

« Les préoccupations croissantes pour le développement durable vont provoquer des ruptures majeures dans les équilibres économiques mondiaux. Il n’y a pas de fatalité à faire partie des gagnants ou des perdants. Les entreprises qui sauront anticiper ces ruptures sont celles qui seront les leaders de demain. »
Jean-Pierre Clamadieu, président de la commission Développement durable du MEDEF.

« L'épuisement des ressources naturelles n'est pas une fatalité ; c'est un catalyseur d'innovations pour imaginer de nouveaux produits et gagner de nouveaux marchés. Dans l'entreprise, ces solutions techniques et opérationnelles doivent être soutenues par un management fortement impliqué et concerné par la croissance écologique. Les entreprises lucides l'ont compris et intégré dans leur stratégie : le développement durable est la condition de leur réussite future. Écologie et croissance ne sont pas antinomiques. Le comprendre, c'est déjà une victoire. »
Gérard Mestrallet, pédégé de la multinationale Suez. Le Monde, 20-12-2007.

« Le développement durable motive, rassemble, pérennise l'entreprise et crée de la valeur. Pour cela, il n'y a qu'un petit pas à franchir pour affirmer que, pour une entreprise, le développement durable, ce n'est que du bonheur ! Alors, pourquoi s'en priver ? »
Patrick Widloecher, directeur du développement durable du groupe La Poste, « Le développement durable, facteur de compétitivité », La Tribune, 4-1-2008.

« Il faut admettre le développement durable pour ce qu'il est : une conciliation dynamique de la croissance économique et de la défense de l'environnement. »
Henri Proglio, pédégé de Veolia Environnement, Le Monde, 25-10-2007.

« En nous imposant dès maintenant d’être exemplaires, nous stimulons nos éco-entreprises et nos centres de recherche et il sera ainsi possible d’exporter cette excellence écologique dès que les autres pays s’engageront massivement à leur tour et que s’ouvrira le marché mondial des éco-technologies. Croissance économique et protection de l’environnement ne sont pas antagonistes, loin de là ! »
Matthieu Orphelin, chef du service « Observation, économie et évaluation » à l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), Libération, 10-9-2007.

« Le développement durable, cela ne doit pas être seulement une politique de protection et de précaution (...). Le développement durable, cela doit être une politique de production, qui ne soit pas simplement un frein à la croissance quantitative mais qui doit renouveler le contenu de la croissance, qui doit mettre la qualité, la modération et le bien-être au cœur de cette nouvelle crois-sance et qui va tirer la croissance, qui va même stimuler la croissance. »
Nicolas Sarkozy, président de la République française, discours-programme du 20 juin 2007.

« CroissancePlus est convaincue que l'implication des entrepreneurs est indispensable pour faire converger les deux corollaires d'une croissance durable : un développement économique responsable et un changement urgent des comportements. En tant qu'entrepreneurs, il est de notre devoir de préserver notre environnement et nos ressources et d'inscrire notre croissance dans une logique de responsabilité et de durabilité. »
Geoffroy Roux de Bézieux, président du lobby patronal CroissancePlus et membre du Comité du Pacte écologique de Nicolas Hulot.

« Vous ne voulez pas de décroissance, nous non plus, mais notre croissance dépend de notre capacité à mettre du développement durable dans chaque entreprise. »
Jean-Louis Borloo, ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables, vendredi 31 août 2007, université d'été du Medef.

« Aujourd’hui, notre croissance dépend essentiellement de notre capacité à nous inscrire dans le développement durable. L’économie jetable doit devenir l’économie durable ! C’est une manne pour la croissance mondiale, mais aussi pour les entreprises françaises. »
Jean-Louis Borloo, ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables. Le Figaro Magazine, 8-7-2007.

« La lutte pour le développement durable est une nécessité et une opportunité pour la croissance mondiale et les entreprises françaises. »
Jean-Louis Borloo, ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables, vendredi 31 août, université d'été du Medef.

« Il n’y aura pas de croissance si elle n’est pas soutenable au niveau environnemental. »
Jean-Louis Borloo, ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables, vendredi 31 août 2007, université d'été du Medef.

« Cabinet de conseil en stratégie créé en 2000, BeCitizen propose à ses clients des stratégies et des solutions clés en main, radicalement innovantes, qui créent de nouvelles opportunités de croissance en restaurant l’environnement et le climat. »
BeCitizen, cabinet de conseil spécialisé dans le développement durable.

« Il faut admettre le développement durable pour ce qu'il est : une conciliation dynamique de la croissance économique et de la défense de l'environnement. »
Henri Proglio, pédégé de Veolia Environnement, Le Monde, 25-10-2007.

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« Jean-Pierre Clamadieu, directeur général de Rhodia, fabricant des pots catalytiques des diesels Peugeot, président de la commission développement durable du Medef, est un écolo sincère. »
Claude Askolovitch, Le Nouvel Observateur, 11-10-2007.

« En nous imposant dès maintenant d’être exemplaires, nous stimulons nos éco-entreprises et nos centres de recherche et il sera ainsi possible d’exporter cette excellence écologique dès que les autres pays s’engageront massivement à leur tour et que s’ouvrira le marché mondial des éco-technologies. Croissance économique et protection de l’environnement ne sont pas antagonistes, loin de là ! »
Matthieu Orphelin, chef du service « Observation, économie et évaluation » à l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), Libération, 10-9-2007.

« Depuis toujours, la sécurité, la qualité du service et la protection de l’environnement font partie intégrante de la culture de Shell. » « Le Groupe Shell croit fortement au développement durable. C’est pour nous un engagement fort, présent depuis 10 ans dans nos principes de conduite. »
Les Cahiers de la compétitivité, Cahiers du Monde du 11 juillet 2007.

« La prise de conscience de ce que notre planète est en danger est une très bonne chose à laquelle tous les acteurs – compagnies aériennes en tête – doivent contribuer (…). Mais désigner l’aérien comme bouc émissaire alors qu’il ne représente que 2 à 3 % du CO2 émis n’est pas sérieux. Compte tenu de sa contribution à l’économie, c’est commettre un contresens profond sur ce qu’est le développement durable. Car le développement durable repose sur trois axes : l’écologie bien sûr, le social et/ou sociétal, et l’économie (…). Comme aurait pu dire monsieur de La Palice : il ne peut y avoir de développement durable sans développement. »
Jean-Cyril Spinetta, président-directeur général d’Air France KLM. Les Cahiers de la compétitivité, Cahiers du Monde du 11 juillet 2007.

« D’un seul trait, la notion de développement durable en finit avec la croissance zéro et la multiplication des arguties éthiques qui parasitaient le discours de maintes entreprises ».
Alain Etchegoyen, philosophe, Acteurs de l’économie Rhône-Alpes, mai 2007.

« Fini de culpabiliser – même inconsciemment – les entreprises de leurs attitudes peu citoyennes. Jusqu’à présent, nous essayions de leur insuffler la conviction du développement durable, de les “prendre aux tripes”. Depuis quelque temps, nous préférons actionner le levier “intérêts économiques”. »
Jean-Pierre Berger, vice-président du Centre international de ressources et d’innovation pour le développement durable (CIRIDD), Acteurs de l’économie Rhône-Alpes, mai 2007.

« Peut-on réellement évaluer en termes financiers les retours sur investissements d’une démarche de développement durable. »
Pierre Richard, président du conseil de surveillance de Schneider-Electric, Acteurs de l’économie Rhône-Alpes, mai 2007.

« Nous ne sommes pas dans une logique humaniste. Le développement durable constitue un levier pour améliorer notre efficacité économique. »
Patrick Widloecher, directeur du développement durable du groupe La Poste, Acteurs de l’économie Rhône-Alpes, mai 2007.

« Le 1er octobre 2007, s’ouvrira, à Lyon, une formation internationale et éclectique, un master européen en économie du développement durable, option commerce équitable, conçu pour des étudiants et cadres en activité. (...) La formation vise à positionner le développement durable en tant que levier majeur de croissance. »
Faculté francophone internationale, communiqué du 13-6-2007.

« Dans développement durable, il y a développement, pas décroissance. Il ne s’agit pas de renoncer à l’essentiel de notre cadre de vie. »
Stéphane Quéré, directeur du développement durable chez Suez, Enjeux Les Échos, avril 2007.

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« Je pense que le développement durable est une équation qui montre bien la complexité de l’exercice : comment conjuguer la croissance économique nécessaire pour une meilleure répartition des richesses avec la décroissance d’un certain nombre de flux de matières et d’énergies, notamment de celles qui arrivent à l’épuisement ou à la rareté. Donc, en d’autres termes et sans être trop technique, comment scinder les flux. »
Nicolas Hulot, jounal gratuit Métro, 29-2-2007.

« Hulot porte une cause assez indiscutable et le développement durable de façon générale s'intègre à notre business. » (...) « Si on exclut les chapitres sur l'agriculture et l'aménagement du territoire, nous sommes en conformité avec 8 des 10 objectifs du pacte Hulot. »
Jean-Pascal Tricoire, président du directoire de Schneider Electric, et Gilles Vermot-Desroches, directeur développement durable chez Schneider Electric. Les Échos, jeudi 5-4-2007.

« Nous voulons relancer la croissance. Notre premier objectif est de faire repartir l’économie française en améliorant le pouvoir d’achat pour soutenir la demande, en modernisant notre appareil productif pour stimuler une offre compétitive et en faisant du développement durable et des économies d’énergie les nouvelles frontières de la croissance française. »
François Hollande, secrétaire national du Parti socialiste, Le Monde, 23-02-2007.

« Dans le cadre de sa stratégie de croissance à long terme, PSA Peugeot Citroën fonde sa contribution au développement durable sur trois convictions : – poursuivre les innovations technologiques utiles, conçues et mises en œuvre grâce aux compétences de ses équipes, – exercer avec rigueur ses responsabilités économiques, sociales et environnementales, – maintenir les relations avec l’ensemble de ses partenaires sur des valeurs d’éthique et de dialogue confiant. »
Site internet de Peugeot.
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Nouveau 4x4 Peugeot 4007, 2,4 litres, 170 chevaux, longueur : 4,64 mètres, poids à vide : 1 750 kg, vitesse maxi : 200 km/h

« Geoffroy Roux de Bézieux, président de “CroissancePlus” [lobby patronal et économiste] a décidé de soutenir le Pacte écologique [de Nicolas Hulot]. “CroissancePlus est convaincue que l’implication des entrepreneurs est indispensable pour faire converger les deux corollaires d’une croissance durable : un développement économique responsable et un changement urgent de comportements. En tant qu’entrepreneurs, il est de notre devoir de préserver notre environnement et nos ressources et d’inscrire notre croissance dans une logique de responsabilité et de durabilité.” »
Site internet de Nicolas Hulot (www.pacte-ecologique-2007.org).

« Le Parti communiste fait le choix d’une nouvelle croissance au service du développement durable et de la défense de l’environnement. Nous sommes partisans d’une rupture avec le productivisme. Pour autant, nous ne faisons pas nôtres les thèses des partisans de la décroissance absolue. Cela reviendrait à nos yeux à entériner les inégalités. Le type de croissance que nous voulons développer suppose une politique énergétique fondée sur la diversification des sources (...). Cela nécessite également le développement d’une filière nucléaire publique. Celui-ci doit s’accompagner, dans le cadre du renouvellement du parc nucléaire actuel. »
Alain Hayot, en charge du développement durable au Parti communiste Français, L'humanité, 12-10-2006

« Vous voulez sauver la planète et vous avez raison ! Le développement durable (...) ce n’est pas la croissance zéro, c’est la croissance durable. La (...) révolution que je vous propose, c’est de faire du développement durable le critère de toutes nos politiques publiques. (...) En investissant dans le nucléaire qui ne produit pas de gaz à effet de serre. »
Nicolas Sarkozy, président de l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP), Université d'été des Jeunes Populaires à Marseille, le dimanche 3 septembre 2006 lire plus

« Le développement durable est pour l'entreprise un mode d'expression de sa liberté. »
Site Internet du Medef.

« … L’environnement n’est qu’un des aspects du développement durable. Et si on peut bénéficier d’une niche de clientèle, quelle qu’elle soit, qui assoie l’économie d’une région, c’est du développement durable. »
Michel Charlet, maire de Chamonix, La Voix des Allobroges, 02-2006.

Nelly Olin, le ministre de l’Écologie, a « mis en place (…) ce mercredi 22 février un groupe de travail sur l’utilisation des instruments économiques au service du développement durable (…) pour favoriser la croissance durable de notre économie. »
Communiqué du ministère de l’Écologie et du Développement durable le 23 février 2006

« Le défi que nous devons relever est simple : concilier l’expansion continue de l’humanité et les ressources limitées de la planète. »
Nelly Olin, Ministre de l'écologie et du développement durable- Convention de l’UMP sur l’environnement le 20 octobre.

« Notre conviction est que le développement durable représente l’horizon du tourisme mondial – non comme entrave à sa croissance, mais, au contraire, comme la garantie de son succès dans la durée. »
Francesco Frangialli, secrétaire général de l’Organisation mondiale du travail, à Marseille en septembre 2003, lors du Forum International Tourisme solidaire et Développement durable. Relevé par CQFD, n032.

« Le développement durable n'est ni une utopie ni même une contestation, mais la condition de survie de l'économie de marché.»
Louis Schweitzer, pédégé de Renault, Enjeux Les Echos, décembre 2004.

« Développement durable. Un accélérateur de croissance pour les Entreprises. »
Medef.

« Ce qui compte, c'est le développement durable : il faut investir un euro là où on est sûr d'en gagner deux. »
James Collet, candidat UDF du canton d'Argeles-sur-mer.
L'Indépendant, (10/03/04).

« La définition du développement durable, c’est le développement économique dans la durée, qui favorise le progrès social tout en préservant l’environnement et le renouvellement des ressources énergétiques. »
Serge Lepeltier, ex-ministre de l’Ecologie, Métro, 30 mai 2005.

« Le terme [développement durable] est tellement large, mis à toutes les sauces, qu'à l'exemple de Monsieur Jourdain, tout le monde peut le revendiquer. Et puis, c'est vrai, c'est un concept à la mode. Tant dans le monde des entreprises que dans tout débat de société. Et alors ? De tout temps, les marchands ont su récupérer les bons slogans. »
Michel Edouard Leclerc, Le Nouvel économiste, 26 mars 2004.

« Le développement durable, c'est tout d'abord produire plus d'énergie, plus de pétrole, plus de gaz, peut-être plus de charbon et de nucléaire, et certainement plus d'énergies renouvelables. Dans le même temps, il faut s'assurer que cela ne se fait pas au détriment de l'environnement. »
Michel de Fabiani, président de BP France, 4e rencontres parlementaires sur l'énergie, jeudi 11 octobre 2001.

« [le développement durable] permet à l'entreprise de se développer dans un climat de confiance avec l'ensemble de ses partenaires : clients, salariés, actionnaires, financiers, collectivités, riverains… »
Ernest-Antoine Seillière, ex-président du Medef

Gao Feng, le chef de la délégation chinoise aux négociations climatiques internationales a affirmé au sommet climatique de Buenos Aires en décembre 2004 que son pays n’accepterait de discuter que « dans le cadre du développement durable » qu’il a défini comme étant celui d’ « une croissance et [d’] un développement qui ne soient pas entravés ».

« C'est un texte de liberté, de responsabilité et de confiance. Un texte qui stimulera la recherche scientifique et l'innovation technologique pour inscrire la croissance économique dans le cadre du développement durable. »
Jacques Chirac, projet d'inscription dans la Constitution du "principe de précaution" (3 mai 2004).

« L'objectif affirmé de Porsche est de réduire au minimum les effets préjudiciables à l'environnement, et de soutenir également les efforts internationaux visant à résoudre les problèmes écologiques globaux. »
Site internet de Porsche.


Nouveau Porsche 4 x 4 Cayenne : poids 2 tonnes et demi , 450 Chevaux, 266 Km/h.

« Une première idée forte nous guide depuis toujours : il ne peut y avoir de développement durable sans croissance économique durable. L'Oréal a connu pour la vingt-et-unième année consécutive une progression à deux chiffres de son résultat opérationnel. »
« Sir » Linday Owen-Jones, président-directeur général de L'Oréal, « Partenaire fondateur de la fondation Nicolas Hulot », L'Oréal – Rapport développement durable 2005.

« Je veux, par ailleurs, rappeler l'engagement de notre Groupe dans le développement durable et la protection de l'environnement. »
Thierry Desmarest, PDG de TotalFinaElf - 2002.

« Je suis personnellement persuadé que cette démarche de développement durable ne trouvera sa pérennité que si elle ouvre de véritables perspectives de développement économique, en procurant de réels avantages concurrentiels et en constituant un moteur de croissance, d’innovation, de motivation des collaborateurs et de progrès économique pour l’entreprise. »
Jean-Paul Bailly, Président du groupe La Poste.

« Nous ne pourrions prétendre agir dans la perspective du Développement Durable sans une recherche permanente d’innovation, pour nos produits, nos procédés, nos services et nos organisations. Dans ces domaines, comme pour l’ensemble de nos activités, nous nous attachons à faire vivre notre devise “La Passion du Progrès®”. Nos domaines d’activité (Chimie, Plastiques, Pharmacie) font l’objet de plusieurs préoccupations s’inscrivant dans les exigences du Développement Durable »
Solvay, multinationale de la chimie

« C’est, je crois pouvoir le dire, grâce au Medef (…) que j’ai découvert ce que pouvait être le développement durable. »
Jean-Eudes Tesson, pédégé du groupe Tesson (groupe industriel spécialisé dans l’entreposage frigorifique).

« Pas plus qu'hier le socialisme, le développement durable ne peut se réaliser dans un seul pays ».
Daniel Cohn-Bendit, grand timonier des Verts au parlement européen de Strasbourg, Le Livre des Verts, 1999.

« Le développement durable est réalisé au mieux grâce à une concurrence ouverte au sein de marchés correctement organisés qui respectent les avantages comparatifs légitimes. De tels marchés encouragent l’efficience et l’innovation qui sont toutes nécessaires à un progrès humain durable ».
Business Action for Sustainable Development (BASD), lobby regroupant 167 multinationales.

« Le [rallye] Dakar ne pourrait-il pas devenir le modèle de la course au développement durable (…) ? Imaginons entre Nord et Sud, des engins utilisant des carburants d’origine végétale produits localement, des bolides faisant la démonstration des avancées technologiques les plus innovantes (…). Accessoirement, les constructeurs automobiles y gagneraient une vitrine médiatique dont, enfin, ils pourraient décemment être fiers. »
Yves Guilbert, membre de Initiatives Développement Stratégie, Libération, 24 janvier 2007.

« Je m’engage aujourd’hui, comme je l’ai fait en tant que ministre et dans ma région, en faveur du développement durable. Je ferai de l’environnement l’un des cœurs de mon action, comme un pilier de la croissance durable et de l’ordre juste. »
Ségolène Royal, Le Nouvel Observateur, 14-12-2006.

« La mondialisation engendre, aujourd’hui, bien des peurs : peur de voir s’aggraver les dangers réels que court notre environnement, peur de voir s’accentuer les déséquilibres entre les pays, les régions et les peuples, peur en somme de perdre toute maîtrise de l’avenir. Chez Carrefour, nous avons, au contraire, foi (sic) dans l’avenir du monde. Présents dans 29 pays, nous vivons cette “mondialisation positive” de l’intérieur, au cœur des populations, et croyons qu’une mondialisation équitable, respectueuse de la diversité de chacun, est possible. (...) Engagés depuis des années dans une démarche de développement durable, nous nous efforçons, jour après jour, de concilier les impératifs économiques propre à notre entreprise avec les besoins de la société, le respect des règles de l’économie et la protection de l’environnement. »
Daniel Bernard, pédégé de Carrefour. « Le développement durable : une façon de “positiver” la mondialisation », site internet de Carrefour.

« Ecologie industrielle, une des pistes d'avenir pour le développement durable ? L'écologie industrielle propose de concevoir le système industriel comme un cas particulier d'écosystème. »
Conférence-débat organisée le mardi 16 mars 2004 par l'association "4D".

« À La Réunion, Total compte 32 stations services. Celle de la ZAC 2000 au port située sur la RN1 vient de choisir le développement durable. Elle est équipée des dernières technologies en matière de production d’électricité solaire, d’économie d’énergie et de protection de l’environnement. »
Erick Chabanne et Philippe Cabus, respectivement directeur général et responsable du développement durable de Total.
Témoignages (quotidien de la Réunion), 15-09-2005

« Dans développement durable, il y a avant tout “développement” et notre secteur [le BTP] innove ; développe et s’implique formidablement en la matière. Les industriels en ont quasiment tous fait un cheval de bataille et un projet de recherche et développement inscrit dans la durée. »
Batiweb (Bâtiment et Travaux Public).

« Nous pouvons fabriquer du béton en étant respectueux de la nature. »
Bertrand Collomb, président du groupe Lafarge et président du club des entreprises pour le développement durable.
Terre Sauvage, Hors-Série 2005.

« Le développement durable, c'est faire qu'une entreprise soit responsable de ce qu'elle fait vis-à-vis d'elle même, de ses salariés et du reste de la société, aujourd'hui, demain et après-demain. »
Anne Lauvergeon, PDG d' AREVA, extrait de développement durable , 21 patrons s'engagent, Pierre Delaporte et Teddy Follenfant, Editions Le cherche Midi.

« Le BVP mobilisé sur le développement durable en publicité : La question du respect de l’environnement, puis ensuite, du développement durable, n’est pas une nouveauté pour le BVP [Bureau de vérification de la publicité] et les professionnels qui le missionnent pour garantir une publicité responsable. »
Comuniqué du BVP le 9-1-2007. NDLR : le « Bureau de vérification de la publicité » est en réalité une association de professionnels de la publicité sur laquelle l'État s'est déchargé de son rôle de contrôle.

« Dow Chemical Compagny rachète la branche agro-chimique de Rohm and Haas pour un montant d'environ 1 milliard de dollars.. y compris les fongicides, les insecticides, les herbicides et d' autres gammes de produits, les appellations commerciales et les licences couvrant l' ensemble des applications agricoles des ressources biotechnologiques de Rohm and Haas. The Dow Chemical Company est une entreprise leader dans les domaines des sciences et des technologies qui fournit des services et des produits chimiques, plastiques et agricoles innovants sur de nombreux marchés grand public. Avec un chiffre d' affaires annuel de 30 milliards de dollars, The Dow Chemical Company dessert des clients dans plus de 170 pays ainsi que plusieurs marchés essentiels au progrès de l' humanité, notamment l' alimentation, les transports, la santé et la médecine, les cosmétiques et l'hygiène et la construction, pour n' en citer que quelques-uns. Fidèle aux principes du développement durable, Dow et ses quelque 50 000 employés cherchent à concilier leurs responsabilités économiques, environnementales et sociales. »
Dow Chemical Compagny.

80h
Pause humoristique extraite de La Décroissance n°27

« En 2001 nous nous sommes fixé des objectifs d'exploitation visant à assurer la croissance durable de DuPont au profit des actionnaires et de la société en général, tout en diminuant l'impact environnemental de nos activités le long des chaînes de valeur. nos objectifs pour 2010 visent à promouvoir la durabilité sur les plans économiques, social et environnemental de façon globale et dans un esprit de collaboration. »
Rapport annuel de DuPont Canada(fabriquant de produits chimiques) par Jennifer Hooper, directrice de l'équipe de croissance durable 2010.

« ... la nécessité d'inventer une économie respectueuse de l'environnement, c'est une nouvelle révolution industrielle qui est devant nous, celle du développement durable. Elle sera source de croissance et d'emplois et la France a tous les atouts pour en être le champion. »
Vœux aux Français de Jacques Chirac, le 31 décembre 2006.

« 2001 a été une très bonne année pour SUEZ, dont les résultats sont cohérents avec ses objectifs à moyens termes. Les difficultés économiques de 2001 ont été un révélateur de la solidité du Groupe dont le modèle industriel bâti depuis 5 ans fonctionne, tient ses promesses et s'inscrit dans une logique de croissance soutenue sur le très long terme, basée sur le développement durable. »
Gérard Mestrallet, PDG du Groupe Suez.

« Développement durable : Depuis sa création, le Mouvement E. Leclerc agit en distributeur conscient de ses responsabilités. Son développement s’intègre dans une conception de croissance durable, respectant l’individu et protégeant la nature. »
Site internet de E.Leclerc.

« Depuis la Conférence de Rio en 1992, sur le développement durable, la notion de respect de l'environnement vient désormais s'ajouter à la conception de l'agriculture moderne. Ainsi, les agriculteurs français et ceux du monde entier doivent relever le défi d'une alimentation saine et abondante dans un environnement préservé. Les biotechnologies sont un des moyens parmi d'autres de résoudre les enjeux futurs de nos sociétés. »
Monsanto.

« Un engagement vers le développement durable pour concilier croissance économique, respect de l'environnement et progrès social. Pour mener de front développement économique et protection de l'environnement, les efforts à mener tiennent globalement en peu de mots : recours aux énergies renouvelables et au nucléaire. (...) L'énergie ne peut s'envisager qu'au regard du développement durable. Qui dit développement durable dit développement économique »
EDF.

« Respecter et protéger l'environnement est pour Lafarge un objectif majeur. Nous sommes convaincus qu'un groupe industriel international comme le nôtre ne peut réussir dans la durée que s'il sait s'inscrire dans la perspective du développement durable et si son souci de l'environnement est réel et reconnu. »
Ciment Lafarge.

« TotalFinaElf participe activement, en France comme à l'international, à la démarche des entreprises pour promouvoir l'éthique et le développement durable. »
Site internet deTotalFinaElf.

« Etre à l'écoute de la terre pour accroître et maintenir une production durable des champs pétroliers et gaziers, telle est notre mission. Notre engagement pour le développement durable exige une large connaissance et une expérience du comportement des réservoirs à la fois statique et en mouvement. »
Publicité TotalFinaElf.

« L'Union Pétrolière, groupement des importateurs de pétrole en Suisse, s'engage pour le développement durable en créant un prix dédié à cette action: le Prix Evenir. Ce prix doté de 50 000 FrS. sera attribué tous les ans. Il récompensera des personnalités du monde scientifique, économique, social, écologique, politique et culturel qui associent à long terme dans leur travail les valeurs écologiques, économiques et sociales. Le prix du développement durable sera décerné pour la premièrefois au printemps 2003 par le Conseiller fédéral Pascal Couchepin qui déclare : Notre avenir dépend avant tout de notre capacité à trouver un équilibre entre les besoins d'une économie florissante et ceux de la protection de l'environnement et de la solidarité sociale. Non pas au sens d'un match nul zéro-zéro, mais d'une situation win-win. Telle est la vision qui s'est imposée depuis la conférence des Nations-Unies sur l'environnement et le développement organisée à Rio en 1992. Après 1997, le conseil fédéral a repensé une nouvelle fois en mars 2002 sa stratégie de développement durable pour la Suisse. Cette question est devenue - tout à fait dans l'esprit de la nouvelle constitution fédérale - le principal objectif de l'Etat pour l'avenir. L'heure est aux actions qui s'étendent sur plusieurs générations. On observe aujourd'hui un remarquable consensus en faveur d'une croissance économique durable et les partisans d'une croissance ZÉRO se sont tus. Tout le monde s'accorde pour dire que la croissance et la prospérité ne sont pas fondamentalement incompatibles avec la protection de l'environnement. Seul un pays qui dispose de moyens adaptés est en mesure de mettre en place des projets d'avenir - par exemple en matière d'environnement ou de politique sociale. Dans le cas de la Suisse, on pensera notamment aux tâches immenses liées au maintien de l'AVS, à une époque marquée par le vieillissement démographique.C'est pourquoi je forme le voeu d'une Suisse dynamique à long terme, qui envisage les changements et la croissance comme une chance et non comme une menace pour son économie et ses acquis sociaux. »
L'Union Pétrolière.

« La vocation de l'Institut français du pétrole (IFP) est d'innover et de développer les technologies qui permettront à la collectivité et à l'industrie des hydrocarbures et de l'automobile une croissance durable et respectueuse de l'environnement. La recherche et développement de l'IFP s'inscrit dans une perspective de développement durable. »
Institut français du pétrole

« Malgré le contexte de ralentissement économique, le groupe Monoprix poursuivra sa croissance durable et rentable et investira de manière significative dans le développement et la rénovation des City-Marchés. Notre objectif est d'offrir à nos clients un mode de vie plus pratique, davantage de qualité, de services et de convivialité, dans l'esprit d'un commerce plus équitable et plus respectueux de l'environnement. »
Monoprix

Le groupe Casino a fait en mars 2002 une demande d'autorisation auprès de la Commission départemental d'équipement commercial de la Loire, en vue d'implanter une nouvelle surface de vente, autour d'un hyper "Géant", de 17000m2 au total, qui deviendrait "sa vitrine internationale". Le dossier, consultable à l'enquête public en mairie d'Andrézieux-Bouthéon (près de Saint-Etienne) est titré "DEVELOPPEMENT économique durable du groupe Casino"

« Un projet de développement durable. Nous sommes depuis longtemps parfaitement conscients de nos responsabilité vis-a-vis de l'environnement et de la communauté au sens large. L'action l'Oréal figure d'ailleurs dans tous les indices dits "éthiques" [guillemets d'origines] intégrant des valeurs européennes (...) symbole de cet engagement : notre partenariat avec l'UNESCO vise à promouvoir le rôle des femmes dans la recherche scientifique. Ainsi en ajoutant à une stratégie gagnante une conscience toujours plus forte de nos responsabilités, nous visons une croissance réellement durable. »
L'Oréal.

« Renault, pour être un acteur majeur du développement durable, anticipe, dans le temps et dans l'espace, l'évolution des modes de vie et des valeurs pour concevoir ses produits et définir ses comportements. »
« Pour Renault, qui met en oeuvre une stratégie ambitieuse de croissance rentable dans le respect de ses collaborateurs, de ses partenaires et de son environnement, ce site développement durable est à la fois une garantie et un moyen d'action.  »
Louis Schweitzer, Président de Renault, en parlant du site http://www.developpement-durable.renault.com.

« Nous percevons le développement durable comme l'intégration de trois grands axes : économique, environnemental et social. Chaque axe s'imbrique dans l'autre - il ne peut y avoir d'engagement par rapport à l'un sans engagement à l'égard de l'autre. Nous travaillons à incorporer les principes du développement durable dans tout ce que nous faisons. Le rapport de Shell Canada sur le développement durable a remporté le premier prix de la catégorie " sociétés du secteur des ressources " pour l'établissement de rapports sur la durabilité et l'environnement à la 50e cérémonie de remise des prix au concours du meilleurrapport annuel. Lisez nos rapports, les discours de nos dirigeants et nos communiqués sur le développement durable. »
Shell Canada.

« Le développement durable est au coeur de la stratégie de l'Aéroport Lyon-Saint Exupéry. Durant l'année 2001, de multiples actions ont été engagées tant dans le domaine environnemental que dans celui du développement local ou de la concertation et du dialogue. »

cochet
Yves Cochet, alors ministre de l'Environnement, décerne en 2001 le Prix entreprises et environnement à Bernard Chaffange, directeur des Aéroports de Lyon-Saint Exupéry pour sa " prise en compte du développement durable ".

« Le principe de développement durable économique est synonyme de cette philosophie.. Ces dernières années, ce principe économique a été évalué comme facteur clé déterminant pour le management entrepreneurial. Les compagnies qui s'engagent dans la DURABILITE placent à égale importance les préoccupations économiques, écologiques et sociales dans les formulation de leur stratégies économique. »
BMW.

« Implications en matière de développement durable du contenu publicitaire
Toute publicité doit s'inscrire dans un contexte de responsabilité sociale .
- La publicité doit bannir toute évocation ou représentation de comportement contraire à la protection de l'environnement et  à la préservation des ressources naturelles
- La publicité ne saurait inciter, directement ou indirectement, à des modes de consommation excessive ou au gaspillage d'énergies et ressources naturelles
- La publicité doit éviter, dans son discours, de minimiser les conséquences de la consommation de certains produits ou services susceptibles d'affecter l'environnement
Le respect de ces principes doit s'apprécier selon la sensibilité du corps social à un moment donné.
Communiqué de presse du BVP (décembre 2003) : nouvelle Recommandation déontologique portant sur la "Publicité et développement durable ” et mise au point par des représentants de l'interprofession publicitaire : annonceurs, agences, supports.

« Pour la seconde année consécutive, nous soutenons activement la campagne de sensibilisation de la Fondation Nicolas Hulot “Sans nature pas de futur" car c’est une cause universelle, s'il en est. Nous avons donc mis à la disposition de la Fondation Nicolas Hulot nos dispositifs, particulièrement efficaces pour toucher le plus grand nombre et susciter une prise de conscience collective sur un sujet vital pour l’avenir de chacun d’entre nous et des générations futures. Le développement durable est intrinsèque à la culture de JCDecaux. Chaque jour, nous veillons à contribuer à l’embellissement des villes et à l’amélioration du cadre de vie des citoyens du monde. »
Jean-Charles Decaux, Président du Directoire et co-Directeur Général de JCDecaux (dossier de presse de la Fondation Nicolas Hulot).

« Notre groupe à pour ambition d'offrir à tous un accès à des modes de transports rapides, sûrs, économiques et fiables sans sacrifier les richesses humaines et écologiques d'aujourd'hui et de demain. Cet objectif en faveur de la mobilité durable est clairement inscrite dans les priorités de la Stratégie Nationale de développement durable. Aujourd'hui, l'ouverture réussie de notre capital [...] nous amène plus que jamais à concilier notre mission de service public, le respect de l'environnement et des hommes [...], et le souci de performance économique attendue par nos actionnaires [...] Notre adhésion au programme "Global Compact" de l'ONU [...] témoigne de notre volonté d'inscrire notre croissance dans le long terme. »
ASF, Autoroutes du Sud de la France.
Note : Au péage de Vienne, 6 000 véhicules de plus de 3,5 tonnes, en moyenne par jour, dans chaque sens..(statistiques 2003 d'ASF)
Ce qui fait 4 380 000 véhicules sur l'autoroute du sud, par an, entre Vienne et Orange

« Nos hypermarchés Cora, par leurs actions locales (partenariats de longue date avec les PME régionales) et leur forte implication dans la ville, dans la région, sont au cœur de notre stratégie de développement durable. Bien que le chiffre d'affaires du commerce équitable soit encore limité, les excellentes performances du café nous laissent espérer un bon potentiel de croissance dans les 2 prochaines années. Les débouchés et les volumes de la distribution permettront le développement économique des petits producteurs, preuve qu'il y a la place pour les produits de ces structures extrêmement petites. (...) Aujourd'hui, nos attentes vont vers une demande de diversification des filières labellisées, notamment vers le non-alimentaire. En effet, le faible nombre de références issues du commerce équitable rend difficile leur visibilité en magasin. Nous redoublerons donc d'efforts pendant la Quinzaine, notamment en terme de merchandising (balisage du linéaire) et d'animation des gammes (opérations spéciales commerce équitable et dégustations). »
Contact presse : Service développement durable, Gaëlle Leclève.
Hypermarchés Cora.

« L’Ademe et l’Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM) ont signé un accord de partenariat qui entend favoriser et concrétiser une démarche en faveur de l’environnement et du développement durable dans l’ensemble des stations [de ski] de montagne. »
Francebourse.com

« Les Mousquetaires s'associent à la 4ème Quinzaine du Commerce Equitable, pour participer à la promotion des produits issus du commerce équitable et aider les producteurs qui cultivent ces produits. Dans le cadre d'une démarche de développement durable, Les Mousquetaires soutiennent d'ores et déjà le commerce équitable en mettant tout en œuvre pour sélectionner des produits issus d'une démarche éthiquement correcte et pour permettre aux pays producteurs la mise en place des droits du travail internationaux. »
Intermarchés..

« Les centres E.Leclerc ambitionnent de devenir le premier distributeur de produits équitables en 2004 (…) nos catalogues produits présenteront une gamme d'une quinzaine de produits qui bénéficieront d'une " offre découverte " de 10 % en ticket E.Leclerc. Edité à 160 000 exemplaires, un guide gratuit sur le commerce éthique et équitable sera disponible dès le 1 er mai en magasin ou sur simple appel à Allo E.LECLERC. Commerce équitable, produits éthiques et développement durable, comment s'y retrouver ? Qui est Max Havelaar ? Quels sont les produits concernés ? Qui attribue les labels ? Comment les producteurs sont-ils sélectionnés puis contrôlés? Autant de questions auxquelles ce guide de 16 pages répond clairement et simplement. Enfin, dans le cadre de la " Tournée des producteurs " organisée par Max Havelaar en région, des adhérents du Mouvement E.Leclerc interviendront lors des tables-rondes pour apporter le témoignage de la grande distribution.  »
Leclerc.

« Carrefour soutient le commerce équitable et participe globalement au développement durable, véritable levier de création de valeurs pour l'enseigne. La vocation du groupe aspire à démocratiser l'accès à la consommation en générant localement du progrès, en stimulant les échanges, le commerce et la liberté économique. »
Carrefour.

« Cela fait un vingtaine d'années que le concept de développement durable a fait son apparition. La conférence internationale de Rio, en juin 1992, a montré que l'idée en elle-même commençait à se frayer un chemin, sinon dans la pratique, tout du moins dans les esprits. C'est, en tout cas, un principe qui fait l'unanimité chez les écologistes. Même l'ancien Premier ministre, Alain Juppé, n'avait pas hésité à clôturer les Assises nationales du développement durable qui se tenaient à l'Unesco, en décembre 1996, en affirmant qu'il nous fallait "répondre aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs". On ne saurait rêver définition du développement durable plus orthodoxe ! Il nous revient maintenant de démontrer de façon pragmatique que cette idée-force n'est pas une utopie, mais une réalité mesurable. Les écologistes opposent ainsi le concept de croissance durable à celui de croissance éphémère. La croissance durable adapte les lois du marché à la protection de l'environnement. Ainsi, la croissance durable s'appuie sur une économie qui préserve l'équilibre social, garantit l'accès à l'emploi pour tous et s'applique à réduire la "fracture sociale". En fait, les partis traditionnels - qui ont tous eu le loisir d'exercer le pouvoir au cours des dernières décennies - ne font qu'alimenter cette fracture au lieu de la combattre, ligotés qu'ils sont par leurs archaïques certitudes. »
Les Verts. Etats Généraux de l'Ecologie Politique - Intervention de Yves Piétrasanta - Député européen - Aux 6 Heures de l'Ecologie Politique - Le 26 février 2000.
Note de decroissance.org : Noël Mamère, lors de l’élection présidentiel de 2002, a fait campagne sur la "croissance durable". Cette expression a aussi été utilisée par Dominique Voynet lors de réunions de soutien aux candidat-e-s Vert-e-s pour les législatives de 2002. Il y a donc confusion entre croissance et DEVELOPPEMENT.


« Article 3: Les objectifs de l'Union
[…]
3. L'Union oeuvre pour le développement durable de l'Europe fondé sur une croissance économique équilibrée,
une économie sociale de marché* hautement compétitive, qui tend au plein emploi et au progrès social,
et un niveau élevé de protection et d'amélioration de la qualité de l'environnement.
Elle promeut le progrès scientifique et technique. »

Projet de Traité établissant une Constitution pour l'europe.
Adopté par consensus par la Convention européenne les 13 juin et 10 juillet 2003.
*nous avons aussi apprécié ce nouveau concept : "l'économie sociale de marché".

« La Communauté a pour mission, par l'établissement d'un marché commun, d'une Union économique et monétaire et par la mise en oeuvre des politiques ou des actions communes visées aux articles 3 et 3 A, de promouvoir un DEVELOPPEMENT harmonieux et équilibré des activités économiques dans l'ensemble de la Communauté, une croissance durable et non inflationniste respectant l'environnement, un haut degré de convergence des performances économiques, un niveau d'emploi et de protection sociale élevé, le relèvement du niveau et de la qualité de vie, la cohésion économique et sociale et la solidarité entre les États membres.
Article 2 du Traité instituant la Communauté européenne, (signé à Rome le 25 mars 1957). »

« Le rapport présente les travaux d'une commission pour la préparation du XI plan présidée par Bertrand COLLOMB (1992). Le lecteur trouvera dans la première partie sur le thème des enjeux de l'environnement dans les années 1990, une argumentation claire et étayée sur la nécessité du développement durable et l'urgence d'une redéfinition des relations entre environnement et croissance. Le rapport expose ensuite les conditions d'une croissance soutenable fondée par la concurrence pour la qualité. »
Commentaire de la Maison de l'environnement des hauts-de-Seine (source : Agora21, bibliothèque) sur le rapport Croissance et environnement: les conditions de la qualité de la vie du commissariat général du plan - COLLOMB; TRAN-THIET; LACOSTE; THEYS ET AL. Paris, DOCUMENTATION FRANCAISE, 1993.- 274 p.

« Le Parlement européen et le Conseil de l'Union européenne,etc. Considérant ce qui suit :
(1) L'article 2 du traité dispose que la Communauté a notamment pour mission de promouvoir une croissance durable dans l'ensemble de la Communauté et la résolution du 1er février 1993 (cf. note 4) souligne l'importance de cette croissance durable.
(2) Le programme "Vers un développement soutenable" présenté par la Commission et approuvé dans ses grandes lignes par la résolution du 1er février 1993 souligne le rôle et les responsabilités des organisations en ce qui concerne tant le renforcement de l'économie que la protection de l'environnement dans l'ensemble de la Communauté. »
Règlement (CE) no 761/2001 du Parlement européen et du Conseil du 19 mars 2001 permettant la participation volontaire des organisations à un système communautaire de management environnemental et d'audit (EMAS) (Journal officiel des Communautés européennes L. 114 du 24 avril 2001.)

« Je suis convaincu de la nécessité de redéfinir le concept de développement durable, trop restrictif en matière économique et qui a eu à souffrir de trop longues querelles idéologiques. Je lui préfère l’idée de croissance durable, à la fois respectueuse de l’environnement et des besoins liés à l’activité humaine. Cette définition d’une écologie humaniste, à laquelle se réfère également le Président de la République, permet de dépasser certaines contradictions et d’articuler notre action autour d’objectifs plus réalistes. »
Michel Barnier, Président du conseil du développement durable à l’U.M.P.

« Rresponsable développement durable.
Depuis 2002 et le sommet de Johannesburg cette fonction se met en place dans tous les grands groupes. (…) le responsable du développement durables'occupe des problèmes d'environnement, (…) du respect des principes éthiques, parfois aussi de mécénat humanitaire (...) Souvent en déplacement, ce cadre touche-à-tout… gagne entre 60 000 et 120 000 euros. Les voies d'accès : Idéalistes s'abstenir ! Le responsable du développement durable n'est pas là pour sauver la planète, mais pour faire en sorte que l'entreprise respecte les nouvelles normes de qualité et d'environnement. »
Les métiers d'avenir et comment s'y préparer,
mensuel Capital, juillet 2004.

« Cette vision " économiste" du développement durable, qui ne cessa de se développer au cours des dix dernières années, appelle un questionnement sur le sens et la finalité de l’engagement des entreprises envers un concept dont l’élasticité favorise des interprétations aussi nombreuses que réductrices. (...) Si les exigences environnementales ont longtemps été considérées comme des contraintes et des coûts pouvant compromettre la compétitivité des entreprises (Jaffe et al., 1995; Palmer et al., 1995 ; Walley et Whitehead, 1994), elles sont progressivement apparues, au cours des années 90, comme des approches dites « gagnant-gagnant » qui vont se réclamer, pour la plupart, du développement durable. Ainsi, selon les tenants de cette nouvelle logique vertueuse, les investissements verts permettent de stimuler l’innovation par la recherche de procédés et de méthodes de travail à la fois moins polluants et plus efficaces. (...) La possibilité, énoncée par la Commission Brundtland, de concilier croissance durable et protection des écosystèmes va trouver son prolongement naturel dans la quête d’une « entreprise durable », même en l’absence de méthodes claires pour y parvenir. (…) Le postulat commun à ces études sur « l’entreprise durable » est qu’il est possible, pour reprendre le sous-titre de l’ouvrage de Berle (1990), de « faire de l’argent et sauver la terre » car, comme le souligne Robins : « si les firmes mettent en œuvre des programmes de qualité pour l’emporter sur leurs concurrents, elles doivent voir le management écologique exactement sous le même angle : une arme dans la compétition » (Robins, 1992, p. 301). »
Du développement durable à l’écologie industrielle, ou les métamorphoses d’un « concept caméléon » (Olivier Boiral et Gérard Croteau),
rapport suite à la Xème Conférence de l’AIMS (Association International de Management Strategique)

« Au-delà de cette définition purement comptable [PIB], il existe des variantes, comme, par exemple, la croissance potentielle ou encore la croissance soutenable. La croissance potentielle est celle que peut supporter le système productif sans surchauffe : plus clairement elle correspond à la croissance possible sans augmentation du niveau général des prix, i.e. sans inflation. Cette notion précise la première dans la mesure où elle fixe un objectif à atteindre. La notion de croissance soutenable est différente, plus normative. Elle est à relier au concept de développement durable. [Voir rapport Bruntland] Ces définitions ont le mérite de mettre en avant plusieurs problèmes. Premièrement, la croissance économique mesurée en valeur ne signifie pas forcément que le pays est plus riche : si une nation produit autant que l’année précédente mais avec des prix ayant augmenté, elle verra son PIB croître en valeur. Pourtant elle ne permettra pas de consommer plus : le pays n’est pas foncièrement plus riche, son PIB en volume est resté constant. La croissance non inflationniste est donc un objectif important à atteindre. Deuxièmement, elle est un mauvais indicateur du bien-être. Quand un pays connaît une croissance économique importante, cela signifie que le pays est plus riche mais pas nécessairement que tous les agents le sont : le « gâteau » économique a une taille qui augmente, mais les « parts » individuelles ne croissent pas forcément. Troisièmement, la croissance peut s’accompagner de maux. Construisez une entreprise très productive, vendant beaucoup, mais très polluante et vous verrez croître le PIB. Pire, imaginez que les rejets de cette entreprise rendent malades les habitants du voisinage, cette « nuisance » augmente la consommation de médicaments, les ventes du secteur pharmaceutique et in fine le PIB. Croissance de la production et bien être ne sont pas nécessairement compatibles, loin de là. Si le bien-être est vu d’une manière plus égalitaire, ou encore dans une optique de développement humain et de réduction des inégalités, il faut donc trouver des indicateurs alternatifs. Parmi ceux qui sont le plus souvent employés on trouve l’Indicateur de développement Humain (IDH). »
Problèmes d'actualité et réponses de la recherche moderne, par Arnaud Mayeur (Normalien et agrégé d'économie), professeur en classes préparatoires aux grandes écoles, formateur IUFM.
Presse Universitaire de France, Paris octobre 2003.

 

« De prime abord, le concept de "développement durable" peut rallier à peu près tous les suffrages, à condition souvent de ne pas recevoir de contenu trop explicite ; certains retenant surtout de cette expression le premier mot " développement ", entendant par là que le développement tel que mené jusqu'alors doit se poursuivre et s'amplifier ; et, de plus, durablement ; d'autres percevant dans l'adjectif " durable » la remise en cause des excès du développement actuel, à savoir, l'épuisement des ressources naturelles, la pollution, les émissions incontrôlées de gaz à effet de serre... L'équivoque de l'expression « développement durable » garantit son succès, y compris, voire surtout, dans les négociations internationales d'autant que, puisque le DEVELOPPEMENT est proclamé durable, donc implicitement sans effets négatifs, il est consacré comme le modèle absolu à généraliser sur l'ensemble de la planète. »
Extrait du rapport du Sénateur
Marcel Deneux sur L'évaluation de l'ampleur des changements climatiques, de leurs causes et de leur impact prévisible sur la géographie de la France à l'horizon 2025, 2050 et 2100.

« Il n'y a pas le moindre doute que le développement durable est l'un des concepts les plus nuisibles »
Nicholas Georgescu-Roegen, (correspondance avec J. Berry, 1991).

« "Râble" ayant pour sens (familier, selon le petit Robert) "bas du dos", on a tout à fait le droit de dire qu'on en a plein le dos du développement du râble! »
Yvan Gradis.